Nous nous entraînons pour faire la guerre, pour combattre et pour vaincre. Je suis prêt à donner tout mon potentiel de combat pour remplir ma mission et atteindre les objectifs fixés par mon pays. L'accomplissement de mon devoir sera rapide et violent lorsqu'il le faudra, mais restera guidé par les principes mêmes que je sers et que je défends. Des hommes courageux ont combattu et ont trouvé la mort en édifiant cette fière tradition et cette réputation redoutée que je dois perpétuer. Même dans les pires conditions, l'héritage de mes camarades affermit ma résolution et guide silencieusement chacune de mes actions. Je n'échouerai pas.
Je n'abandonnerai jamais. Je persévérerai et je m'épanouirai dans l'adversité. Mon pays attend de moi que je devienne plus fort physiquement et plus solide mentalement que ne le seront mes ennemis. Si je dois être terrassé, je me relèverai, à chaque fois. J'utiliserai jusqu'à mes dernières forces pour protéger mes équipiers et pour accomplir notre mission. Je ne serai jamais mis hors de combat.
Un gouvernement persuadé qu'une guerre devrait être juste et obéir à des règles, comme pour une partie de baseball, ferait mieux de ne jamais entrer en guerre. Car rien n'est juste dans la guerre et, parfois, des innocents se font tuer. C'est comme ça depuis plus d'un million d'années.
Je préfère viser les étoiles et toucher une branche, plutôt que viser une branche et manquer mon coup.
Il n'existe aucun autre manière de vaincre un terroriste. Vous devez vous battre comme lui, sinon c'est lui qui vous tuera.
Qui desirat pacem, praeparet bellum.
Ou en langage SEAL : « Si tu veux pas t'en prendre plein la tête, mec, tu ferais mieux de te bouger le cul. »
Père éternel, ami fidèle,
Soit prompt à répondre à ceux que nous dépêchons
Dans l'urgence, la confiance et la fraternité
Accomplir nos périlleuses missions
Entends-nous lorsque nous t'implorons
Car les SEAL sont dans les airs, sur terre et dans la mer.
Si jamais je débouchais sur l'autre versant d'une montagne et tombais face à face avec Oussama Ben Laden, l'homme qui a planifié cette attaque aussi vicieuse qu'injustifiée contre mon pays, provoquant la mort de 2752 américains innocents à New York le 11 septembre 2001, alors je l'abattrais, de sang froid.
Ce qui conduirait les autorités militaires, sous la pression des médias révoltés, à me mettre derrière les barreaux, Après quoi je serais inculpé de meurtre.
Mais je vais vous avouer quelque chose. Ça ne m'empêcherait pas de buter cet enfoiré.
Les étudiants feront la démonstration de leurs qualités et de leur esprit de motivation, de leur courage et de leur sens de sacrifice, de leur esprit d'équipe et de leur sens du commandement, de leur détermination à ne jamais renoncer au cours de la Semaine d'Enfer malgré les conditions hostiles, la fatigue et l'angoisse.
Plutôt bien résumé, non ? Presque. La semaine d'Enfer, c'est encore pire que ça.
Je pense également que le pape Jean-Paul II a été l'un des plus grands hommes saints de ce monde, un apôtre inflexible du Christ, un homme aux principes inébranlables. Un homme dur, Jean-Paul II. Beaucoup trop dur pour les Russes. J'ai toujours pensé que s'il n'avait pas été au service de Dieu, il aurait fait un bon Navy SEAL.
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