Un premier roman et un récit autobiographique, sans chronologie, sans construction, sans logique.
L'auteur évoque dans un désordre spontané ses parents, leur vie à Tizi Ouzou, où sa mère rejoignit son père pendant la guerre d'Algérie, laissant son frère aux grands-parents.
Ses parents vécurent là-bas une histoire d'amour à 3 avec un infirmier, d'où naquit l'auteur sans savoir qui était son père.
On assiste aux premiers émois sexuels, solitaires et avec partenaires.
On suit ses histoires d'amour tumultueuses, une avec divorce à la clé, l'autre qui finit par une dépression.
Il parle de son frère, homosexuel, parti vivre aux USA.
Il raconte ses accès de violence, qui l'effraient lui-même, après un passage à vide avec schizophrénie et hallucinations, et par la suite il se met à vouer à
Homère et son héros Ulysse une passion sans bornes, car ce récit lui a sauvé la vie et il y a trouvé son double.
Sa mère est suicidaire, son père est parti avec sa maîtresse pendant un an, s'est endetté pour elle et est revenu auprès de sa femme, qui lui a fait payer son escapade...
Bref, un homme perturbé, torturé, persuadé que sa vie est vouée à l'échec, voyant des signes qui se répètent et cherchant le signe positif pour assurer son existence.
L'écriture fait preuve de verbiage et je n'ai pas trouvé de grand intérêt à cette lecture.