Lorsqu'on entame le tome 21 d'une série, plus besoin de faire d'efforts, on connait les lieux, les personnages, le ton de l'autrice et on apprécie le voyage.
Cap, donc, dans le petit village de Lochdubh ( dont on pourrait croire au fil des tomes, que j'arrive à mémoriser l'orthographe, mais non ..) dans les Highlands où travaille un policier assez original, puisqu'il ne veut aucune promotion de peur de se voir affecté dans une ville, alors qu'il est si bien, là, avec son chien, son chat sauvage, ses poules, ses saumons à pêcher et ses habitants .
Mais si ça a l'air idyllique pour Hamish, ça l'est beaucoup moins pour les nouveaux venus séduits dans un premier temps, par le romantisme des paysages mais se carapatant vite fait, une fois le premier hiver passé...
Et pourtant, Effie, une artiste peintre et potière, a résisté, jusqu'à ce qu'un autre artiste séme la pagaille dans Lochdubh, et qu'on la retrouve sans vie, là-haut, sur la montagne...
Une fois encore, MC Beaton nous entraine dans une enquête virevoltante avec moults suspects, moults trames. Hamish s'y retrouve entre tous ces suspects, tous ces drames, ne perdant jamais le nord et sa tête, quand sa hiérarchie , elle, est plutôt portée sur la bouteille...Une fois encore Hamish fait le "taff" sans recevoir les lauriers, mais ça lui convient très bien, rapport à son chat , son chien, et tous ces saumons à pêcher.
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On devine assez rapidement l'auteur des crimes dans cette enquête de notre policier écossais.
Même si l'intrigue policière est au final un peu faible, on ne peut s'empêcher de revenir au bord du loch, assister aux enquêtes et à l'évolution de la vie sentimentale de Hamish qui évolue d'ailleurs assez peu.
Ce dernier semble toujours pris par ses derniers amours et l'irruption d'une nouvelle femme dans sa vie ne simplifie pas les choses.
Au final, c'est un moment de détente sans être de la grande littérature
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Effie Garrard, une artiste, vient de s'installer à Lochdubh. Là, elle fait la connaissance d'un peintre de passage, Jock Fleming, dont elle tombe amoureuse, s'imaginant la réciprocité des sentiments. Lorsqu'elle est retrouvée en pleine montagne, morte d'un empoisonnement à l'antigel. S'agit-il d'un suicide ou d'un meurtre ? Si la police de Strathbane conclut au premier, ce n'est pas le cas d'Hamish Macbeth, notre agent bien connu de Lochdubh…
Toujours cette même structure, ce même genre d'intrigue somme toute assez simple mais efficace chez l'auteure… Celle-ci ne présente pas d'intérêt supplémentaire, par rapport aux tomes antérieurs, évidemment. Mais on ne s'ennuie jamais et surtout, on aime suivre la progression d'Hamish, ses raisonnements improbables mais qui font mouche, sa vie personnelle... Ici, il est en pleine hésitation amoureuse : entre Priscilla, toujours, Elspeth, encore, et une nouvelle venue, plus âgée, agent du peintre Jock Fleming, et on aime ses atermoiements (même si on aimerait le voir effacer ses doutes une bonne fois pour toutes, pour faire un choix !). J'ai trouvé ce roman-ci peut-être moins drôle que les précédents, mais aux thèmes abordés plus modernes.
Encore une lecture divertissante, sans plus, grâce à Hamish…
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Les nouveaux venus à Lochdub apportent rarement un changement bénéfique pour le village. Encore une fois l'arrivée d'un artiste qui semblait pourtant bien sympathique au premier abord, va s'accompagner d'une nouvelle flambée criminelle.
Et une nouvelle fois Hamish se retrouve aux prises, non seulement d'un criminel machiavélique, mais aussi la proie des femmes de son entourage avec le retour conjoint de Priscilla et d'Elspeth. Lui et sa ménagerie, rêvant de se marier mais incapable de sauter le pas, passant pour un Don Juan alors qu'il est incapable de prendre une décision, incapable de passer à côté d'un indice ou de laisser un criminel en liberté sur son secteur mais redoutant plus que tout d'être promu, Hamish est un personnage bourré de défauts mais également de qualités que j'aime regarder se débattre avec ses concitoyens.
Toujours aussi sympathique, je continue cette série, plus pour l'évolution des personnages que pour les crimes désormais, même si ceux-ci m'intriguent toujours autant. Il est vrai que pour celui-ci en particulier, j'avais imaginé une explication beaucoup trop alambiquée.
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- Les experts de Strathbane se sont attiré des ennuis, figures-toi.
- Qu'est-ce qu'ils ont fabriqué, cette fois ?
- On venait de leur livrer un lot de ces machins à lumière bleue, tu sais, ceux qui révélent les taches de sang.
- Je vois.
- Et ils ont eu la brillante idée d'improviser une bataille à la Star Wars devant leur pub préféré. A la suite de quoi ils ont été accusés d'ivresse sur la voie publique et d'usage illégal des équipements de la police. A ce que je sais, Luke Skywalker s'est montré spécialement brutal.
C'était une de ces journées d'été où le paysage des Highlands semblait privé de ses couleurs sous un ciel voilé de nuages. Le temps chaud et moite avait fait surgir des bataillons de midges - cousins écossais des moustiques - si bien qu'Hamish étala sur son visage et sur son cou le produit répulsif qu'il emportait partout avec lui. Il roula aussi loin que possible puis continua à pied, ses lourdes bottes dérapant sur les éboulis.
A supposer que vous ayez raison, il s'agit peut-être d'une aventure sans lendemain.
Mrs Daviot rétorqua d'un ton farouche :
- Mon mari n'a pas droit aux aventures sans lendemain.
Hamish se posait sérieusement des questions : plus personne à Lochduch ne le faisait profiter des commérages.
Finalement, Harry rappliqua au bout d'une heure et demie.
- Toutes mes excuses, Hamish, il y avait des moutons sur la voie.
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