Décider de n’avoir rien à foutre de quelque chose est extrêmement libérateur. Passer à l’acte – et ce sans heurter les sentiments de ceux qui vous entourent ou sans se comporter comme un trouduc – est encore mieux.
Mais pour commencer, l’introspection s’impose. Le fameux « connais-toi toi-même ».
Il m'a fallu trop de temps pour comprendre qu'il y avait tant d'autres choses à faire dans la vie, si seulement j'arrêtais de m'inquiéter de ce que je pensais être sensé de faire.
Les enfants n’ont pas l’expérience de la vie, ce qui explique en partie pourquoi ils n’en ont rien à foutre. Tout est bien rangé dans leur tête parce que la connerie du monde qui nous entoure ne s’y est pas encore accumulée. Ils n’ont rien à y mettre en ordre.
Sales petits veinards.
Mais la vie est injuste, et eux, tout comme vous, ne resteront pas toujours des enfants. À un moment donné, on doit tous faire avec et cesser de porter des baskets à velcro. Ce qui dépend entièrement de vous, en revanche, c’est de retrouver le chemin jusqu’à ce point d’équilibre magique où le fardeau de l’âge adulte est allégé par un zeste de l’enthousiasme enfantin du « j’en ai rien à foutre ».
Être aimé et être respecté, ce n’est pas la même chose. Il est bien plus facile de garder votre boulot si vous êtes respecté plutôt que vaguement apprécié. J’ai « aimé » un tas de losers incompétents, mais je ne les aurais pas embauchés.
La plupart des gens se dispersent sans même y penser. La culpabilité, ou l’anxiété, explique ce comportement, certes moins désagréable envers les autres, mais qui agit au détriment de leur propre niveau d’emmerdement/bonheur.
Trop souvent, nous dépensons sans mesurer ce que cela nous coûte. Sur le moment, nous disons oui, planifions, acceptons d’aller passer un week-end à Trifouillis-sur-Mer avant de réaliser que « hum hum, en fait, je n’y ai pas vraiment réfléchi ». Afin de maximiser notre aptitude au bonheur, il faut, avant d’accepter de s’impliquer, mesurer les conséquences de nos actes. Si vous dépensez votre temps, votre énergie et/ou votre argent, vous devez en retirer un plus grand bonheur.
La plupart des parents veulent que leurs enfants, une fois adultes, comprennent le concept de partage et sachent l’utiliser à bon escient. Tout comme ils veulent que leurs enfants ne deviennent pas des tueurs en série. Mais peut-être que tout le monde en fait-il un peu trop sur cette notion de partage lorsqu’il est question de jouet, de livre ou de bonnet.
Notre société semble vraiment porter aux nues ceux qui sont « du matin » et mépriser ceux qui ne suivent pas le mouvement (ou en sont incapables). Une fois installée en free-lance, j’ai cessé d’en avoir quoi que ce soit à foutre de ne pas être matinale. Et ce, une bonne fois pour toutes. Et pan ! Dans les dents, les crétins du matin !
Tout le monde s'en tape de savoir comment votre gosse s'endort. Le tout, c'est qu'il le fasse !
La magie du « j’en ai rien à foutre ! » est pour tous ceux qui bossent trop, ne s’éclatent pas assez et n’ont jamais assez de temps à accorder aux gens et aux choses qui les rendent vraiment heureux.