L'autrice dénonce les recettes du développement personnel. Ces recettes qui sont censées nous aider à trouver des aides ou solutions à nos soucis "personnels" sans aucune nuance. Donc la solution est pour tous, donc universelle qui semble être le contraire de "personnel". Je comprends l'autrice, car pour avoir lu de nombreux livres à ce sujet, je trouve aussi qu'ils manquent de nuances et de préventions. Tout individu est unique ! Et donc les solutions sont également uniques. J'aime lire ces livres car ils m'aident à réfléchir sur ma propre vie mais pas plus.
Je suis aussi assez d'accord avec l'autrice qui souligne que les "solutions" que proposent le développement personnel aident surtout quand tout va bien. Devant les épreuves, il faut avoir la sagesse, la force et la qualité de savoir demander de l'aide.
Un livre qui met devant le bonheur, le SENS de la vie. Et là je pense que l'autrice a raison.
Merci à l'autrice pour ce message.
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Comment accéder au bonheur s'il ne dépend pas de notre volonté ? Comment en définir les contours ? Le bonheur réside-t-il dans l'acceptation de la réalité ou dans le refus de s'en satisfaire ? Tant de questions furent soulevées par cet épisode de souffrance.
Pour ceux qui se le demandent, rassurez-vous, j'ai fini par m'en sortir ; non pas grâce à des mantras chantés nue au clair de lune, mais grâce au ô combien décriés médicaments.
La découverte principale de mon étude est que ce que l'on perçoit et décrit souvent comme "naturel" chez les garçons n'est pas une manifestation de leur nature profonde, mais un mécanisme d'adaptation aux cultures qui exigent d'eux qu'ils soient forts, agressifs et compétitifs pour être considérés et acceptés come de "vrais" garçons.
de Judy Y. Chu
on ne naît donc pas homme, on le devient.
Le philosophe Pascal nous livre une analyse particulièrement intéressante de ce qui peut justifier un tel comportement : tant que l'on n'accepte pas sa mort, on se divertit pour ne pas y penser ; on se crée un "flot d'occupations" qui semble viser le bonheur mais qui ne sert en réalité qu'à éviter de penser à nous-même et à notre propre mort.
On ne choisit pas ce qui nous arrive dans la vie ou ce que les gens disent de nous, mais on peut choisir nos valeurs, et ce sont nos valeurs qui déterminent comment on réagit face à ce qui se présente dans nos vies.
Ainsi, la réussite se déguise en bonheur : on préfère acheter des biens qui ne nous rendent pas plus heureux, mais qui montrent notre succès au reste du monde, plutôt que de choisir ce qui nous rend heureux, mais qui n'est pas visible.