On connait tous, ou presque, le concept classique des guildes dans les récits de fantasy. Un héros, des compagnons tantôt dotés de magie, tantôt des créatures légendaires et pourquoi pas un représentant religieux et le tour est pour ainsi dire joué. Objectif : dézinguer les vilains monstres qui ruinent la paix dans les différents royaumes.
Dans ce genre de contexte, pas facile de se différencier de la mêlée. Toutefois, Pamila arrive, ni vue ni connue, avec une idée qui sort des sentiers battus. Pour amener de la lumière sur le monde, il faut certes tuer des bestioles improbables, mais aussi - et surtout - cartographier chaque nouvelle région. Chaque zone découverte et répertoriée ne peut plus être habitée par des démons. Comment ? Pourquoi ? C’est la magie. Simple, mais ça se tient.
Un peu comme quand on nous apprend qu’on ne peut plus avoir peur de quelque-chose qu’on connait. Logique. Ce qui avant n’était qu’un grand trou noir sur un plan devient subitement montagnes et vallées, cours d’eau et forêts verdoyantes... même les grottes sont reproduites pour ne plus être malfaisantes. Mais il est un lieu dont nulle n’est jamais revenu. Un endroit jamais cartographié. Et c’est là que nos nouveaux héros veulent se rendre !
Avec un graphisme somme toute assez classique, un peu balbutiant dans les proportions anatomiques (les têtes semblent un peu trop grandes pour les corps) et une petite héroïne juste à croquer tant elle est choupinette : Pamila se lance dans l’aventure pour une courte série en trois tomes. L’une des marques de fabrique de Komikku qui nous gratifie souvent de courtes séries qui font mouche avec de temps en temps des plus longues œuvres qui sont souvent de purs régals comme “King of Ants” ou “Gift +/-” que je vous recommande chaudement !
Alors, en avant mauvaise troupe ! Direction : la cité abandonnée d’Amsterm !
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