Citations de Marie Laguerre (221)
Je ne veux plus continuer à vivre dans un monde où je me sens en insécurité dans l'espace public pour la simple raison que je suis une femme.
On estime que sur les 94.000 femmes majeures victimes de viols ou de tentatives de viol chaque année, (...) un peu plus de 10% d'entre elles portent plainte et seulement 1% des violeurs sont finalement condamnés par la justice (...)
- Moi ce qui m'interroge, c'est plutôt pourquoi autant de femmes sont violées et n'obtiennent pas justice. Se poser d'abord la question de la fausse victime, c'est hyper-révélateur d'une société qui place toujours les hommes au premier plan. -
C'est le regard des hommes qu'il faut changer, pas nos vêtements, qu'ils soient légers ou couvrants.
Le harcèlement de rue et les violences font partie du quotidien des femmes. Ce jour-là, j'ai dit non.
Il faut déloger le sexisme partout où il s'infiltre.
Nous sommes toujours - trop - ou - pas assez -. Nos corps, pourtant, ne sont pas fautifs. C'est le regard des autres, façonné par des mentalités ancestrales, qu'il faut rééduquer au respect.
Tolérance ZERO envers le sexisme.
On entend souvent dire que le féminisme met en péril; la galanterie. Nous pensons surtout que le sexisme asphyxie la politesse. On est galant par intérêt. On est poli par civisme.
nous hurlons. - Pas une de plus ! -
Cela fait des années que des activistes se mobilisent à se sujet, comme le collectif Stop harcèlement de rue ou Anaïs Bourdet
Cela fait des années que des activistes se mobilisent à ce sujet, comme le collectif Stop harcèlement de rue ou Anaïs Bourdet
Quand je ressors de l'audience, la pression redescend enfin. Je viens de consacrer presque trois mois de ma vie pour essayer d'obtenir justice. Tout le reste a été mis entre parenthèses.
De l'humour sexiste aux féminicides en passant par ces sifflement dans la rue ou le plafond de verre sur le marché du travail, un continuum de violences creuse, encore aujourd'hui, même en France, les inégalités selon que l'on naisse femme ou homme.
Par ailleurs , nous n’avons pas besoin d’hommes pour nous protéger , mais d’hommes qui ne nous agressent pas .
Nos écrans ne font pas barrière aux mentalités sexistes, au racisme, à l'homophobie, et tous les autres visages de la haine. Au contraire, ils les amplifient.
Les femmes sont en première ligne face à cette violence : 73 % des femmes en sont victimes d'après l'ONU.
À Paris, de 1870 à 2004, 24 statues de femmes ont été érigées, contre 325 à la gloire des hommes.
En tant que femme, j'ai été éduquée à rester polie. À ne pas faire de vague.
La télévision peut apporter une résonnance énorme, mais aussi, potentiellement, de gros problèmes si la situation m'échappe pour de bon.
Pendant très longtemps, je me tais. Je sais aujourd'hui que ce n'est pas normal, mais je me sentais coupable. Le silence pèse des tonnes.