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Ultramarins

Bon je l’ai lu car quelqu’un de ma famille l’avait lu, et je ne m’attendais à rien. Au vu du style de ce livre je n’espérais pas aimer et je n’ai pas été surprise durant ma lecture.

🛳

L’histoire est assez plate, sans actions, et bien qu’on nous intègre dans les pensées de la capitaine du bateau, j’ai trouvé le récit très impersonnel, on ne sait même pas son prénom et je n’avais vraiment pas l’impression d’être proche du personnage principal. Le fait qu’on nous laisse dans le flou participe au côté mystérieux et un peu onirique du récit néanmoins c’est dommage qu’on ne s’attache pas aux personnages.

🛳

L’équipage est vraiment survolé, en même temps sur le peu de pages du livre, difficile d’approfondir quoi que ce soit. J’ai d’ailleurs trouvé bizarres certains comportements de la capitaine vis-à-vis des hommes du bateau (réflexion sur leur vie privée et leur sexualité ?!)

🛳

Le tout est plutôt absurde. Je n’ai vraiment pas tout compris, et je n’ai pas particulièrement passé un bon moment de lecture. Ça me conforte dans l’idée que ce style ne me convient pas.

🛳

En bref, si ce genre de livre est votre style, que vous aimez quand on ne comprend pas tout ce qui se passe, avec une plume assez simple et le tout dans un roman court, alors foncez. Sinon, passez votre chemin. Je pense que ce livre est assez particulier et vise un lectorat bien précis.

Après si vous voulez faire de nouvelles découvertes vous pouvez toujours essayer .
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Infini : L'histoire d'un moment

Avec la contradiction frappante entre le titre et le sous-titre (Infini, l'histoire d'un moment), Josipovici indique d'emblée qu'il s'agit d'un texte qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre. Et en effet, le récit du serviteur Massimo sur la vie de son ancien patron aristocratique Tancredo Pavone vous induit constamment en erreur. Un intervieweur inconnu interroge Massimo à propos de Pavone, même si l'intention de l'intervieweur n'est pas claire. Et Massimo lui-même perd constamment le fil, se tait à chaque instant et prétend ne rien comprendre à Pavone. Il est donc remarquable qu'entre-temps, tout en répondant aux questions de l'intervieweur, il reproduise textuellement les très longs monologues que Pavone lui a adressés. Et avec une technique que Josipovici devait clairement à W.G. Sebald – Massimo cite constamment « il disait », parfois quatre ou cinq fois par page – il donne l'impression qu'il s'agit d'une représentation fidèle, alors qu'il est également clair que Massimo n'est peut-être pas un narrateur aussi fiable. Et une autre contradiction : des paroles de Massimo, nous pouvons involontairement conclure que Pavone était un excentrique, têtu et très misanthrope, mais la relation entre le serviteur et son patron ressemble de plus en plus à un lien d'amitié étroit, surtout vers la fin. Et l’insupportablement arrogant Pavone s'avère être une personne fragile. Et encore une chose : Pavone débite sa bile sur l’évolution de la culture occidentale, mais est lui-même un compositeur de musique d’avant-garde largement reconnu. Et même si Pavone ne jure que par une culture élitiste et mène un style de vie aristocratique, il semble particulièrement frappé par la culture de la tribu Ibe en Afrique de l'Ouest et des monastères bouddhistes au Népal. Et je pourrais continuer comme ça. Il est désormais clair que Josipovici mets le lecteur sans méfiance à l’épreuve avec les aspects métatextuels de ce mince livre. Même si je ne suis pas fan de tant de tour de passe-passe (donc seulement 3 étoiles), je dois admettre que c'est impressionnant.
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Imelda

Imelda est une jeune orpheline adoptée par Sir Robert Affleck, elle a une force primitive qui émane de sa personne, une sensibilité qui colle avec son teint de poupée de cire.

Elle débarque dans le Berwickshire au sein d’une famille peuplée par deux frères : Hubert et Franck qui se fait également appeler « SuperBo » et qui cultive une fascination pour la mycologie. Pour l’histoire, il est question d’un mariage entre Imelda et un des frères, une union qui est mise à rude épreuve par la fourberie familiale.



De prime abord, cette lecture paraît somme toute très soutenue grâce au langage grandiloquent, il est très plaisant d’enchaîner les phrases et d’en tourner les pages. L’histoire est attrayante, palpitante. La première partie est constituée d’un échange de lettre, la seconde du récit des événements selon SuperBo, la troisième partie est le point de vue de Sir Robert Affleck qui vient contrebalancer voire contredire les dires de SuperBo. Nous voilà donc comme des lecteurs perdus face à ce double récit contradictoire. Il faut pousser jusqu’à la postface pour démêler le vrai du faux et c’est carrément jouissif !



Imelda représente l’histoire de la dualité qu’elle soit dans la vie entre chance / malchance, vérité / mensonge, que dans une famille entre deux frères aux antipodes, entre des membres de famille vicieux. Si on s’attarde sur la symbolique des prénoms des personnages par exemple, il est possible d’entrée de jeu de dévoiler les faux semblants et d’éclairer le fallacieux. Qui détient la vérité ?



Un livre qui mérite une deuxième lecture pour gagner en clairvoyance et savourer la vérité qui se dessine sous nos yeux, à travers les lignes et les mots. Adoré !
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