Citations de Samantha Shannon (307)
"Je vivrais seule cinquante années pour passer ne serait-ce qu'une journée avec toi."
Tu es au printemps de ta vie, mon enfant, et tu as encore tant à apprendre sur ce monde. Ne te prive pas du privilège qu'est l'existence.
Ma mère disait toujours qu'il vaut mieux recevoir les mauvaises nouvelles en hiver, quand tout est déjà sombre et gris, pour avoir le temps d'être remis quand vient le printemps, déclara-t-elle pendant qu'Ead cherchait ses mots. Or, j'ai besoin d'être plus forte que jamais pour celui qui s'annonce.
Le feu, l'élément des démons ailés, demandait à être alimenté en permanence. C'était l'élément de la guerre, de l'avidité et de la vengeance - toujours affamé, jamais satisfait.
Avec le gouverneur, j'avais la sensation d'être dotée de deux cœurs en état de marche, et non d'un demi.
(P514 - saxus)
« Je vois que je ne pourrai pas t'en empêcher. Ton cœur est résolu, tout comme le mien est déterminé à me battre pour le Prieuré. » Elle tourna les talons. « Laisse cette étrangère t'emmener chasser des chimères. Je t'aurai mise en garde. Quand tu comprendras que tu as fait tout cela pour rien, quand tu auras de nouveau le cœur en miettes, je t'attendrai ici, avec notre famille — pour te rappeler ce que tu avais et que tu ne jugeais pas suffisant. »
C'est bien toi qui m'a conseillé de trouver une occupation qui me plaise ?
- Mara, je te suggérais de chasser du faucon, pas de te lancer dans l'effraction.
- L'une est plus utile que l'autre.
- Écoute, dit-il. Ecoute l'orage. Il a le potentiel de détruire.
Il n'est ni calme, ni tendre, ni doux. Cela ne le rend pas anormal pour autant.
(Un éclair illumina ses traits, le bleu faisant
ressortir ses yeux.) Laisse couver l'orage en toi, Paige. Garde-le à l'intérieur. Considère-toi comme une force de la nature, assez puissante pour renverser un dieu, et accroche-toi à cette image pour le restant de tes jours.
Je brûlais de retrouver le confort de l'absence. Il me tardait d'exister moins sérieusement.
— Le plus merveilleux, quand on vit dans un monde totalement dépourvu de moral, c'est que tous les êtres humains peuvent être achetés d'une manière ou d'une autre. Que ce soit par l'argent, la miséricorde ou l'illusion de pouvoir, il existe toujours un moyen de s'offrir la loyauté de quelqu'un.
À la seule force de notre ambition et de notre liberté créative, nous pouvons transformer une simple pensée en chef-d'œuvre. Nous pouvons rendre l'intangible réel.
(…)
— C'est ce que font les humains. Nous créons. Nous recréons.
Nous construisons et reconstruisons.
Et oui, parfois, on met du sang partout et on renverse notre propre civilisation, et cela ne s'arrêtera sans doute jamais. Mais si nous voulons un jour pouvoir nous défaire de nos instincts les plus sombres, nous devons avoir la liberté d'en acquérir de meilleurs. Empêche-nous de changer, et tu peux avoir la certitude que nous ne changerons jamais.
— Je ne vous ai rien fait que vous ne vous soyez pas infligé à vous-mêmes. Je n'ai fait que retourner contre l'humanité ses propres méthodes, afin de la mettre au pas.
Tu comprendras alors que nous sommes tous des diables dans la peau d'humains. Tu deviendras le monstre qui vit en chacun d'entre nous.
Parfois, le meilleur moyen d'honorer les défunts est de continuer à vivre. En temps de guerre, c'est même la seule issue.
Il y avait ceux qui souffraient, et ceux qui se battaient.
Si je me laissais décourager par le danger, je n'entreprendrais plus jamais rien.
Que traiter ne serait-ce qu'un humain comme un moins que rien revenait à abîmer la substance même de l'humanité.
Quand on rêve de changement, on l'imagine brillant comme le feu, capable de consumer toute la pourriture de l'ère précé-dente. Une transformation rapide et inexorable. On a soif de justice, et justice est faite. Le monde entier soutient notre cause. Mais s'il y avait une chose que j'avais apprise au cours des semaines écoulées, c'était bien que le changement n'était jamais aussi simple. Ce genre de révolution n'existait que dans les rêves éveillés.
On a le choix entre se faire massacrer par des monstres, ou se laisser gouverner par eux.
NOUS AVONS BESOIN DE TOUT LE MONDE, OU TOUT LE MONDE PERDRA.
PAS DE LIEU SÛR. PAS DE REDDITION.