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J.-C. Lattès [corriger]

Maison d`édition française, les éditions Jean-Claude Lattès (JC Lattès) ont été créées en mai 1968 par Jacques Lanzmann et Jean-Claude Lattès. La parution de livres d`actualité était alors la priorité. Aujourd`hui, diverses collections sont présentes, permettant un large catalogue, des Beaux-Livres aux Aventures de la connaissance en passant par la littérature française et étrangère.

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Le paon

Vous la connaissez peut-être sous le nom de Jack Parker, en tout cas c'est avec cette identité taillée sur mesure qu'elle s'est frayé un chemin dans le monde de la littérature. Un nom masculin à consonance américaine, avec des références qui lui sont propres, et pourtant ce nom d'emprunt est loin de révéler sa véritable personnalité.



Et justement, l'autrice va nous parler de son prénom et de cette identité avec laquelle elle a dû apprendre à coexister : Taous, autrement dit Paon en Kabyle.



C'est à travers cet animal totem qu'elle va se livrer, toujours avec ce franc-parler qui lui est propre et sans s'épargner. Elle partage avec nous ses réflexions sur ses origines maghrébines, son parcours pour s'accepter, sa relation avec ses parents, les difficultés de son enfance marquée par le harcèlement scolaire, et sa construction en tant qu'être à part entière. Mieux encore, les remises en question qu'elle a dû amorcer, car cette dernière a une véritable capacité à se remettre en question, va la rend d'autant plus inspirante et touchante.



Le paon ne cessera de nous interpeller par son cri disgracieux, car bien présent dans cet essai, il est le médium à travers lequel Taous Merakchi s'exprime pleinement.
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Le roi n'avait pas ri

Eh bien, si le roi n’a pas ri, moi si ! Assise sous le châtaignier avec Triboulet, j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écouter se souvenir et se raconter. Ainsi l’auteur nous offre une réjouissante galerie de portraits, parfois grotesques mais toujours fondamentalement humains.

Nous sommes parmi le petit peuple de la cité royale de Blois où Triboulet voit le jour dans un corps tellement tordu que ses chances de survie sont quasi nulles ; et à qui, de ce fait, on ne prend pas la peine d’attribuer un nom. Mais l’opiniâtreté et le sens de la justice n’étant pas les moindres de ses qualités, il va, au gré de rencontres plus ou moins heureuses, faire la connaissance du fou du roi Louis le douzième et prendre place auprès de celui-ci avec marotte et bonnet à grelots.

Bouffon, mais loin d’être sot, son verbe fleuri et son sens de la répartie le rendront indispensable au monarque et honni de presque toute la cour.

Il verra grandir et accéder au trône, François, premier du nom ; avec lui aussi il aura la lourde charge d’amuser le puissant souverain sans jamais le vexer.

Des décennies à lancer ses piques sur toutes les cibles possibles, jusqu’à la dernière… celle où le roi n’a pas ri ! Et Triboulet avec une ultime pirouette va sauver sa tête ; car ses farces, sa faconde n’ont été animées que par une seule chose : son puissant instinct de survie.

Finalement au-delà des questions philosophiques que le rire soulève, une idée parcourt le livre en filigrane : la dérision est un remède qui permet de résister à la folie du monde, et dans le sillage d’Érasme, de se moquer de ceux qui le dirige.



Roman lu en 2022 pour le Prix des Lecteurs Littérature 2022 du Livre de Poche et avis rédigé au même moment ; en juin 2024, je pourrais ajouter : toute ressemblance avec… Voilà, voilà...
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Les loyautés

Roman choral qui nous place tour à tour du point de vue de Hélène, qui a remarqué qu'un de ses élèves, Théo, allait mal, et s'évertue à vouloir faire un signalement -en vain, ledit Theo, son ami Max (je crois - je n'ai pas trop la mémoire des noms des personnages), la mère de Max, Cécile.



Alors en effet, Hélène a vu juste et Théo va mal. On est clairement dans une situation de maltraitance, mais davantage psychologique, en fin de compte, c'est assez particulier, ce que vit Théo, pris en otage du divorce de ses parents.



Le drame sera-t-il évité ? C'est frustrant, on l'ignore !



Je n'ai pas accroché plus que ça, le sujet est sérieux, grave, même, mais en même temps, je n'ai pas forcément trouvé les personnages très crédibles. Les situations oui, mais les personnages pas vraiment. Pareil pour les effets de l'alcool décrits par l'auteure, ça ne sonne pas très vrai. De mon point de vue en tous cas. Bref, je n'ai pas réussi à accrocher.
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