Portrait de
Wangari Maathai, Prix Nobel de la Paix 2004
[Source :
documentation France 3] le Prix Nobel de la Paix 2004 a été attribué à la militante écologique kenyane
Wangari Maathai. Portrait de cette femme exceptionnelle qui fut ministre de l'
environnement du Kenya et créa le Mouvement de la Ceinture Verte. Cette
organisation a depuis
planté 30 millions d'
arbres dans toute l'Afrique. Sonore
Wangari MAATHAI :"C'est incroyable....
Ce n'est pas le courage qui permet de gagner une bataille mais la persévérance.
Ce sont ces expériences de l'enfance qui forgent notre personnalité et guident nos pas tout au long de la vie. Chacun de nous est le produit des odeurs, des saveurs, des sons, des couleurs avec lesquels il a grandi et, de l'air que l'on respire à l'eau que l'on boit en passant par les aliments et épices dont on se nourrit, tout détermine ce que l'on devient. Quand le monde qui nous entoure évolue à une telle allure que plus rien ne nous raccroche à nos souvenirs d'enfance, c'est une part essentielle de nous-même qui nous échappe. Alors, on fouille sa mémoire pour retrouver les sensations anciennes.
L'avenir de la planète nous concerne tous, et il est du devoir de chacun de la protéger. Et, comme je le disais aux forestiers et aux femmes, il n'y a aucun besoin de diplôme pour planter un arbre.
A la maison, nos parents nous apprenaient les noms kikuyu des montagnes, des rivières et des régions, mais nous devions les oublier en franchissant les portes de l’école, où seuls avaient cours les noms coloniaux, forcément les bons puisque ce sont ceux que nous utiliserions aux examens. Ce phénomène a désorienté beaucoup d’Africains, et à ce jour, nous en sommes encore à gérer cette double réalité et à chercher nos repères dans un univers où s’entrechoquent tant de discordances.
A ce jour, je reste persuadée que l’option qui consiste à faire confiance à son prochain et à adopter une attitude positive à l’égard de la vie et de ses semblables est la plus saine qui soit, non seulement pour parvenir à une certaine sérénité, mais aussi pour faire bouger les choses.
A ce jour, je reste persuadée que l'option qui consiste à faire confiance à son prochain et à adopter une attitude positive à l'égard de la vie et de ses semblables est la plus saine qui soit, non seulement pour parvenir à une certaine sérénité, mais aussi pour faire bouger les choses.
La paix sur Terre dépend de la capacité à protéger notre environnement.
« Les citoyens des pays démocratiques ont souvent du mal à imaginer ce que peut être la vie sous un régime autoritaire. Tout le monde se méfie de tout le monde. Chacun est en permanence à la merci d'une arrestation arbitraire. On vit dans la crainte des violences politiques et personne n'est à l'abri d'un assassinat ou d'un 'accident' volontaire. Tel était le climat qui flottait sur le Kenya des années 1990. »
Chacun de nous est le produit des odeurs, des saveurs, des sons, des couleurs avec lesquels il a grandi et, de l'air que l'on respire à l'eau que l'on boit en passant par les aliments et épices dont on se nourrit, tout détermine ce que l'on devient. Quand le monde qui nous entoure évolue à une telle allure que plus rien ne nous accroche à nos souvenirs d'enfance, c'est une part essentielle de nous-même qui nous échappe.
Cela nous montra combien il est difficile de mener un combat féministe dans une culture où les femmes sont été habituées à se contenter du peu qui leur est concédé et où, par définition, une femme respectable est avant tout une épouse soumise qui ne réclame rien. Aujourd'hui, je rencontre souvent des femmes qui ont attendu que leur "assurance tous risques" les quitte pour comprendre qu'elles auraient été mieux avisées de défendre leurs droits au lieu de s'en remettre à leur mari.