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Expert policier

Cet insigne est un peu comme un badge de police : il distingue les meilleurs lecteurs de romans policiers et de thrillers. D'Agatha Christie à Henning Mankell, de Simenon à C.J Box.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Trouille

Joe Egan a rencontré la mort, à 11 ans .C’était une jolie blonde glamour vêtue de noir .Elle venait chercher un voisin mais elle lui a dit en le quittant : « on se reverra » . Banal, on finit tous par la revoir un jour,la donzelle. Mais Joe Egan décide de lui échapper :de ville en ville , de femme en femme ,parfois clochard ,parfois prospère ,armé de son talent (fluctuant) au poker , sa vie ne sera plus qu’une longue fuite. Cet argument appartenant au genre fantastique (variante humoristique) est assez classique , donne ,dans cet ouvrage ,un récit rythmé ,souvent amusant mais tout de même très répétitif . Un peu décevant.
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Quand l'abîme te regarde

Un livre très différent de ce que je lis habituellement. Quand l'offre de masse critique est arrivée, j'ai hésité. Et puis le fait que l'auteur est l'ancien chef de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) et sait donc de quoi il parle, et en plus j'en connais un qui devrait aimer, j'ai répondu oui et j'ai été sélectionnée. Un grand Merci à Babelio et aux éditions Récamier pour cet envoi.



Les premiers chapitres ont accentué mon sentiment que ce n'était pas vraiment pour moi; Beaucoup de sigles et puis des messages codés sous forme de QR codes, je me suis dit: dans quoi suis-je partie, pour plus de 600 pages en plus.



Rassurez-vous, tout s'est très vite arrangé, et j'ai été prise dans l'histoire, les histoires devrais-je dire, même si tout est lié. On alterne entre deux temporalités. La première débute en 2021 où le Colonel de gendarmerie Rhino participe à l'enquête sur un cambriolage étrange, où l'un des voleurs ne lui est pas inconnu et lui révèle que son ennemi de toujours, Vuk, présumé mort est toujours vivant.

Et l'autre se passe à Sarajevo, pendant la guerre bosnio-serbe, où le jeune lieutenant Granier, pas encore surnommé Rhino assure des missions de reconnaissance pour l'ONU et assistera à des crimes affreux qui vont le marquer.



C'est l'histoire de la traque de Vuk par Rhino qui est l'axe principal de ce livre. A cela vont se greffer sans problème de cohérence ni de surcharge parce que le Vuk en question est mêlè à tout, complot de suprémacistes blancs, secrets de famille, révélations du passé.



L'histoire est parfois complexe, beaucoup de personnages que l'on retrouve dans le passé et le présent, avec la petite difficulté que représentent toujours les noms étrangers, surtout quand certains ont eu plusieurs identités. Mais ces personnages sont bien dessinés, complexes, et on s'y attache, enfin à la plupart. Même les personnages secondaires ne font pas que figuration et il y a a un vrai intérêt de l'auteur pour eux et leurs sentiments, leurs réactions aux évènements, leurs décisions qui vont avoir leur importance dans la traque.



J'ai regretté un petit coté surhomme dans le personnage principal, qui reçoit moultes coups par moments et se relève quasiment sans dommage, mais c'est le propre de ce genre de récit d'aventures, et cela n'est au final pas vraiment dérangeant.



Une lecture que je me suis surprise à dévorer passé un début un peu poussif (pour moi, parce que mon intérêt n'était pas encore éveillé, mais les évènements s'y enchainent très vite).

Mes pages préférées ont été celles de la jeunesse du héros et de ces mois passés en ex-Yougoslavie.



A noter que le livre se termine en Février 2023, au début d'une nouvelle guerre et de nouvelles tortures qui font dire à ce colonel que l'OCLCH n'est pas près d'être au chômage.
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Les Morsures de l'ombre

J'avais conclu ma dernière critique d'un bouquin de cette auteure en faisant part de mon incompréhension la plus totale vis-à-vis de ceux qui qui avait aimé "Ce que tu as fait de moi", histoire absolument glauque et révoltante. C'est à un léger degré moindre le même sentiment qui domine avec "Les morsures de l'ombre", récit malsain, aux rebondissements grotesques, aux personnages caricaturaux, à l'écriture d'une affligeante banalité. N'en jetez plus ! C'est désormais une évidence, les romans de Karine Giebel ne sont pas faits pour moi...
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Rentre avant la nuit

Encore une fois, l'autrice alterne les chapitres dans le temps avec ses différents personnages pour finalement qu'ils soient tous réunis à la même période.



Il y a donc, Tallulah, jeune mère de famille qui vit avec son petit copain et leur bébé chez sa mère, Kim.

Un soir, le couple va passer une soirée dans un bar et on ne les reverra plus.

Kim, après cette soirée, qui cherche toujours à savoir ce qu'est devenue sa fille et son gendre.

Sophie, autrice, un an plus tard, qui vient d'aménager avec son compagnon, nouveau proviseur d'un établissement scolaire et qui va faire la découverte d'un drôle de colis enterré proche de leur clôture.



L'autrice s'est faire monter le suspense. On sait qu'il s'est passé quelque chose, mais on ne sait pas quoi, à qui se fier, et le jonglage dans le temps est déstabilisant.

On est pas perdu puisque la date est bien indiquée à chaque chapitre mais à la fin de celui-ci, il faut attendre pour connaître la suite de la même période.

Sur la fin tout s'accélère puisqu'on passe sur deux périodes puis une seule.



Très bon thriller psychologique, très prenant.

Les nuits furent courtes car les cellules grises ne voulaient pas se coucher alors qu'elles étaient en pleine action ^^.

J'ai donc fait rentrer deux autres romans de l'autrice dans ma PAL.



Si vous ne connaissez pas cette autrice, je vous la recommande.

L'autrice indique qu'elle a écrit celui-ci durant le confinement et qu'elle a eu beaucoup de mal puisque confinée avec sa famille avant d'avoir son propre bureau ! Ben, c'est une belle réussite Madame Jewell !
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Le Seuil

Lorsque Tom Clearlake m'a proposé de découvrir Le seuil, son dernier roman j'ai tout de suite accepté avec plaisir, car même si l'auteur a l'habitude de me faire sortir de ma zone de confort, j'adore ses ouvrages où l'hémoglobine va couler à flots. Comme vous pouvez vous en douter, "Le seuil" ne va pas déroger à la règle ;-D



Dès les premières pages nous entrons dans le vif du sujet. Bruno Loubet, capitaine à la crim’ de Lyon va enquêter sur la disparition mystérieuse et inquiétante de sa fille. Ce flic à la carrière exemplaire était loin de se douter où aller le conduire cette enquête en sous-marin et découvrir dans quel pétrin sa fille s'était fourré



Lisant très peu de romans d'horreur, j'avoue toujours me régaler avec ceux de Tom dont la plume est assez sombre. C'est toujours captivant et addictif ! Alors que certaines scènes sont gores et que nous nous retrouvons proches de la nausée, j'avoue être comme hypnotisée et de limite en redemander. Tom, est-ce que vous faites finalement ressortir toute la noirceur que j'ai en moi et que je n'ose faire sortir ? 😉



J'ai trouvé l'histoire assez tordue, mais qui pourrait finalement par certains côtés paraître complètement crédible. Certains passages m'ont rappelé la série de films Saw que j'ai commencé à regarder à la fin de mon adolescence et qui arrivait à me donner des cauchemars.



Je tiens à remercier Tom Clearlake pour l'envoi de ce roman que j'ai adoré et que je déconseille aux âmes sensibles même si ça pourrait devenir un coup de cœur pour certaines comme ce fut mon cas 😉

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Emma

Bonjour,

Voici « Emma » de Jean Reno. Très belle découverte avec ce roman captivant et haletant. Nous suivons Emma, masseuse experte dans un centre huppé de thalassothérapie en Bretagne et en charge d’un invité VIP. Cette rencontre va bouleverser sa vie. Le personnage principal est très attachant et doit faire face à un passé douloureux, sa psychologie est particulièrement analysée. L’intrigue est passionnante, sans temps mort aucun, peuplée d’action, de suspense, de romance et d’espionnage. Un cocktail explosif très convaincant. L’écriture est fluide, percutante et visuelle. Les scènes d’action sont criantes de vérité. C’est le premier roman, parfaitement maîtrisé, de ce géant du cinéma dont je suis Fan. Une très belle réussite, j’ai adoré !

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L'ombre du prédateur

Le commentaire de Cathy :

Après " Sur un arbre perché ", roman que j’avais adoré, Gérard Saryan nous propose une suite avec la même enquêtrice, mais surtout nous retrouvons ce tueur en série aux méthodes qui m’avait beaucoup marqué.

Chaque année, plusieurs familles séjournent au lac de Lambecq à bord de leur camping-car.

Au matin le corps d’un adolescent est découvert crucifié sur une plateforme au milieu du lac, les villageois sont consternés.

Qui a pu commettre un acte aussi odieux ?

La sœur de la victime a disparu, a-t-elle été enlevée par l'assassin de son frère ?

La capitaine de police Agnès Demare est envoyée sur place afin de prêter main-forte aux gendarmes.

Ses faits et gestes sont relayés sur les réseaux sociaux par Jade, une célèbre influenceuse lilloise.

Pour ces deux femmes que tout oppose, une enquête tentaculaire commence.

La soif de vérité emporte Agnès et Jade dans un tourbillon où la proie n'est pas toujours celle que l'on croit.

L’auteur nous fait plonger au cœur de l’indicible avec une scène macabre dès les premières pages, je me suis laissé embarquer par cette intrigue pleine de rebondissements qui nous amène à un dénouement inattendu.

Je me suis facilement attaché à Agnès Demare, la capitaine de police qui en parallèle de cette affaire doit également supporter une séparation difficile avec son conjoint.

Le duo qu’elle doit former avec une influenceuse, dans le but de redorer le blason des forces de l’ordre, est plutôt surprenant, mais ça fonctionne, d’ailleurs au fil des pages, on s’aperçoit que la cohabitation entre les jeunes femmes à des avantages.

Ce roman est un vrai page turner, il m’a été impossible de laisser ma lecture de côté avant d’avoir tourné la dernière page, je viens de passer un excellent moment de lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Emmett Till : Derniers jours d'une courte vie

“Emmett Till : Derniers jours d'une courte vie” nous fait le récit d’un crime raciste qui eut lieu dans l'État du Mississippi en 1955, les assassins furent gracié, ce qui déclencha la colère des noirs et des antiracistes, ce crime est considéré comme un accélérateur du mouvement américain des droits civiques.



Le graphisme est assez classique, réaliste, avec une pointe de colorisation vintage, il parvient à nous immerger dans le Mississippi profond des années 50.



Le sujet est intéressant, mais j’ai trouvé la manière de l’aborder un peu légère, le récit se contente de raconter les faits, centré autour de la personnalité d’Emmett Till. C’est un sujet révoltant, une révolte que je n’ai pas ressenti en lisant ce livre, l’intérêt de l’histoire, ce n’est pas le fait divers en soi, mais plutôt comment un fait divers devient un fait de société.

Pour moi, cette bande dessinée passe à côté de l’essentiel, mon état d’esprit après cette lecture reste neutre, alors qu’il n’aurait pas dû.



C'est bien fait, édifiant, bien raconté, mais pas assez engagé, presque timoré.
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Le Tueur

Georges Markham un homme paisible pour ses collègues de travail a eu une enfance difficile après d'une mère prostitués qui le cédait pour quelques livres à des pédophiles.

Rabroué et humilié sans cesse par son épouse il trouve du réconfort dans les magazines pornos, puis un jour un vendeur lui propose des vidéos de snuff movies , il aime voir ces garces humiliées et tuées. L’élément déclencheur qui va le faire passer à l'acte, c'est l'annonce de son prochain licenciement par la DRH de son entreprise : il va se venger de toutes ces garces. Il tue alors et viole Géraldine O'Leary une serveuse d'un bar à vin.

L'enquête est confiée à l'inspectrice Kate Burrows.



Une enquête qui a beaucoup de mal à démarrer et qui piétine alors que de nouveaux meurtres surviennent, la police n'ayant ni indice ni témoin hormis l'ADN du tueur. Un tueur très rusé.



Certes au début il était nécessaire de suivre la vie privée du tueur pour comprendre ce qui se passe dans sa tête et ce qui la conduit à ces actes. Mais dans la suite du récit cette vie privée prend trop de place et l'on a droit à de nombreuses redondances.



Mais l'autrice ne s'arrête pas là, en effet elle s'étende également sur la vie privée de l'inspectrice, ses problèmes avec son ex mari, ses problèmes avec des collègues macho, ses problèmes avec sa fille, puis sa relation avec le père d'une des victimes, un caïd du milieu qui au fil des paragraphes tourne à la niaiserie.



Ces deux parties impactent largement et sérieusement une enquête qui n'avance pas. Quand au dénouement même s'il est surprenant concernant le tueur, il s'avère pour les enquêteurs plutôt décevant.



Un récit qui aurait gagné en crédibilité si l'on avait eu environ deux cent pages de moins.




Lien : https://imaginaire-chronique..
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Les thés meurtriers d'Oxford, tome 5 : Tôt ou ta..

5e tome des aventures de Gemma et Dieu sait qu'elle va en vivre !

Mais pour moi, les vraies héroïnes de cette série sont Muesli et les vieilles chouettes. Je les trouve drôles et attendrissantes. C'est souvent grâce à elles qu'il y a un rebondissement dans l'histoire, un regain d'intérêt dans ma lecture. Pour moi, Gemma et l'enquête ne sont que secondaires, juste pour donner un fil conducteur.

Donc j'ai bien aimé ce tome où les vieilles chouettes sont plus présentes que dans le précédent et où elles accomplissent mille prouesses. Et bien-sur, j'ai adoré les pitreries de Muesli et son comportement tellement...félin !
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Ils étaient quatre à table

Après avoir passé des années et des années à consacrer mes lectures uniquement à des récits policiers issus de plumes d’auteurs francophones, je me remets, lentement mais sûrement, à goûter à des traductions (pas toujours très respectueuses du texte original) de récits en langues étrangères.



Bien évidemment, mon goût pour la littérature d’antan n’ayant pas diminué, c’est encore et toujours à travers des textes d’autrefois que cette redécouverte se fait chez moi.



Après avoir dévoré les aventures de Lord Peter de Dorothy L. Sayers, d’avoir goûté à Agatha Christie, d’avoir rechigné sur Rex Stout, je me frotte maintenant à un autre monument de la littérature anglo-saxonne policière : John Dickson Carr.



Et comme j’aime toujours autant découvrir les auteurs à travers leurs personnages récurrents, j’ai choisi d’aller à la rencontre de Sir Henri Merrivale, un enquêteur amateur, ancien avocat et médecin à l’embonpoint respectable.



J’aurai volontiers découvert Henri Merrivale via sa première enquête (sur 22), « La maison de la peste », mais c’est finalement le titre « Ils étaient quatre à table » qui m’a fait de l’œil, car j’aime ce genre de titres.



« Ils étaient quatre à table/Death in five boxes » fut publié en 1938 (45 en France) et signé par un pseudonyme de l’auteur : Carter Dickson. Il s’agit de la 8e enquête de Sir Henri Merrivale.

Le Docteur Sanders est arrêté, un soir, en pleine rue, par une jeune femme qui lui demande de l’accompagner dans un appartement où se trouver son père pour lequel elle s’inquiète. Sanders finit par accepter et, dans le salon de l’appartement, il découvre quatre personnes empoisonnées autour d’une table. L’une d’entre elles est morte, mais d’un coup de poignard, les autres devraient s’en sortir… Les enquêteurs devront déterminer qui a tué, qui a empoisonné, et comment, étant donné que personne ne semble être entré dans l’appartement à part les 4 convives…



Si « Ils étaient quatre à table » est une enquête de Sir Henri Merrivale, celui-ci n’apparaît qu’assez tardivement, laissant la vedette, dans la première partie de l’histoire, au docteur Sanders, qui l’accompagnera d’ailleurs jusqu’au bout de l’affaire.



J. D. Carr nous propose une intrigue à tiroir, quelque peu tarabiscotée puisque chaque convive est retrouvé avec des objets étranges dans les poches et tous semblent mentir sur certains points de leurs déclarations. Qui a assassiné l’hôte ? Pourquoi ? Comment les verres ont-ils été empoisonnés alors que tous les protagonistes assurent que personne n’a pu le faire ? C’est ce que parviendra, bien sûr, à déterminer Henri Merrivale.



L’apparition de Henri Merrivale dans le récit est assez cocasse et vaut à elle seule (ou presque) la lecture de ce roman policier dans lequel l’auteur n’hésite pas à rajouter quelques touches d’humour, notamment par l’intermédiaire de l’excentricité de son personnage principal.



Mais J. D. Carr mélange également les sous-genres du roman policier avec un semblant de crime en huis clos, des victimes pas toutes si innocentes que cela, et une vengeance venue du passé, et une sorte de whodunit à 3 suspects…



Au final, un roman policier plaisant à lire, mettant en scène un personnage à la fois amusant et irritant, mais toujours atypique.
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Le Réseau Corneille

Les dix journées qui précèdent le débarquement en Normandie (28 mai – 6 juin 1944) voient d’intenses sabotages perturber les communications ferroviaires, routières et téléphoniques freiner les actions allemandes. Résistants et agents anglais concertent leurs sabotages et sont pourchassés par l‘armée allemande et la Gestapo.



Un central téléphonique en Champagne est essentiel pour relier Rommel à Hitler et pour coordonner les occupants.



L’histoire enseigne que pendant que les hommes font la guerre, les femmes font le ménage, et les services britanniques proposent de nettoyer le central téléphonique en fournissant une équipe de six « techniciennes de surface ».



Le réseau Corneille est ainsi constitué, entrainé, parachuté, hébergé, transporté, infiltré au cœur du central. Mais les services allemands pénètrent un réseau de résistants …



Véritable roman de cape et d’épée, cet ouvrage valorise l’action méconnue des femmes au sein ses services « actions » et rappelle qu’aucune d’entre elles n’est décorée de la Military Cross car dynamiter, c’est « faire le ménage », et donc une « activité d’ordre civil » méritant une MBE.

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Pigalle, 1950

Pour quelqu’un comme moi, née en 1951, ayant vécu pendant trente ans dans les quartiers populaires de Paris … que vous dire ?

Nostalgie … revoir ces vues de Paris dans de superbes planches en noir et blanc, très précises, avec des jeux d’ombres remarquables mettant en valeur les Grands Boulevards, les cabarets, les entrepôts le long de la Seine, les bistrots et les bougnats, les hôtels de passe (ou pas) plutôt sordides, le parc des Buttes Chaumont … le Paris de mon enfance !

Je retrouve « l’atmosphère » avec ces jeux d’ombres et de lumières qui a fait les beaux jours du cinéma des années d’après guerre.

Les dessins mettent aussi en valeur, les personnages qui sans être de simples caricatures laissent deviner leurs personnalités, le beauté du corps des filles. Tout est élégant, vivant, détaillé tout en restant simple au travers du mélange du blanc et du noir.

À l’opposé, le scénario s’englue dans un pseudo roman noir laissant peu de chance à un homme simple et naïf dans ce milieu de la nuit. Le clin d’œil final redonne tout de même un peu de saveur à l’histoire.

Les dessins auraient mérité d’accompagner un scénario plus travaillé !

Merci monsieur Arroyo pour ces portraits.

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L'énigme de la chambre 622

Joël Dicker et moi c'est une histoire bizarre, je veux à tout prix faire partie du voyage, je m'accroche, j'essaie de me persuader que c'est exactement ce qu'il me faut, que ça va être génial mais...



Il est fort l'Ecrivain (ben oui, avec une majuscule évidemment) mais il a le coeur brisé et se réfugie dans un palace à deux heures de Genève pour se concentrer sur son nouveau roman, parsemé d'anecdotes sur son éditeur récemment décédé.

Il y rencontre Scarlett et ils découvrent qu'un meurtre à été commis dans ce palace des années plus tôt. Le duo d'enquêteurs amateurs vont petit à petit démêler les noeuds et remonter le temps.



J'ai apprécié la double temporalité, moins les va et vient ("quinze ans plus tôt", "la veille du meurtre", "trois mois avant" etc) qui finissent par lasser et perdre en fluidité de lecture.

Dans l'ensemble j'ai bien aimé, curieuse d'enfin savoir qui avait été assassiné, car c'est là tout l'intérêt de ce livre, des centaines de pages défilent, on découvre des personnages, leur vie, leurs destins croisés mais on ne sait toujours pas le plus important.

Et c'est le drame, 100 pages avant la fin on comprend tout et j'ai trouvé ça tellement ridicule... un gag en guise de dénouement...



Vous savez le pire? Je continue à acheter tous ses romans, je suis un peu maso.
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Le sang d'Ossian

chronique de Flingueuse : Les Lectures de Maud pour Collectif Polar

Une très belle promenade en Ecosse, le lecteur découvre des endroits merveilleux, des descriptions qui nous immerge de suite dans les lieux sublimes. L’ambiance est très bien décrite. Les légendes et histoires ancestrales embarquent le lecteur dans un autre temps, une autre vie. Les croyances et superstitions sont à l’honneur. Ces récits nous en apprennent beaucoup sur les lieux des scènes macabres à venir.

L’inspecteur Mackintosh va user de subterfuges afin de démêler ce sac de nœuds. Son histoire et son passé sont liés à ces lieux. Un personnage qui reste plutôt dans l’ombre et dans ses pensées. Que va-t-il se passer lorsqu’il va découvrir le pot aux roses ?

Une fin d’enquête que l’on devine, une conclusion évasive. Ce livre est plutôt à prendre comme un roman fantastique avec en toile de fond une polar, et non l’inverse.

Autant j’ai été happé par la partie récit des lieux, des mystères et l’Histoire des Highlands, je n’ai pas du tout convaincu par la partie enquête, mise en arrière-plan et qui ne tient qu’à un fil. Mais par contre j’ai été fasciné par le projet meurtrier en lui-même, de son plan, son recrutement, son déroulé, le timing…

Une plume efficace, fluide qui emporte le lecteur dans les profondeurs de l’Histoire, mettant en avant la culture et l’Histoire de l’Ecosse. Une lecture mitigée mais pour autant agréable, la découverte des Histoires de l’Ecosse, de leur passé Viking, m’a beaucoup plu.

Je remercie les éditions pour leur confiance

Version lue : Numérique
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