À nous contenter simplement des apparences, l’essence même des choses nous échappe. Ce qui apparaît dans la lumière ne doit pas nous faire oublier ce que l’ombre dissimule ...
« - N’hésitez jamais sur vos sentiments. Car en eux réside la seule et unique vérité, celle que notre perception ne cesse de fourvoyer. Notre manière de regarder la vie n’en reflète qu’un côté. Et ce seul côté nous fait bien souvent oublier tout le reste. Croyez-moi, Eckhart, il est facile de commettre cette erreur. Oui, très facile ... Le regard que l’on porte sur les choses ne désigne rien d’autre qu’une part infime de la vie. (...). »
Auteur encore inconnu, je n'ai pas trouvé d'autres parutions le concernant, mais si vous souhaitez changer de style, et bien pour un premier livre, Olivier Ficco sait comment nous faire voyager. 450 pages avalées super rapidement.
Auteur à suivre, j'ai envie de dire!
- Lorsque je suis là, je m’assois et ferme les yeux. Et savez-vous pourquoi il est utile de faire cela, Eckhart ? »
Mon souffle vide vint nourrir l’immensité.
- Eh bien, si chaque jour je viens là, m’assois et ferme les yeux, répéta la reine, prenant soin d’articuler chaque mot comme il faut, c’est parce qu’il est parfois nécessaire d’apprendre à ne pas regarder pour voir les choses telles qu’elles sont vraiment. Les mots ont leurs limites, Eckhart, et cet endroit en est la preuve ultime.