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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lucie Azema fait partie de la jeune génération d'écrivaines-voyageuses (ça existe ?) bercée par les récits des grands écrivains du voyage (London, Loti, Kérouac, ...), s'est lancé dans la grande aventure du voyage solo. Très difficile à admettre même au XXIème siècle où aventurière n'est pas le féminin d'aventurier.
Mais elle s'est vite aperçue que la place réservé aux femmes dans leurs récits est bien mince et bien souvent peu intéressante.
Les femmes voyageuses des siècles passés sont souvent tombées dans l'oubli. Avec Les femmes aussi sont du voyage, Lucie Azema non seulement les sort de l'ombre, mais donne une autre vision du voyage, tout autant intérieur que lointain.

A lire - en voyage ou au coin du feu
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Il existe deux sortes de rapport entre humains. Des rapports de domination, ou bien des rencontres. Les voyages sont donc de deux natures.
Les voyages de "découverte", d'exploration, de colonisation, ont été le plus souvent menés par des hommes, produisant un discours supposé neutre, mais tissé serré de préjugés, de sarcasmes, et surtout destiné à valider une vision du monde invariable et très sexualisée. Les récits de leurs aventures invisibilisent totalement les serviteurs, les boys, les sherpas, et les femmes chargées de la nourriture ou de l'entretien. Ils furent et sont pourtant intégralement partie du voyage et sans eux, nos valeureux explorateurs ne seraient pas allés bien loin.
Et il y a les voyages de rencontre de l'Autre, tous ceux qui ne sont pas nous. Ces voyages pour lesquels il faut être libre par rapport aux préjugés, aux conventions, aux avertissements. aux peurs. Liberté intérieure tout autant qu'économique.
L'analyse du voyage d'un point de vue féministe permet non seulement de remettre quelques pendules à l'heure ou quelques points sur les i, mais aussi de revisiter les aspects fondamentaux de la liberté et de l'égalité, ce que voyager veut dire pour les femmes, quelle que soit leur origine et leur condition. Car les femmes ont toujours voyagé, accompagnant les voyageurs bien sûr, mais aussi de leur propre chef. Nombreuses celles qui ont acquis leur émancipation par le départ, soit pour échapper à une condition féminine vouée à l'attente, à la passivité et au mariage, soit pour rester vivante, tout simplement.
Lucie Azéma voyageuse invétérée, rend hommage aux nombreuses aventurières de l'histoire, qui l'ont été surtout parce qu'elles sont suivi leur propre voie. Elle nous conduit à reconsidérer nos peurs, les risques réels encourus, et en tout état de cause, à sortir de chez nous ne serait-ce que pour flâner, là où c'est possible, pour occuper l'espace public.
Voilà qui m'a donné envie de lire Alexandra David-Neel, Ella Maillart, Isabelle Eberhardt et bien d'autres, c'est-à-dire quasiment tous les ouvrages cités dans les notes.
Un essai passionnant qui se lit comme un roman d'aventures.
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L'objet de ce merveilleux et essentiel essai est double et enchevêtré : les multiples manières dont le virilisme a entravé, disqualifié, invisibilisé les voyages des femmes et leurs récits d'aventures, et la façon dont ceux-ci (voyages et récits) leur permettent, par la déconstruction nécessaire du système de domination de l'espace, du mouvement, et de l'autre, d'accéder à l'une des formes les plus complètes et auto-réalisatrices d'émancipation. Pensé dans une structure impeccable, sourcé par une multitude de références diverses qui dépassent les ouvrages attendus (récents et anciens) du féminisme ainsi que les classiques de la littérature de voyage (masculins et féminins) et qui permettent de découvrir des voyageuses peu connues, travesties ou non, servi par une plume aussi précise qu'élégante qui ne cède pas à la facilité du lyrisme (sur le voyage), du pamphlétisme (contre le sexisme) ni de l'hagiographie (sur les voyageuses), ce livre contient aussi des pages dans sa pars construens qui ne se privent pas de relater les expériences et les ressentis de l'écrivaine-voyageuse autrice, en particulier en Iran. La force d'une démonstration se mesure parfois à l'évidence, après coup, de la thèse démontrée : oui, il paraît évident que les mécanismes de domination sexiste qui empêchent les femmes de s'approprier le voyage et sa narration sont identiques à ceux qui conduisent à la colonisation ; il suffit de remarquer la consanguinité entre voyageurs-explorateurs et colonisateurs. Oui, ces mécanismes, malgré toutes leurs formes et leur violence, n'ont pu empêcher entièrement les femmes de ruser afin de voyager, parfois en se faisant passer pour des hommes, souvent dans des positions d'insoumission et de rébellion radicale, comme la piraterie, qui au demeurant leur ont apporté un surcroît de liberté et d'autonomie. Cette radicalité a pu être acceptée dans la mesure de son caractère exceptionnel. Oui, la remise en question de la place assignée (le rôle de Pénélope) par rapport au voyage s'accompagne d'une prodigieuse créativité vis-à-vis d'autres assignations relatives à la féminité, notamment dans les domaines de la sexualité et de la maternité. Aussi, le voyage devient-il un emblème outre qu'un moyen de la réalisation de soi. Il libère un tout autre horizon de compréhension de soi, d'autrui, de l'espace géographique et environnemental.


Table :

Partie I : Être libre de voyager :

1 – Une fabrique de la masculinité :
1.1. Prouver ; 1.2. Exclure ; 1.3. Mentir

2 – Voyage en misogynie :
2.1. le masculin neutre ; 2.2. Éternelles mineures ; 2.3. La peureuse et la putain

3 – Porno tropiques :
3.1. Femmes fétichisées ; 3.2. Territoires érotisés ; 3.3. Touristes sexuels

4 – Décoloniser le voyage :
4.1. L'invention de l'autre ; 4.2. Explorations renversées.

Partie II : Être libre pour voyager :

5 – La liberté en mouvement :
5.1. Séquestrées millénaires ; 5.2. le grand frisson ; 5.3. Flâneuses dans la ville

6 – S'appartenir :
6.1. Être seule, être libre ; 6.2. La liberté pour tout bagage ; 6.3. Accéder à sa « chambre à soi »

7 – Maternités vagabondes :
7.1. Être mère ou ne pas l'être ; 7.2. Maternité, paternité : de nouveaux continents à explorer ; 7.3. Un enfant dans les bagages

8 – (Re)predre sa place :
8.1. Suivre son intuition ; 8.2. Habiter le monde ; 8.3. Voler en éclats.
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Dans la pensée collective, l'aventurier est celui qui a le goût du risque et de l'inconnu alors que l‘aventurière est une intrigante sans scrupules vivant d'expédients.
Avec cet essai très documenté, Lucie Azema traite de tout ce qui entrave l'envie de voyager chez les femmes. Elle dénonce une masculinité dominante dans le voyage et la transgression que représente, pour les femmes, le fait de partir.
Elle compare les valeurs sociales que le voyage représente dans nos sociétés où l'homme voyage pour acquérir indépendance et liberté, alors que la femme l'attend à la maison dans la passivité.
Pour le bien-pensant, un homme qui prend des risques prouve sa virilité, tandis qu'une telle femme fait preuve d'inconscience.
L'autrice traite également de la parentalité où les pères ont tous les droits et les mères tous les devoirs, avec des hommes qui s'allouent l'extérieur, tandis que les femmes sont cantonnées à l'intérieur.
Elle dénonce la mystification du mouvement Beat initié par Jack Kerouac, misogyne et homophobe, qui prône un entre-soi exclusivement masculin. Elle consacre aussi un chapitre édifiant au « tourisme sexuel » qui a motivé nombre d'hommes en quête d'exotisme, à voyager.
Toutes les grandes exploratrices sont citées, et les difficultés qu'elles ont rencontrées dans leurs périples sont analysées au regard des pays et des époques.
Avec cet essai, Lucie Azema nous offre une approche féministe du voyage et encourage les femmes qui se sentent une âme d'aventurière, à se libérer de l'asservissement de leur condition pour suivre leur nature profonde.
Il y a tellement de choses passionnantes dans ce livre que j'en suis ressortie grandie, sans aucun doute, mais chamboulée également d'être peut-être passée à côté de la vraie liberté.
Je suis sûre que ce livre contribuera à aider certaines femmes à franchir le pas vers leur indépendance et à se lancer dans le voyage, avec en tête cet indémodable slogan féministe : « Les petites filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent ».
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Épatant ! Bien sûr que les femmes ont aussi (et comment !) envie de voyager !
L'autrice (excellente, ça va sans dire mais c'est mieux en le disant) parle un peu d'elle et de ses propres voyages mais convoque des tas de femmes (l'occasion de découvrir nombre d'entre elles qui ont également écrit des récits sur leurs étonnants parcours) qui ont eu ce courage qui n'allait pas de soi dans un monde qui les voue généralement à se complaire dans le rôle de Pénélope !
J'ai aimé ce livre qui dézingue en finesse nombre de légendes masculines (j'ai mentalement approuvé quelques coups de griffes à des baudruches médiatiques…), rappelle les obstacles que doivent contourner les femmes, nos soeurs, filles ou mères pour enfin prendre le large, mettre les voiles. Et déconstruit nombre de mythes et de fantasmes tricotés par des hommes pour embellir leurs propres aventures avec un grand A…!
Bref, ça se lit avec plaisir, c'est drôle et très très bien documenté et, si vous n'avez rien à lire cet été, n'hésitez pas !
Je l'ai acheté au format ePub (partage immédiat avec ma propre tribu) et je l'ai surligné abondamment (numériquement !!) car, au risque de me répéter, j'ai découvert des tas de textes de femmes voyageuses (…que j'ai trouvé en partie en accès libre sur les sites internet canadiens).
Chaudement recommandé, à lire et relire !!
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Etre une femme et voyager, cela ne semble plus qu'une banalité (enfin presque) mais ça ne l'était clairement pas. En premier lieu, l'être humain associe le voyage (surtout s'il est en transport en commun), à la lecture. Vous pourrez noter le nombre de héros masculin, les classiques mettant en avant les symboles de la prise en responsabilité, de l'honneur. L'homme est associé au mouvement, au besoin d'apprendre, au passage de garçon à l'homme, par cet acte de voyage ; tandis que la femme doit rester à attendre au port. Etre une femme et voyager, cela ne semble plus qu'une banalité (enfin presque) mais ça ne l'était clairement pas. En premier lieu, l'être humain associe le voyage (surtout s'il est en transport en commun), à la lecture. Vous pourrez noter le nombre de héros masculin, les classiques mettant en avant les symboles de la prise en responsabilité, de l'honneur. L'homme est associé au mouvement, au besoin d'apprendre, au passage de garçon à l'homme, par cet acte de voyage ; tandis que la femme doit rester à attendre au port...

J'ai choisi ce livre parce que je crois en l'égalité homme-femme, pour leurs droits. J'espère qu'un jour viendra, la vraie égalité existera. Et dans la mesure du possible, dans un jour prochain, mais comme le dit la formule « Rome ne s'est pas construit en un jour. ». Lucie Azema a elle-même entretenu le périple de ces voyages, pour mettre davantage de sens à son tourment, mais aussi en s'adressant aux journalistes, en première ligne également de cette aventure...

Comment remodeler toute l'Histoire, tous les écrits, toutes les aventures pour lesquelles les hommes sont toujours présentés sur le meilleur angle pro-actif ?
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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"Pendant que les hommes racontent des aventures qu'ils n'ont jamais eues, les femmes vivent les aventures qu'elles ne raconteront jamais".

Voyageuse, journaliste, Lucie Azéma a vécu au Liban, en Inde et en Iran. On m'a offert ce livre pour Noël, à la recherche d'une lecture facile et distrayante je l'ai sorti de ma PAL car son titre et la photo de couverture m'avaient laissé penser que j'y lirai des récits de voyageuses. En fait cet excellent essai est bien plus que cela : c'est une analyse du voyage au prisme du genre. Lucie Azéma explore ce qui fait du voyage une "fabrique de la masculinité"; pourquoi la littérature a invisibilisé les voyageuses au profit des voyageurs; ce que le travestissement apporte aux voyageuses comme liberté; comment, enfin, le voyage peut être pour une femme un moyen de s'appartenir, d'accéder à sa "chambre à soi". L'autrice appelle aussi à décoloniser le voyage. En imposant leurs récits comme universels, les hommes blancs donnent à voir une image du monde qui n'est pas aussi objective qu'elle le prétend. Les écrivains voyageurs (Stendhal, Baudelaire, Flaubert, Loti...) ont, par exemple, une vision fantasmagorique de la femme "exotique". C'est notamment le mythe du harem, lieu de tous les plaisirs. Les voyageuses de la même époque ont approché de beaucoup plus près la réalité. Décoloniser le voyage c'est aussi découvrir les récits des voyageurs non-Blancs.

Qu'en est-il de la lecture facile et distrayante que je cherchais ? Cet ouvrage est, en effet, facile d'accès. le propos est clair et bien étayé, rendu vivant par des exemples passionnants. . Enfin, plus que distrayante, j'ai trouvé cette lecture enthousiasmante par son positionnement féministe affirmé et j'ai dévoré le livre en deux jours. Cela m'a donné envie de voyager mais aussi d'autres lectures. Je relirai bien Alexandra David-Néel que j'avais lue à l'adolescence. J'ai aussi noté dans les sources toutes une série de titres alléchants dont plusieurs sont à ma bibliothèque.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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1ère lecture de l'année, commencée l'année précédente, qui n'a rien d'un accident en fait.
Le départ pour Taiwan a été un acte fondateur dans la vie de Mademoiselle. Tous les chemins vaguement envisagés auparavant ont été écartés. Puis après d'autres voyages ont suivi, mais ce qui a subsisté, c'est le goût pour la perte de repères, voire d'être totalement illettrée, et de devoir tout recréer, un nouveau rapport au monde et aux autres.
Alors les mots de l'autrice ont trouvé un écho dans une foule de souvenirs et sur les sentiments suscités par chacun des voyages.
« Ce territoire inconnu, lointain, ténébreux, qui se révèle simplement parce que nos repères autour de nous se sont éteints, parce que l'on se retrouve dépossédé de toute trace de soi, de toute empreinte, de toute piste à suivre, ce territoire c'est celui que l'on cherche à rejoindre lorsque l'on se met en mouvement ».

C'est une lecture vivifiante autant sur les femmes et le voyage, la littérature de voyage, l'émancipation des femmes, et les représentations que l'on peut en avoir.
L'auteur déconstruit le récit de voyage trop souvent évalué à l'aune du regard masculin et la disqualification de la femme en voyage. Alors que les récits de ces dernières, lorsqu'ils nous parviennent (!) revêtent en majorité un regard avec une autre sensibilité, marquée par une plus grande ouverture car il ne cherche pas à dominer. l''ouvrage regorge d'exemples variés sur le vocable utilisé par des voyageurs pour décrire les lieux et ses habitants totalement objectivés, on est dans la conquête, avec les femmes, dans la découverte de l'altérité. Et de fait dès les débuts, voyager pour les femmes est un véritable acte d'émancipation, même aujourd'hui selon les lieux, cela peut être vu comme une provocation, ou peuvent se poser des questions que les hommes n'auront jamais à envisager.

Je goûte très peu la littérature de voyage, en dehors d'Ella Maillart et Alexandra David-Neel, mais la riche bibliographie de l'ouvrage va me permettre d'y remédier je pense, et il y a de nombreux essais très séduisants dont « Flâneuse » de Lauren Elkin qui met en perspective l'occupation de l'espace urbain par la femme.

De très nombreuses thématiques sont abordées par l'auteur et mériteraient de plus amples développements. Je reviens sur deux derniers points :
- la question de la « trahison de l'imaginaire ». Avec le voyage on met en effet un terme au fantasme et on va à la rencontre de l'autre « partir vers un lieu c'est l'abaisser à la réalité ». Je ne conseillerai jamais à personne de partir en vacances en Chine populaire par exemple, j'ai adoré, mais tous ceux ayant en tête de rencontrer la Chine éternelle serait très déçus. La réalité néanmoins est bien plus intéressante.

- le parallèle entre littérature et voyage, moi qui suis si friande de construire chaque fois une bibliographie très subjective avant et pendant le voyage :« on peut arpenter nuit et jour une ville étrangère, elle nous échappera toujours si l'on n'écoute pas régulièrement les murmures des livres qui y sont nés ». Ce n'est pas déflorer la découverte mais commencer à l'envisager avec d'autres mots.

Enfin finir avec les mots de l'auteur sur l'importance de ne pas « perdre de vue les territoires que l'on voulait conquérir enfant » et d'être prêt à se recréer à l'infini en « volant en éclat » pour être soi.

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C'est l'histoire toujours actuelle d'Ulysse et de Pénélope.
Cela m'a été l'occasion de connaître plein d'écrivaines voyageuses et aussi de jeter un autre regard sur des hommes dont je ne soupçonnais pas le machisme ordinaire, comme Flaubert ou Pierre Loti ( je ne parlerai pas ici de Sylvain Tesson !)
"Pendant que les hommes racontent des aventures qu'ils n'ont jamais eues, les femmes vivent les aventures qu'elles ne raconteront jamais. "
L'auteure, folle de voyages à la culture éblouissante nous offre une bibliographie fabuleuse.
Non seulement, elle passe en revue toutes ces exploratrices (pratiquement inconnues pour moi excepté mes favorites, Alexandra, Ella, Anne-Marie, Anna, Sarah…) mais elle nous donne à réfléchir sur les mécanismes d'exclusion des femmes de notre vaste monde et de la non visibilité de celles qui essaient d'en sortir en s'appuyant sur des études de philosophes féministes bien connues comme Simone de Beauvoir, ou plus près de nous, Manon Garcia ou Mona Chollet. C'est un livre qui regarde la différence homme-femme vue sous l'angle du voyage, ce qui, me semble-t-il n'avait pas été fait.
J'ai prolongé la lecture en faisant des recherches sur toutes les voyageuses que je ne connaissais pas, j'ai envie de relire celles que je connais, et à défaut de voyager en vrai, j'arpente mes atlas...
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Une lecture inspirante. J'ai beaucoup appris sur la perception de la femme dans les récits de voyage. Cet essai offre une analyse intéressante sur les motivations et le résultat du mouvement pour les hommes et les femmes. Ces dernières ont longtemps été dans l'ombre. Pourquoi ? Lucie Azema répond à cette question s'appuyant sur divers faits historiques.

C'est un livre que je recommande à celles qui ne souhaitent pas mener une vie comme Pénélope et à ceux qui souhaitent découvrir les aventurières autrement.
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