Nathan [corriger]

Fan de l’histoire de Perséphone et Hadès, moi ? Oh que oui, je ne me lasse jamais de cette histoire et de ses réécritures ! Le petit plus esthétique dans ce roman, c’est la couverture cartonnée dont le décor est bien travaillé et représente vraiment l’histoire qu’on retrouve à l’intérieur.



Nous découvrons une histoire revisitée d’une manière assez différente de ce qu’on peut lire habituellement. J’ai d’ailleurs été déstabilisée par cet Hadès créatif, mais trop doux, parfois un peu trop fleur bleue à mon goût. Quant à Coré, je l’ai trouvé détestable à de nombreux moments, il ne pense qu’à son envie de pouvoir, et sa petite personne.



Il y a peu de dieux que j’ai apprécié lors de cette lecture, ils m’ont tous parus « vilains ». Mais j’ai tout de même adoré Styx et ses échanges avec Hadès et Perséphone.



Contrairement au mythe qu’on connaît habituellement, Perséphone n’a pas été enlevée par Hadès mais elle s’y est rendue volontairement dans le but d’éviter un mariage arrangé par ses parents. J’ai aimé cette lecture pour ce qu’elle évoque tel que l’égalité homme / femme, l’abus des parents (en jouant sur la culpabilité par exemple), etc.. Mais globalement, j’ai eu du mal à accrocher avec l’ensemble des personnages.
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Avec sa très belle couverture épaisse et reliée ainsi que ses couleurs chatoyantes, difficile de passer à côté d’un si bel ouvrage. Et à l’intérieur, ce n’est qu’émerveillement.



Riz Reyes et Sara Boccaccini Meadows ont choisi quinze plantes et vont y consacrer deux doubles-pages à chacune pour nous parler de leurs pouvoirs. Il s’agit d’espèces de notre quotidien : la tomate, la citrouille, l’orchidée, les narcisses etc.. Elles parleront facilement au lectorat. La plante est d’abord illustrée, décortiquée selon ses caractéristiques et on retrace son histoire. On la retrouve ensuite « en famille » avec d’autres plantes de son espèce (qui sont parfois très surprenantes car inattendues). Il y a aussi des anecdotes et des ateliers pratiques comme le mode opératoire pour faire pousser son propre pommier (avec beaucoup de patience !). Les illustrations à l’aquarelle sont splendides, un vrai régal pour les yeux.



Cet album est une pépite, un beau-livre sur lequel on aime revenir régulièrement. Un titre qui inspire, qui nous donne envie de prendre le temps et de se pencher sur la nature qui nous entoure, elle a temps à nous offrir ! Sur ce, je vais aller faire pousser mon pommier !
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C'est un livre qui se lit bien, et en tant que "saga", retrace la vie d'une famille à travers les générations de 1969 à 2026, avec des ellipses. J'ai eu le même ressenti que tel que lu dans certaines critiques ici, je ne me suis pas suffisamment attaché aux personnages, ce qui est regrettable quand il s'agit d'une saga.

A chaque chapitre son personnage et son époque, correspondant à un grand événement de l'histoire de France ou du monde. Je trouve ce procédé intéressant. Cependant j'ai parfois trouvé le propos attendu, comme pour le chapitre avec les attentas du 13/11 où forcément 2 membres de la famille devaient se rendre au Bataclan, et un autre était dans un des bars touchés. Le chapitre sur le Covid m'a ennuyé, quand toute la famille débarque de nuit dans la chambre du grand-père qui est dans un centre médicalisé (j'ai trouvé ça cliché).

J'ai finalement préféré les chapitres où les personnages étaient enfants ou adolescents et qui étaient portés par des sentiments intenses.

L'avant-dernier chapitre nous emmène en 2026, au coeur d'une tempête due au dérèglement climatique. Je trouve cela audacieux de nous transporter dans ce futur proche qui nous pend au nez.

Le dernier chapitre très réussi revient au commencement de cette famille, et on découvre comment s'est réellement déroulée la rencontre entre les doyens de la famille, Emilio et Catherine.

Un roman parfois inégal, mais agréable à lire cependant.

Je ne sais pas non plus pourquoi ce roman est classé en jeunesse, il est tout public.