Le Lombard [corriger]

Je n'ai pas aimé la lecture de ce tome 1 des aventures du convoyeur. Je trouve que la lecture n'est pas fluide. On a plusieurs histoires qui se chevauchent et comme c'est un tome d'introduction, on n'a pas toutes les réponses à nos questions.

Une lecture un peu laborieuse.

Très gros coup de cœur pour cette bande dessinée incroyablement bien faite, pédagogique et rigolote comme tout, signée l'extrêmement talentueuse Marie Dubois.



L'autrice et dessinatrice aborde avec un ton croustillant, incroyablement démoralisant, les plus et moins grands tracas que nous rencontrons, nous, petites filles, ados, jeunes femmes, adultes. Sont passés au peigne fin, à l'ironie bienveillante et au crayon tricolore : les règles, la puberté qui fait de notre corps un inconnu pendant un temps, l'acceptation de soi, l'orientation sexuelle, le harcèlement à l'école parce qu'on est un peu trop comme si, pas assez comme ça. Et tant d'autres choses, encore.



Pour nourrir et illustrer, avec encore plus de recul, ses propos, Marie Dubois convoque des autrices féministes comme Titiou Lecoq et Mona Chollet, des podcasteuses comme Victoire Tuaillon du "Cœur sur la table", des témoignages de jeunes gens qui cherchaient des réponses à leurs questions, aux injustices qu'ils vivaient. Autant de références qui nous font comprendre que nous ne sommes pas seul.e.s à vivre ceci, à ressentir cela.



Je me suis régalée à la lecture de chacune de ces planches rose, jaune et bleu, de ces petites blagues, de ce chat-confident, de ces mots tellement rassurants qui marchaient comme des pansements sur de mauvais souvenirs. J'ai reconnu celle que j'étais dans certaines situations représentées et j'ai regretté de ne pas avoir eu cette BD dans ma bibliothèque lorsque j'étais au collège, au lycée. Elle est arrivée entre mes mains à l'âge adulte, à un moment où les années avaient fini par me faire comprendre l'importance de la sororité dans cette société dominée par le patriarcat, celle de bien s'entourer. Comprendre aussi à quel point les poils, les sautes d'humeur dues aux règles, les moqueries des autres, les récréations passées seules, n'étaient pas les choses les plus graves du monde. Je sais que j'offrirai cette BD aux filles de mes amies, mais aussi - et surtout, je crois - à leurs fils.



Merci Babelio et aux éditions Le Lombard pour cette lecture extraordinaire, pour ce cadeau !

« Thorgal, tome 20, la marque des bannis » se montre quelque peu décevant.



L'histoire débute plutot bien mais sans Thorgal s'essouffle assez vite, le jeune Jolan faisant figure de second choix d'autant plus que ses pouvoirs surnaturels ne se sont pas encore manifestés.



Kriss de Valnor endosse toujours le rôle de la « méchante » avec des seconds couteaux byzantins à ses cotés...



Plus gênant, le graphisme de Rosinski, plutot laid qui ne met pas en valeur cette aventure qui était pourtant à la base prometteuse !


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