Titre prometteur. Chimie organique suivie de chimie des semi-conducteurs, alias intelligence artificielle. le tout présenté comme potentiellement compatibles puisque faisant partie de la même famille d'éléments chimiques, colonne 14 de la classification de Mendeleïev...
Voilà, l'intérêt tombe à la page 2. On se dit alors... qu'est-ce que c'est que ces dessins ? Ils sont moches, n'ayons pas peur des mots. Bien sûr comme toujours, bla bla bla c'est subjectif etc... Mais les personnages des premières 100 pages de cette BD sont... moches, mal dessinés. Peut-être volontairement, je ne suis pas en mesure de répondre mais il est à souhaiter que ce soit un choix, que je n'aime pas mais que d'autres peuvent supporter, afin, ailleurs, une autre fois, de faire éventuellement autrement.
Après reste le scénario. Hélas, rien d'original, une histoire d'amour inter IA-humain et intra-IA qui défie plus ou moins le temps. Comme je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, cela a fait pareil avec l'histoire, qui m'a paru traîner en longueur, en langueur.
Le final couronné par une postface de
Damasio assez hallucinante citant Deleuze. J'ai pensé : il a fumé ou quoi ?
Bref l'ensemble est post apocalyptique. Après qu'on l'ai lu.