Payot - Marque Page - Jennifer Saint - Ariadne
On ne peut avoir peur que si on a quelque chose à perdre, et je n'ai rien.
Je ne permettrais pas à un homme qui ne connaissait pas la valeur des choses de me faire douter de la mienne.
Faites qu'il revienne pour que je puisse le voir souffrir.
Tout le monde s'extasiait sur la beauté de sa sœur, mais je pouvais pas imaginer de femme plus belle que ma mère.
Thésée rivalisait avec les immortels dans ce qu'il y avait de pire. Leur avidité, leur nature impitoyable et le flot inépuisable de leurs désirs égoïstes, quitte à renverser le monde comme une bonbonnière pour les satisfaire.
Les mortels vieillissent, certes, mais les dieux sont prisonniers de leurs caprices infantiles, incapables de changer. Ils ont tellement peur de souffrir qu'ils préfèrent ne pas connaître l'amour.
Tu n'es pas un héros, mais un couard déloyal !
𝑴𝒐𝒏 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒏'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒆𝒔 𝒉𝒆́𝒓𝒐𝒔 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒈𝒆𝒖𝒙; 𝒋𝒆 𝒏'𝒂𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒗𝒊𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒊𝒏𝒆𝒙𝒑𝒓𝒊𝒎𝒆́𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒍𝒑𝒊𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒔.
Méduse avait ses serpents qui se déroulaient furieusement sur sa tête, hurlant son angoisse. Ma mère, elle, se retirait peu à peu dans un coin inaccessible de son âme. Elle n'était plus qu'une fine coquille sur le sable, presque transparente, usée par les vagues se brisant sur nos côtes.
Yorgos, tu ne battrais pas ton âne pour le rendre plus fort. Il ne serai pas capable de porter des fardeaux plus lourds ; en fait, tu l’affaiblirais. Effrayé, il reculerait devant toi quand tu voudrait le nourrir, il deviendrait maigre, tremblant. Au moment de le charger avec tes marchandises pour le marché, il s’écroulerait sous un poids qui ne lui pose d’habitude aucun problème. Il perdrait toute utilité pour toi.