Pandemonium, tome 1 : Sanatorium

Les années 50, un sanatorium où l'on traite les enfants et adultes atteints de tuberculose, un neurologue plus que douteux, des médecins qui ne me donnent pas confiance, des histoires du passé dont il ne faut pas parler... Et puis, quelques fantômes qui racontent des choses, des piscines ensanglantées, une étrange morte suicidée qui regarde par la fenêtre de sa chambre 502 mais que seuls certains enfants voient et écoutent... Voilà une BD bien mystérieuse dont on veut connaître la suite.

Cette histoire est fondée sur des faits réels. Dans les premières pages nous découvrons une grande bâtisse désaffectée à Louiseville que des ouvriers tentent de détruire au bulldozer. Tentent car cela fait des semaines qu'ils ont été chargés par le nouveau propriétaire de mettre par terre le sanatorium Waverly, sans succès. Ce lieu était destiné à l'accueil de jeunes enfants tuberculeux.
Mais de tous temps, ce lieu a été considéré comme étant hanté.
Retour en été 1951, Doris Greathouse accompagne sa fille Cora pour la faire soigner au sein de cet établissement. Elle même y avait séjourné en 1934 pour les mêmes raisons : elle était atteinte de tuberculose.
Doris n'ayant pas les moyens de payer les soins de sa fille, elle va rester au sein du sanatorium comme aide soignante ce qui permettra de compenser le cout de la prise en charge de sa fille.
Mais très vite Cora va, comme certains autres petits enfants, voir des personnes que les adultes ne peuvent voir... elle va notamment être fortement effrayée par la chambre 502 donnant sur le parc. En effet, elle y voit régulièrement une infirmière très triste. le problème.... celle-ci est morte depuis de nombreuses années.....
Le suspens est total, l'histoire s'est mise en place rapidement. le dessin d'un réalisme profond, entretien le malaise croissant grace notamment à un jeu d'ombres prononcé.
Le T2 ne va pas se faire attendre...

Âmes sensibles, passez votre chemin. Cet album nous plonge dans une atmosphère très angoissante. Les graphismes et les couleurs créent, avec brio, cette ambiance lourde. Les yeux des personnages font vraiment flipper. On se retrouve dans un film d'horreur. Je ne pense pas que je lirais la suite car ce n'est plus trop mon genre de lecture mais je trouve que c'est réussi.

Dans un hôpital soignant les tuberculeux au début des années 50, une jeune fille voit des esprits alors que sa mère devient infirmière dans cet établissement. Visions, jeu d'ombres, médecins douteux, ce premier tome laisse augurer du cauchemar en puissance. L'action met du temps à se mettre en place. Les scènes d'horreur ne sont pas au rendez-vous, malgré quelques petites scènes légèrement flippantes. Un dessin un peu vieilli à l'image des couleurs un peu faiblardes, rende cette bande-dessinée légèrement en-dessous de ce que nous a habitué Christophe Bec. Une histoire sans grande surpris. Les deux mérites de cette BD sont de traiter ce fléau qu'est la tuberculose & l'évocation du traitement des Noirs loin des blancs. Une autre époque, pas si lointaine.

Ce premier tome de pandémonium de Christophe Bec débute par la volonté d'un entrepreneur de construire un christ à la place d'un ancien sanatorium. Mais les travaux de destruction ne portent pas leurs fruits du à la solidité de la construction. En 1951 on y soignait encore des malades de la tuberculose, mais de nombreux éléments sur le passé de l institut ressurgissent.
La couverture de ce premier tome nous dévoile de suite un univers lugubre, elle est très réussie. Graphiquement l ambiance des décors est très bien trouvé et les plans sont assez variés pour donner le dynamisme que l'on attend d'une bd.
Ce premier tome est vraiment une très entrée en matière qui donne envie de suivre cette série.