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3.86/5 (sur 46 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marie-Estelle Dupont est psychologue clinicienne, psychothérapeute et auteure.

Titulaire d'un master 2 de psychopathologie à l’École de Psychologues praticiens (2006), puis d'un DU de neuropsychologie (2008), elle s'est installée en libéral pour accompagner des patients de tous âges et tous horizons, en parallèle d’une activité hospitalière en psychiatrie et en ophtalmologie.

Elle écrit également des articles et des livres de psychologie et participe à des émissions de radio ou de télévision.

son site : https://marieestelledupont.com/



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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Vous êtes responsable de vous. Soyez unique, soyez vous, dans sa plus jolie version, même si elle ne vous semble pas la plus productive ou la plus parfaite. Irradier est souvent plus puissant que produire. N'oubliez pas votre être au profit du faire. Car sans être, pas de faire. Sans rêves fous, pas de découvertes. Si vos rêves sont en vous depuis toujours, c'est sans doute... qu'ils s'y sont sentis bien et qu'il y a quelque chose à en faire. Dites leur bonjour, ils vont sûrement vous inspirer des réalisations fantastiques pour les autres et vous-même. Tendez l'oreille à cet enfant intérieur que vous avez toujours rabroué. S'aimer, c'est la santé et c'est la liberté.
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Le moi toxique, c'est donc le moi qui entrave ce processus d'individuation. Le moi qui garde en lui tout ce qui l'a intoxiqué, prolongeant le négatif du passé. Le moi qui ne se pose pas de questions. Ou trop. Ou pas les bonnes. C'est celui qui ferme la porte au nez de notre soi profond, de notre enfant intérieur, de cet être que nous sommes et qui contient toute notre vitalité, notre intelligence et notre créativité. Car nous avons tous une blessure et une souffrance, ne serait-ce que par notre incomplétude et la conscience de nos limites. Notre moi toxique est cette partie de nous qui se conduit de façon irresponsable et violente envers notre être en voulant fuir dans des activités distrayantes, des addictions ou des gratifications extérieures le contact avec ce qui nous a blessés.
Au lieu d'accueillir et de « nettoyer » notre souffrance pour en faire une source de créativité, nous la dénions sans aucune bienveillance et sans aucune compréhension de notre propre fonctionnement. En somme, nous claquons la porte au nez de cet enfant meurtri, comme le fit peut-être autrefois l'adulte qui nous avait blessés.
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Allons plus loin. Personnellement, j'ai commencé à jouir de ma vie le jour où j'ai cessé de raisonner par rapport à ce qui était pour me pencher sur mes images intérieures. Sur ce qui « s'entêtait» en moi depuis mon plus jeune âge. Je ne me suis plus écoutée à moitié, en m'excusant, en essayant de ménager la chèvre et le chou et de suivre mes convictions sans déranger personne. J'ai élagué ce qui ne me correspondait plus vraiment, considérant qu'il s'agissait d'un gâchis ne pouvant me conduire qu'à l'amertume et a la fatigue, et à donner mon énergie à des choses ou des personnes avec lesquelles le meilleur ne pourrait jamais se produire. Si nous gardons en nous l'image de notre rêve, le présent immédiat n'est plus qu'une contingence momentanée et non une limitation de l'avenir. Il n'est plus qu'une étape où nous sommes libres de semer ce que nous souhaitons récolter demain.
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J'étais alors dans une situation critique et les circonstances étaient pesantes: maladie, enfant en bas âge, divorce, impossibilité d'exercer mon métier-passion pendant un temps assez long... Pourtant, j'étais sereine et heureuse.
Car, à partir de ce moment, j'ai pu recréer ma vie, dépasser les drames, me relever des coups qui m'avaient mise K.-O., me détacher de tout ce à quoi je m'obligeais à donner de l'importance alors que cela ne m'intéressait pas du tout.
En fait, je n'ai plus rien attendu de quiconque et surtout pas d'être rassurée; je me suis contentée de ne pas mépriser mon rêve et d'accepter d'être vivante et de me transformer en ne conservant que ce que j'aimais.
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L'indépendance commence par cette aptitude à écouter ses rêves quelle que soit la réalité immédiate.
C'est une chose très difficile aujourd'hui pour la plupart d'entre nous. Parce que l'éducation ne nous l'a pas permis, parce que nous avons intégré les rêves de nos parents ou l'envie de les satisfaire, parce qu'il y a des contraintes économiques et sociales importantes, parce que nous sommes des êtres animés par la peur autant si ce n'est plus que par le désir... et parce que nous sommes plus ambivalents que nous le pensons à l'égard du bonheur.
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Cela voulait dire accepter d'exister, de m'écouter, de respecter mes besoins et mes choix - ce qui n'était pas naturel pour moi. J'encourageais mes amis et mes patients à le faire, mais, quant à moi, je sentais bien que je balbutiais au moment de jouer ma partie. A posteriori, je pense que le fait d'être parent peut considérablement aider à s'affranchir, car il y a des compromis que nous ne voulons plus faire quand nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes à notre enfant. Tout ce qui nous pille doit s'en aller, quel que soit le prix à payer.
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...mais quand on isole un enfant en critiquant le monde et en exploitant son admiration d’enfant pour l’humilier et le dégoûter du monde, le syndrome de Stockholm se met en place et même les études de psychologie ne suffisent pas à faire prendre conscience de ce que l’on a vécu. Il faut une thérapie mais aussi des relations familiales autres, des relations amoureuses et filiales, qui, parce que vous établissez un autre type de lien, vous font mesurer le gouffre qui existe entre une relation humaine et un lien dangereux.
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Vivre sans avoir connu l’amour d’une mère, vivre en ne rencontrant chez sa génitrice que la persécution rend la confiance en soi et en la vie quasi inaccessibles..
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La maltraitance et la violence, au même titre que chez d’autres l’inceste ou l’alcoolisme menaçant d’un père, sont des mines antipersonnel à proprement parler. Elles empêchent d’avoir une pensée personnelle concernant son être propre, elles fragmentent la mémoire de sorte que l’identité est introuvable, tant on navigue avec panique entre deux injonctions paradoxales, ou deux souvenirs minuscules qui font écran à tout le reste.
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bonjour.lorsque j'avais 15 ans j'ai du sciez involontairement la branche ou j'étais douillettement assis,étrangement s'est la branche qui est tombé est je suis rester suspendu dans le vide! 50 année plus tard ça donne le roman, l'horizon bleu qui à probablement un rapport avec cette citation.
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