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Philiations - BD tome 1 sur 1
EAN : 9782808505093
224 pages
Dupuis (29/03/2024)
3.29/5   12 notes
Résumé :
Qu`est-ce qui construit un individu ? Ses souvenirs ? Les souvenirs qu`il en a ? Les bons moments du passé ? Les mauvais ? Les adultes que l`on a eus pour tuteurs d`enfance ?Avec une honnêteté totale, Gwen de Bonneval part à la rencontre de Gwen de Bonneval, à la redécouverte d`une enfance pas si heureuse que ça. Avec une mère lunatique et violente, un père absent ou encore la figure écrasante d`un grand-père ancien déporté et aide de camp du Général de Gaulle. Mais... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Philiations de Gwen de Bonneval
Qu'est-ce qui construit un individu ?
Ses souvenirs ?
Les souvenirs qu'il en a ?
Les bons moments du passé ?
Les mauvais ?
Les adultes que l'on a eus pour tuteurs d'enfance ?
Avec une honnêteté totale, Gwen de Bonneval part à la rencontre de lui-même.
Il se remémore l'enfant qu'il a été avec une mère lunatique et violente ; un père absent ou encore la figure écrasante d'un grand-père ancien déporté et aide de camp du Général de Gaulle.
Il s'interroge sur notre vie actuelle, sur son présent de jeune père, sur le futur du monde, qu'il pressent écologiquement très sombre..
Philiations est un ouvrage très intéressant qui interroge sur ce qui fait un individu, sur notre passé, comment on se construit..
L'auteur se pose les mêmes questions que beaucoup d'entre nous, notamment à partir du moment qu'on devient parent. Et oui, c'est un jeune papa et il nous partage quelques tranches de vie, notamment une chute.. sur plusieurs pages. Il s'interroge sur ce qui aurait pu arriver.
En tant que maman je comprends ses inquiétudes mais j'ai trouvé ça long, il aurait pu raccourcir certains passages.
Il se pose des questions sur l'avenir de notre monde, sur l'environnement.. Intéressant mais c'est classique, il n'y a rien de nouveau dans ses propos.
Par contre, j'ai apprécié la plongée dans ses souvenirs d'enfance car, soyons honnêtes, c'est bel et bien ça qui nous construit et fait de nous l'adulte que nous devenons.
J'ai beaucoup aimé les illustrations et la colorisation.
Philiations est un ouvrage très noir, peut-être un peu trop à mon goût, même si j'ai apprécié ma lecture dans l'ensemble.
Ma note : 3.5 étoiles.
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Une de mes premières pensées en découvrant @Philiations de @Gwen de Bonneval a été pour le LUCIEN de @Franck Margerin ! Ah ok ? Un plan à la Margerin ! Okay! J'en ai été la première étonnée. Lucien et Gwen ont le même nez ? Peut-être… Cela m'a bien fait sourire parce que Lucien a été un de mes meilleurs « potes » d'adolescence mais en creusant un peu, j'ai compris qu'il s'agissait juste d'une identification évidente à @Gwen de Bonneval que j'ai ressentie tout au long de son livre.
Quand nous devenons parents, le monde dans lequel nous vivons n'est plus une abstraction mais il devient le monde de nos enfants, celui dans lequel ils vont vivre. Et dès lors, cela change la donne et forcément aussi en termes de responsabilité. le monde terrestre devient une réalité dont nous devons nous soucier, dont nous sommes responsables et @Gwen de Bonneval croise, par la force des choses, ce monde-là avec notre monde intérieur, notre monde de l'enfance, nos mondes, notre vérité fantasmée. C'est ce vers quoi @Gwen de Bonneval tend et c'est cela qui est passionnant.
Ses questionnements sont universels. Et peut-être est-ce là l'expérience qu'il veut partager ? L'auteur, anxieux par nature et « sur-anxieux » depuis sa paternité, a besoin de faire le tri, de comprendre, de cerner le réel en le distinguant de la mémoire, défaillante à cause de l'âge ou pour ne pas devenir fou à certains moments de notre vie.
Mais c'est là tout un monde qui tombe sur @Gwen de Bonneval. La culpabilité l'écrase. Par son travail, il sait que la terre est proche de l'effondrement. Il a rencontré des collapsologues, comme Pablo Servigne. Cela ne donne pas le moral. Les chiffres parlent mais avant la naissance de Philémon, son fils, l'auteur pensait que nous étions encore loin de la catastrophe annoncée. « Encore un instant, monsieur le bourreau ! »
J'ai aimé la plongée de @Gwen de Bonneval dans son enfance et la façon dont il parvient, en faisant des va-et-vient, à faire le lien entre l'homme qu'il est aujourd'hui et l'enfant qu'il a été dans un contexte difficile. J'ai eu, à ce sujet, des fous rires nerveux, parce que vraiment, je m'identifiais au petit garçon qu'il était et aux mensonges et effondrements qu'il vivait. Je n'ai pas réalisé tout de suite. Il est bon de se poser des questions.
Au début de @Philiations, c'est une sacrée pagaille dans la tête de @Gwen de Bonneval et pour comprendre, il lui faut trier, défaire les noeuds de sa pelote de « bouts de lui-même », moments fondateurs de sa personnalité.
J'ai aimé l'expression graphique de l'auteur qui dessine et transmet tout cela mieux qu'il ne pourrait l'écrire. J'ai aimé son style, le choix de n'utiliser qu'une couleur par « chapitre ». J'ai aimé l'impression qu'il m'a donnée de retourner dans les années 70. J'ai aimé l'expressivité qu'il donne à ses personnages. J'ai aimé sa relation avec sa soeur, leurs conversations qui soulagent et donnent de la clarté à ce qu'ils ont vécu. J'ai aimé les quelques dessins « pleine page » qui donnent une âme à la ville. Une âme.
Oui, j'ai trouvé que @Philiations avait une âme. @Gwen de Bonneval ne craint pas de dire sa peur et il se met totalement à nu. J'ai regretté que les choix politiques au sujet des enjeux environnementaux ne soient jamais mentionnés. J'ai aimé la franchise avec laquelle l'auteur nous dit que son enfant a changé sa vie et l'a rendue plus tangible. Et le désir qu'il a de la rendre « moins pire ». J'ai aimé @Philiations de @Gwen de Bonneval.

Merci infiniment à @Gwen de Bonneval, aux éditions Aire libre et bien sûr à @nicolasbabelio et toute l'équipe BABELIO.
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Gwen de Bonneval retrace ses souvenirs, à la recherche de ce qui définit et construit un individu.
Autant le dire tout de suite, Gwen de Bonneval est un anxieux et il le montre très bien dans cet album. Anxieux vis à vis de l'avenir de la planète, anxieux vis à vis de son fils, mais aussi de son couple. Quand il retrace ses souvenirs, j'ai trouvé le propos intéressant, prenant et touchant. Pour le reste par contre... le propos écologiste ne sot pas des sentiers battus. Alors c'est important, je ne dis pas le contraire, mais je n'ai pas compris ce que çà faisait ici. Et je comprends aussi l'anxiété d'un jeune père face à sa paternité, mais passer quinze pages sur la chute (sans conséquence) de son fils et se poser cinquante questions sur le "qu'est-ce qui se serait passé si... ?", je ne vois pas l'intérêt.
Tout çà rend le propos brouillon, décousu et éloigne de ce que j'ai vraiment apprécié, les souvenirs de Gwen et son retour sur son passé et qui est finalement au coeur de son interrogation première, à savoir la construction d'un individu.
J'ai apprécié les dessins et le choix de changer la couleur du trait en fonctions des circonstances, souvent noirs, mais parfois orange, bordeaux, bleu,... un monochrome qui "ambiance" chaque scène.
Un album sombre et un peu anxiogène qui aurait mérité de ne pas trop s'éparpiller. A suivre tout de même, puisqu'il s'agit d'un premier tome.
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Dans cette bande dessinée très intime l'auteur se livre sans détour sur son enfance et sur sa vie d'adulte.
Cadet de la famille, Gwenaël tient son prénom du choix de son père "Il s'appellera Gwenaël ou je m'en désintéresse".
L'auteur alterne le récit entre le passé et le présent. Il parle de ses angoisses qui au fil de la lecture, nous le comprenons, font écho à son passé. Entre une mère violente, un père absent, un grand-père héros de guerre mais taiseux, le petit garçon a pu compter sur sa soeur Charlotte, véritable alliée et confidente.
Avec ses bagages il se posent des questions sur l'avenir de notre monde, les ressources qui s'amenuisent? Que va -t'il advenir de nous ? de son fils ?
Le passé et le présent s'emmêlent, on peut se perdre mais je me suis beaucoup attaché à ce petit garçon.
J'ai hâte de connaître la suite.
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C'est un roman graphique qui m'a plu, mais m'a laissé un peu perplexe dans sa construction.

Pour commencer, je ne suis pas fan de ce coup de crayon. C'est purement personnel, et le trait de Gwen de Bonneval est agréable en soi, lisible aussi et semble correspondre aux messages qui sont véhiculés ce qui est le principal.

Concernant le fond, cela m'a laissé perplexe et je m'interroge à lire la suite. j'ai trouvé le contenu plutôt sombre, un peu déprimant. Il y a l'histoire de Gwen qui nous livre son enfance, ce qui est touchant forcément, mais j'ai trouvé certains passages assez décousus et je pense que cela peut facilement perdre certains. L'angoisse, la douleur de cette enfance se ressentent, mais j'aurais aimé une pointe de joie, de quelque chose de plus léger peut-être justement dans le coup de crayon, mais ce ne fut pas le cas malheureusement…

Alors certes, la démonstration de comment l'enfance forme l'adulte de demain est intéressante et c'est ce qui m'a tenu dans l'histoire, mais bon…

Une lecture autour de la famille, de ses traumatismes, des conséquences sur demain… À lire, tout en gardant à l'esprit que cela peut-être un peu lourd !
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critiques presse (2)
Telerama
27 mai 2024
Le dessinateur français signe un récit introspectif, mêlant les vicissitudes et les époques. Et livre ses questionnements sur les liens de filiation et sur l'existence.
Lire la critique sur le site : Telerama
LigneClaire
24 avril 2024
Gwen de Bonneval, à qui l’ont doit Dernier Atlas et de Messire Guillaume, avec Vehlmann et Bonhomme a décidé de se livrer, à cœur ouvert, parler de lui et finalement aussi de nous. Philiations en deux tomes dont le premier vient de sortir chez Dupuis est une introspection sans filet, sincère et à la lumière du monde dans lequel on vit si ce n’est survit.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Chapi Chapo Patato

Chapo Chapi Patapi

Biribibi Rabada dada

Dada dada !!
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Videos de Gwen de Bonneval (28) Voir plusAjouter une vidéo
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Moderateur : Antoine Mottier Intervenants : Gwen de Bonneval, Léo Henry, Pascal Peu, Éric Sauquet
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