Le chagrin ne mesure pas le bien et le mal. Le bonheur ne s'encombre pas de la morale.
Je n'ai pas peur de mourir, j'ai juste peur de ne jamais vraiment vivre.
Dans l'ombre des arbres demeurent ceux qui nous manquent.
- Ne t'habitue jamais à l'horreur, m'avait dit Armod.
Aujourd'hui, je pense qu'il ne faut pas non plus s'habituer à la beauté, elle doit rester aussi merveilleuse à chaque instant.
Écoute (…). Écoute comme le silence regorge de bruits !
On a beau être mourant toute sa vie, on ne meurt qu'une seule fois. En l'espace de quelques minutes, un cœur battant peut se transformer en boule de chair inerte, de plus en plus froide dans un corps raide. La Terre, elle, continue de tourner, nous laissant à peine reprendre notre souffle.
Je n'avais d'elle qu'un souvenir qui se diluait au fil des saisons, s'échappant dans le ruisseau du temps.
La forêt, la vraie, commence de l’autre côté de notre clôture. Outre les arbres, c’est ce qu’il y a autour qui fait son caractère, l’air, la mousse, le lichen, les fleurs et les champignons. De simples troncs alignés en rang d’oignons, ce n’est pas une forêt. De même qu’on n’a pas une vie juste parce qu’on existe.
Quand on aura vu toute une forêt grandir, c’est qu’on aura vécu
Tout ce qu'on a peut disparaître en un coup de vent (…). Inutile de résister, tout ce qu'on croyait avoir n'est que poussière et toile d'araignée.