Lorsque la maîtresse nous a demandé de sortir nos cahiers du jour, on s'est de nouveau retrouvés en plein cauchemar.
Nos casiers étaient remplis de crapauds baveux, de serpents gluants qui sautaient et ondulaient dans nos affaires.
La maîtresse, qui avait saisi le balai, s'est arrêtée de parler et de bouger. Comme pétrifiée! On aurait dit un personnage de cire du musée Grévin.
Un beau jour, Maman s’est lancé un défi aussi ambitieux
qu’inattendu : retrouver ses camarades de collège.
– Tu vois, Coline, ça, c’est l’effet « nostalgie » de la quarantaine
qui approche ! m’a soufflé Papa en riant.
Moi, je me suis dit que c’était vraiment une chouette idée. Sauf
qu’après vingt-cinq ans, je doutais qu’elle parvienne à relever
ce défi…
La bâtisse ne payait pas de mine. Certains volets ne tenaient plus que par un seul gond, plusieurs vitres étaient cassées et remplacées par du carton ; seules quelques rares plaques de crépi s’accrochaient encore désespérément aux murs…
Toute la journée, Thomas avait été poursuivi par le sentiment
tenace et troublant que « quelque chose d’EXTRAORDINAIRE »
allait survenir… Il en avait même parlé à ses deux copains de
toujours, César et Gaëtan...
Maman n’est pas quelqu’un qui laisse facilement transparaître ses émotions. Eh bien là, c’est comme si son visage se trouvait recouvert par un masque de stupéfaction et… d’autre chose, plus compliqué à définir....
Quand, au début de la sixième, j’ai fait la connaissance d’Ombeline
et qu’elle m’a raconté qu’elle habitait dans un château,
d’abord je ne l’ai pas crue. Pourtant, c’est la pure vérité : elle
vit dans un authentique château du XVIIIe siècle ! Ses parents,
monsieur et madame Fresnoy, portent même les titres de baron
et baronne. Pour les vacances, Ombeline m’a invitée à passer
deux semaines chez eux, à Belle-Ferté. Le rêve !
Cette machine super-intelligente et révolutionnaire est capable de faire bouger
les objets à distance. Elle est destinée à aider les mamans débordées, comme la mienne…