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4.57/5 (sur 7 notes)

Biographie :

Cette trentenaire qui a grandi au bord du Bosphore et qui, à l'âge de 16 ans, décide d'abandonner son quotidien stambouliote pour rejoindre sa tante à Montargis et ainsi fuir le carcan familial et les transformations de la société turque ?
Cette âme voyageuse qui voit en sa passion pour la Grèce comme un pied de nez à son passé ?
Cette brillante diplômée de Sciences Po qui renonce à un poste de DRH chez l'un des fleurons de l'industrie française pour devenir l'une des plumes voyageuses les plus demandées des guides touristiques ?
Un écran de fumée pour se consacrer à sa passion et se protéger d'un employeur qui l'exploite et l'aliène ? Un nom de plume d'une écrivaine à succès qui veut renouer un contact plus humain avec ses lecteurs ? Un peu de tout ça ?
Meryem Karra sort son premier roman en juin 2020.
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Bibliographie de Meryem Karra   (1)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
[Les textes constituant ce roman ont bel et bien, sauf un, été publiés par la personne les ayant écrits, sur Facebook, accompagnés à chaque fois de photos ou d’une vidéo qui seront ici brièvement décrites entre parenthèses avant le texte.



Les textes n’ont été ici que très peu modifiés. Les quelques changements et ajouts ont pour but d’améliorer leur qualité et de les rendre – mais un peu seulement - moins sinueux.



Tout d’abord accessibles à tous ses « amis » (au sens de ce mot sur les réseaux sociaux), leur accès a été, pour les plus personnels d’entre eux, restreint à quelques - voire une seule - personne(s) seulement lorsque leur auteur a estimé avoir achevé son roman.]
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Oui, mais tout ceci est-il suffisant pour rendre cette visite unique ? Non, pour en faire un moment rare, inoubliable, il faut cette voix qui m’accompagne en contemplant la nuit sur le port, c’est simple, c’est bien, c’est évident. La soirée ne peut ensuite qu’être belle quand bien même elle sera passée dans la solitude. Même mon smartphone est charmé ; il affichera un vaillant 81 % à l’arrivée après pourtant au moins six heures passées en mode GPS, transcendé et immensément fier de ce qu’il vient de permettre.



Il arrive que certaines scènes apparaissant dans la bande-annonce n’apparaissent pas dans le montage final. Cela a failli être le cas pour la scène du karaoké sur le bourdon (Bumblebee) de Kasabian, que je ne voyais plus très bien où insérer dans mon récit. Mais, bien décidé à exister lui aussi, et, comme il se pose arbitrairement sur une fleur plutôt que sur une autre (mais est-il arbitrairement venu à ce moment-LÀ ? j’aime à croire que rien n’est moins sûr), le bourdon a décidé de se poser ici dans mon texte, en souvenir de ce moment exaltant, où, tout en écoutant son bourdonnement, le pied sur l’accélérateur, je prenais les derniers virages fluides, et en particulier celui à l’issue duquel les lumières, et la lumière d’Héraklion s'imposent, juste après que mon cœur a commencé à s’emballer aux premiers sons psychédéliques de l'introduction qui le précède, avec l’impression presque paranormale que tous les éléments convergent pour ne parler qu’à soi, oui, uniquement à soi, de soi, de ce pour quoi l'on est là, ici et maintenant.
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Je parlais d'un morceau pour un mariage, d'un morceau pour un enterrement, pas pour faire preuve de grandiloquence et faire ainsi honneur à mes origines slaves, mais parce que ce morceau, c'est tout simplement tout. La mélodie, magnifique, triste autant que pleine d'espoir. La simplicité des paroles magnifiquement écrites (et avec une telle vérité, une telle authenticité, une telle honnêteté), dans lesquelles, et là est leur grande force, chacun peut projeter ce qu'il veut, qui il est, ce qu'il vit, ce qu'il veut, ses peines, ses espoirs. Un peu comme certains romans qui ont autant d’interprétations différentes qu’ils ont de lecteurs, Live Forever peut être tout ce que vous voulez, tout ce qui vous anime : une chanson sur l'espoir, sur l'amitié, sur l'amour, sur la vie… Depuis plus de 20 ans que je l'écoute, Live Forever a été mon compagnon dans les montagnes russes de la vie, dans tous ses moments, de l'euphorie jusqu'à la déprime, et, à chaque fois, c'était toujours cette chanson qu'il me fallait, celle qui amplifie la joie et soigne la tristesse de l'âme, car comme souvent dans l'écriture forte et pudique de Noel Gallagher, la pluie est toujours suivie (d'un espoir) de ciel bleu.
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Il est inutile de parler du talent mélodique du bonhomme, de rappeler toutes ses chansons qui contribuent, d’une manière ou d’une autre, à la bande-son du film de la vie de chacun. Parfois, il faut savoir se passer de mots, et se laisser aller à l’émerveillement. Juste ressentir. On se contentera donc de se laisser porter par la beauté romantique de cette mélodie touchant à l'universel, magnifiée par des cordes discrètes (mais somptueuses), l’évidence et la justesse des paroles - qui d’autre que lui est capable d’écrire des mots aussi justes et puissants dans leur simplicité que « So come to me, Now we can be what we wanna be, I love you and now I see, This is the way it should be » (« Alors viens vers moi, maintenant nous pouvons être ce que nous désirions être, je t'aime et maintenant je m'aperçois que c'est comme ça que ça devrait se passer ») ? - en laissant voguer ses pensées, son intuition, son instinct, ses sensations et son cœur vers un espoir ensoleillé.
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Même l’heure d’hiver n’y pouvait rien. Alors qu’une lumière éclatante avait envahi ma chambre depuis plusieurs heures déjà, c’est seulement à 11 h 30 que j’émerge après plus de dix heures de sommeil. La dette de sommeil semble désormais honorée, quoique rien ne soit cependant gagné, car j’ai pris la mauvaise habitude d’utiliser un peu trop facilement le crédit revolving en matière de sommeil. Il n’y aura pas de petit-déjeuner, simplement un repas au soleil, au cœur de la solitude, bien que l’emploi du mot « solitude » puisse être légitimement discuté, étant donné la présence constante de cinq adorables chatons morfales et de trois guêpes qui le sont tout autant. Ingérable. J’arrive quand même à manger les deux tiers de mon pourtant délicieux plat d’agneau grillé. Un ratio plus qu’honorable.
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Même l’heure d’hiver n’y pouvait rien. Alors qu’une lumière éclatante avait envahi ma chambre depuis plusieurs heures déjà, c’est seulement à 11 h 30 que j’émerge après plus de dix heures de sommeil. La dette de sommeil semble désormais honorée, quoique rien ne soit cependant gagné, car j’ai pris la mauvaise habitude d’utiliser un peu trop facilement le crédit revolving en matière de sommeil. Il n’y aura pas de petit-déjeuner, simplement un repas au soleil, au cœur de la solitude, bien que l’emploi du mot « solitude » puisse être légitimement discuté, étant donné la présence constante de cinq adorables chatons morfales et de trois guêpes qui le sont tout autant. Ingérable. J’arrive quand même à manger les deux tiers de mon pourtant délicieux plat d’agneau grillé. Un ratio plus qu’honorable.
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{Essayer tant bien que mal de croire Liam Gallagher lorsqu’il m’affirme pendant plus de 9 minutes, que, mais si, « It’s gonna be ok » (« ça va aller »), le « mais si » étant de moi. Se convaincre définitivement (sans le « maybe ») lorsqu’elle arrive à la fin de la playlist « Give Me Gin And Tonic » (qui n’était pas encore finie, 81 titres, quand même), que Live Forever est bel et bien ma chanson préférée et que j’avais ô combien besoin de l’écouter aujourd’hui. Se faire réveiller de sa rêverie par Primal Scream et leur electro-psychédélisme stimulant. Se dire que, mais oui, le pouce « j’aime » et celui « j’aime pas » de Messenger fait penser aux empereurs romains lorsqu’ils décidaient, ou non, de laisser la vie sauve aux gladiateurs vaincus, ce qui me fait sourire.}
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[La personne qui écrit ce roman s’est demandé durant tout son voyage si cette présence fréquente à ses côtés était une brebis ou une chèvre.



Sa réflexion, son ressenti, son intuition, son instinct ont continuellement évolué - et dans des directions souvent différentes - au cours de son voyage (et même après) quant à ce que c’était réellement.]
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[La personne qui écrit ce roman s’est demandé durant tout son voyage si cette présence fréquente à ses côtés était une brebis ou une chèvre.



Sa réflexion, son ressenti, son intuition, son instinct ont continuellement évolué - et dans des directions souvent différentes - au cours de son voyage (et même après) quant à ce que c’était réellement.]
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[Deux jours plus tard, pour réaffirmer l’enthousiasme, sont publiées avec la même légende d’autres photos de cette matinée prises cette fois-ci avec son appareil photo : roses rouges, et simples feuilles d’un rouge automnal intense tranchant avec le bleu de ses volets. Est alors estimé que jamais d’aussi belles photos n’ont été prises.]
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