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3.4/5 (sur 109 notes)

Nationalité : Suède
Biographie :

Lars Pettersson a travaillé pour la télévision suédoise pendant de nombreuses années, en tant que réalisateur et scénariste.
C'est d'ailleurs un tournage qui lui a fait découvrir, dans les années 1990, la région de Kautokeino.
Il y passe depuis tous ses hivers.
La loi des Sames est son premier roman.

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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Grand-mère était bouleversée quand elle m’avait parlé de lui, au téléphone. Peu loquace, cherchant ses mots dans cette langue inha-bituelle pour moi, avec en plus un ton implorant que je ne reconnaissais pas. Mais c’était peut-être simplement son manque d’habitude du téléphone. Ou bien elle pensait au prix de la communication avec l’étranger.
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Celui qui connaît les codes saura déchiffrer les différents éléments tissés dans l’étoffe et les comprendra. Saura qui a torsadé les fils de la chaîne. Le temps ne passe pas, il vient.
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Ma mère avait quitté tout cela pour une autre vie. Elle voulait évidemment fuir l'existence provinciale et restreinte. Echapper à une vie de femme entravée par les coutumes et les traditions. Elle était jeune, intelligente, avait une bonne formation et ne voulait pas que ses possibilités soient limitées par un modèle sexué immuable de répartition des rôles.
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Il m'observa avec anxiété quand je bus le savoureux bouillon de renne et , ,lorsque le fis signe que c'était bon , son visage tanné de petite pomme d'hiver froissées s'illumina de bonheur.
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Une personne ayant habité dans le Svalbard m'avait dit un jour que l'on pouvait voir combien de temps les gens avaient vécu au nord du cercle polaire au nombre de vêtements qu'ils enlevaient dans un café .Ceux qui gardaient leur doudoune et leur chapka y avaient passé au moins un an . Quand ils entraient quelque part , ils ne retiraient que leurs gants .
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Je respirai profondément , me mis à genoux et rampai sous l'avant du scooter. Genoux fléchis , je me tortillai sur le dos dans la soupe glacée , pour placer ma tête devant la corde que j'avais fixée entre les skis. Je reniflais , sanglotais de froid et de fatigue. Mais cela ne servait à rien de pleurer ici. Personne ne m'entendrait.
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Je n'avais pas demandé à venir ici, moi. Ils pouvaient garder leurs reproches pour eux. Je n'avais rien fait. Juste accepté de défendre cette espèce de tire-au-flanc de cousin. Pour aider la famille et alléger la mauvaise conscience de ma mère.
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— Vous avez trouvé quelque chose ?
Il désigna de la tête le classeur contenant l'enquête de police, que j'avais posé sur le bureau.
— Cinq fautes d'orthographe et quelques exemples de syntaxe incorrecte.
Il ne trouva pas cela drôle du tout. Je sais très bien qu'on ne plaisante pas sur ces choses-là avec la police. A fortiori quand on est suédois, en Norvège, on n'a pas intérêt à trop la ramener.
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Ce qui m’avait effrayée, cette nuit-là, lorsque j’étais assise dans la voiture glacée, c’était la manière dont j’avais vécu cette mise à mort. Mes actes avaient été dictés par un schéma remarquable, conservé quelque part dans on corps. Gestes, instinct et adrénaline s’étaient conjugués pour agir ensemble sans que je les contrôle. Je n’avais jamais rien vécu de semblable.
Le plus terrifiant, pourtant, ce qui me bouleversait le plus, était que cela n’avait nullement été une expérience désagréable. Au contraire. J’avais éprouvé un sentiment de satisfaction à tourner le couteau. Sentir les cartilages et les vertèbres se briser me confirmait que j’avais agi comme il fallait. Que j’avais trouvé le bon endroit sur la colonne vertébrale de l’animal.
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Passer d'une langue à une autre, c'était une chose, mais pouvait on aussi modifier du même coup ses règles de conduite et sa personnalité ? Complètement bouleverser les fondements de la morale et de la conception de la justice ?
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