Arlo trouva son oncle en train de fermer son atelier avec un cadenas. il lui demanda comment s'appelait le chien.
— Quel chien ? s'enquit Wade, perplexe.
Arlo lui décrivit l'animal, les aboiements silencieux et sa course dans la forêt.
— Oh, lui, c'est Cooper. Tu l'as vu ? Ça fait longtemps qu'il ne traîne plus par ici.
— A qui est, ce chien ? voulut savoir Arlo.
— A nous, mais c'était il y a des années.
— Il s'est enfui ?
— Non, il est mort, répondit oncle Wade. Il était vieux. Les chiens, ça ne vit pas très longtemps, tu sais.
[...] C'est facile de trouver des raisons de dire non. C'est beaucoup mieux de trouver des raisons de dire oui.
— [...] On est de retour !
— Mais où, exactement ? s'enquit Jonas.
— Pas au Canada, j'espère ! s'inquiéta Julie.
Wu s'était éloigné du traîneau, à la recherche de quelque chose entre les arbres. Soudain, il écarquilla les yeux :
[...]
— C'est là qu'on a vu l'ours. Rappelez-vous, j'étais partie faire pipi ! Là, près de cet arbre.
— Comment tu le sais ? l'interrogea Indra.
— Parce que je marque toujours mes initiales. (Il désigna un HW tracé dans de la neige jaunie.) "Henry Wu"
— Tu es dégoûtant, commenta Indra en le serrant dans ses bras.
À la fois perplexe et émerveillé, il regarda autour de lui et remarqua tous les petits détails qui avaient changés. La porte était surmontée d'un panneau vert lumineux. Mais au lieur d'y lire SORTIE, il avisa une suite de symboles sans queue ni tête. Sur le mur du fond était accroché un grand poster du serment du Ranger, sauf que les lettres étaient devenues méconnaissables.
La loyauté, c'est une promesse qu'on n'a pas besoin de formuler.
Il avait failli mourir.
Et surtout, sans même le remarquer, il s'était fait deux amis proches?
C'était peut-être ça le plus surprenant.
Le faisceau de sa lampe éclaira la zone juste sous la fenêtre, sans toutefois atteindre l'endroit où Arlo avait vu le chien. Tout à coup, il imagina le spectacle qu'il offrait vu d'en face, ce qu'une créature verrait depuis la forêt : une lumière brillante à la fenêtre du premier étage, allant lentement d'un côté puis de l'autre.
Ca pourrait ressembler à une invitation.
Il avait l'impression d'être un traître. Pourtant, les traîtres étaient parfois les vrais héros, pour avoir fait ce qui était juste tandis que les autres suivaient aveuglément...
En gros, la comptabilité revenait à prendre le pire dans le domaine des maths et à le combiner avec la reconstitution des paires de chaussettes les jours de lessive.
Mallory avait toujours eu un avantage dans ses combats, sa petite taille lui donnait non seulement une souplesse extraordinaire, difficile à combattre, mais amenait souvent ses adversaires à sous-estimer ses capacités.
Carlos Imenez ne fit pas exception.
Avant qu'il ne puisse lui décocher un seul coup, Mallory lui passa le cordon du téléphone autour du cou, l'étranglant.