Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que lon doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi quau dessin dAlicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur lactualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de lalbum Lhonorable partie de campagne que lon doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte louvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de lalbum Jusquici tout va bien, adaptation dun roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de lalbum Les 100 derniers jours dHitler, adaptation dun ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et cest édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que lon doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et cest édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de lalbum Orignal que lon doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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Cascade à genoux
aux flancs du pic vénérable ;
spectacle touchant !
Infiniment honorable excellence, excusez ma grave inconvenance, mais j’oserais espérer que vous vouliez bien avoir la bienveillance d’avoir la bénévolence d’avoir la grandeur d’avoir la munificence...
[je ne suis que la gérante d’une maison de bains donc pardonnez-moi de ne plus me souvenir du milieu de la phrase, qui était assez polie, mais enfin elle finissait ainsi :]
... de me faire l’honneur de bien vouloir me dire quel était le régime des hypothèques dans le royaume celte à l’époque de la table ronde.
[Je ne compris rien à la question, mais je devinai qu’il s’agissait d’un animal fabuleux qui ravageait l’Europe, et que Monsieur le Professeur Kamei voulait voir si sa seigneurie pourrait dire le nombre de pattes d’une des bêtes les plus importantes de sa contrée natale.]
[De l'art d'être geisha] Je suis satisfaite d'être une demoiselle geisha, et je remercie monsieur mon père de m'avoir donné cette profession. C'est une chance! J'avais onze ans et j'étais une des plus jolies fillettes de l'école de Fujisawa. Monsieur mon père, qui travaillait chez un menuisier, a désiré de l'argent pour s'établir à son compte. Par l'intermédiaire d'une agence, il a emprunté 500 yen à l'honorable propriétaire d'une belle geishaya d'Enoshima, et il m'a confiée comme gage à ce monsieur; il était entendu qu'après une durée de quinze ans la dette serait annulée et que je serais libre. Monsieur mon père a acheté une grande boutique; et moi, on m'a enseigné la littérature, la danse, la musique, la cérémonie de faire le thé, et les bonnes manières.
Avec l'inconséquence de son jeune âge, M.Takamori avait pris sur sa plaque, en même temps que notre groupe, une portion de l'entrée de la passerelle d'Enoshima. Un écriteau fait savoir que la photographie en est interdite et même à double titre. C'est un point de la côte et tout endroit du rivage peut servir au débarquement de l'ennemi; de plus tous les ponts du Japon sont des passages obligés pour les troupes. La passerelle d'Enoshima est donc un double point stratégique, et le photographe pris sur le fait voit doubler son temps d'emprisonnement.
[Effondrement de la passerelle d'Enoshima, au passage d'un véhicule trop lourd...] Le plus chanceux de tous était le chauffeur. Il avait le bonheur d'avoir une jambe cassée et un bras démis. Cela lui serait compté comme blessure en service actif et dès son rétablissement, il serait promis à la conduite d'une voiture plus forte.
Malheureusement, pendant notre collation, M.Yamaguchi s'était montré envers moi d'une politesse et d'une humilité trop cérémonieuses. Il tenait à me faire voir qu'il était très mécontent que je l'aie dérangé sans raison puisque monsieur l'étranger n'était pas là.
[L'honorable étranger] Les demoiselles servantes répondirent poliment que monsieur le Seigneur était un homme magnifique. Il était à présent dans l'honorable-bain chaud avec des messieurs amis. Mais il en sortirait certainement avant la fin de l'après-midi.
Dans notre pays tout s'imite si bien et de tant de façons différentes qu'il n'y a qu'un moyen de déterminer le vrai: c'est ce qui se paye le plus cher.
La vie est une merveille, composée d'événements amusants.