L'arrivée de l'éblouissante Clémentine Beauvais dans le genre du fantastique !
L'héroïne, Clémentine Beauvais, autrice jeunesse déprimée par une série d'échecs littéraires et amoureux, trébuche sur une curieuse énigme historique : qui était la marraine la bonne fée du petit prince Louis XVII, fils de Louis XVI et Marie-Antoinette? Comment cette fée dotée, comme toutes ses consoeurs de l'époque, de pouvoirs magiques puissants a-t-elle pu abandonner le petit prince à une mort atroce ? Plus étrange encore, pourquoi a-t-elle disparu des archives de l'Histoire après la Révolution ?
Et si derrière ces mystères se trouvait la clef d'un autre, encore plus grand :
Que s'est-il passé le jour où la magie s'est évaporée ?
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Marie-Antoinette au Comte de Fersen
J'existe encore, mais la journée du 20 a été affreuse. Ce n'est plus à moi qu'on en veut mais à la vie même de mon mari. Ils ne s'en cachent plus. Il a montré une fermeté et une force qui en a imposé pour le moment, mais les dangers peuvent se reproduire à tout moment. J'espère que vous recevez de nos nouvelles. Adieu. Ménagez-vous pour nous, et ne vous inquiétez pas sur nous.
La princesse évoque à plusieurs reprises ses décevantes relations conjugales, à propos desquelles l'impératrice exige sans cesse plus de précisions. Sur ce délicat sujet, comme sur bien d'autres, Mercy révèle avec force détails ce que Marie-Antoinette n'ose avouer à sa mère. Le dauphin ne s'en sort jamais à son avantage...
E. Lever
Vous êtes tous deux bien jeunes, le fardeau est grand. J'en suis en peine et vraiment en peine. Sans que votre adorable père, dans le cas pareil, m'aurait soutenue, jamais je n'aurais pu en sortir, et j'étais plus âgée que vous deux.
Marie-Thérèse d'Autriche
Marie-Antoinette à madame Elisabeth
Ce 16 octobre [1793], à 4 h. 1/2 du matin
C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien. J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants. [...]
Elle (Marie-Antoinette) court à grands pas à sa ruine, trop heureuse encore si, en se perdant, elle conserve les vertus dues à son rang.
Marie-Thérèse à Mercy
2° Le métier d'un Premier ministre en France a toujours été d'intercepter et de détruire le crédit des reines.
Mercy à Marie-Thérèse
Ici, je ne suis pas la reine, je suis moi
C'est dans des temps aussi extraordinaires et critiques que ceux-ci qu'il faut savoir se servir même des scélérats; ils sont souvent plus utiles que ces bonnes et honnêtes gens qui, portant leur nullité dans tous ce qu'ils font, n'ont rien à offrir qu'un zèle stérile.
« S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche... ». Marie-Antoinette à la fenêtre du château de Versailles, devant le peuple parisien venu en octobre 1789 se plaindre de l'augmentation du prix du pain. La reine est guillotinée le 16 octobre 1793.
Kaunitz répond à l'ambassadeur:"(...)Ne comptons jamais rien de sa part(de Marie-Antoinette), et contentons-nous d'en tirer, comme d'un mauvais payeur, tout ce que nous pourrons."