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Fayard [corriger]

La maison d`édition Fayard a été fondée en 1857 par Joseph-François Arthème Fayard. La maison introduisit en France l`édition populaire d`auteurs vivants, en publiant les œuvres d`Alphonse Daudet en fascicules à 5 centimes pièce. Les collections sont diverses et regroupent biographies, essais, études de civilisations, et même dictionnaires.

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Le Tueur

Georges Markham un homme paisible pour ses collègues de travail a eu une enfance difficile après d'une mère prostitués qui le cédait pour quelques livres à des pédophiles.

Rabroué et humilié sans cesse par son épouse il trouve du réconfort dans les magazines pornos, puis un jour un vendeur lui propose des vidéos de snuff movies , il aime voir ces garces humiliées et tuées. L’élément déclencheur qui va le faire passer à l'acte, c'est l'annonce de son prochain licenciement par la DRH de son entreprise : il va se venger de toutes ces garces. Il tue alors et viole Géraldine O'Leary une serveuse d'un bar à vin.

L'enquête est confiée à l'inspectrice Kate Burrows.



Une enquête qui a beaucoup de mal à démarrer et qui piétine alors que de nouveaux meurtres surviennent, la police n'ayant ni indice ni témoin hormis l'ADN du tueur. Un tueur très rusé.



Certes au début il était nécessaire de suivre la vie privée du tueur pour comprendre ce qui se passe dans sa tête et ce qui la conduit à ces actes. Mais dans la suite du récit cette vie privée prend trop de place et l'on a droit à de nombreuses redondances.



Mais l'autrice ne s'arrête pas là, en effet elle s'étende également sur la vie privée de l'inspectrice, ses problèmes avec son ex mari, ses problèmes avec des collègues macho, ses problèmes avec sa fille, puis sa relation avec le père d'une des victimes, un caïd du milieu qui au fil des paragraphes tourne à la niaiserie.



Ces deux parties impactent largement et sérieusement une enquête qui n'avance pas. Quand au dénouement même s'il est surprenant concernant le tueur, il s'avère pour les enquêteurs plutôt décevant.



Un récit qui aurait gagné en crédibilité si l'on avait eu environ deux cent pages de moins.




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Les souvenirs viennent à ma rencontre

L'autobiographie de cette immense personne qu'est Edgar MORIN, dans laquelle il raconte une vie d'une grande richesse, porte un regard toujours très fin sur notre temps. Ce n'est pas une accumulation chronologique puisque, justement, ces souvenirs ne sont pas rangés dans cet ordre, mais incitent toujours le lecteur à réfléchir.
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Lapvona

Lapvona de Ottessa Moshfegh nous plonge dans un univers médiéval sombre et grand-guignolesque, où la violence et l’avidité règnent en maîtresses. Le récit nous suit Marek, un jeune garçon difforme et maltraité, qui trouve un réconfort fragile auprès de sa nourrice aveugle, Ina. La bascule de son existence, provoquée par l’accident mortel qu’il cause, le conduit de la misère au luxe décadent sous la tutelle du seigneur Villiam, en plein cœur de la sécheresse et de la famine qui frappent Lapvona.



Le début du roman m’a captivée par son atmosphère brutale et oppressante. La violence omniprésente crée une ambiance unique qui, à mes yeux, enrichit le récit et donne une profondeur aux personnages et à leur environnement. Toutefois, cette même violence, initialement intrigante, devient rapidement excessive. À mi-parcours, le choc se transforme en lassitude, chaque scène violente perdant progressivement son impact. Le roman semble tomber dans le piège du « choquant pour choquer », ce qui a fini par émousser mon intérêt.



Un autre point qui m’a déçue est la superficialité du traitement des dilemmes moraux et des critiques sociales. Moshfegh esquisse des thèmes potentiellement riches et complexes, mais ne les approfondit jamais véritablement. On sent une intention de sonder la cruauté humaine et les conflits éthiques, mais ces réflexions restent en surface, sans développement ni résolution. Cette superficialité laisse une impression d’inachevé, comme si le roman n’allait jamais au bout de ses ambitions.



En conclusion, Lapvona est un roman qui avait le potentiel d’être un chef-d’œuvre avec ses prémisses fascinantes et son cadre original. Malheureusement, la surenchère de violence et le manque de profondeur des thèmes abordés ont réduit mon enthousiasme. C’est une lecture qui pourra plaire à certains par son audace et son ambiance unique, mais qui, pour moi, est restée trop en surface.
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