Un ouvrage unique, à la fois fiable et novateur, qui se lit comme un roman ! Pour l'essayiste Jean Staune, « Matrix et la physique quantique nous aident à comprendre qui est vraiment Jésus ».
Jésus, l'enquête est une enquête qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même pour les plus passionnés. Un ouvrage enrichi d'une preface de l'historien Jean-Christian Petitfils, auteur du best-seller Jesus et d'une postface de monseigneur Jean-Charles Thomas, eveque emerite d'Ajaccio et de Versailles.
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Non, le plus important c’est de développer notre esprit. De le développer en essayant non seulement de mieux comprendre le monde, de mieux comprendre les autres, de mieux nous comprendre nous-mêmes. Mais aussi, dans la mesure du possible, de le développer au point qu’il puisse se connecter à la source originelle de notre Être, dont nous ne pouvons rien dire sur le plan rationnel, sauf qu’elle existe et qu’elle n’est pas située dans le temps, l’espace, l’énergie et la matière (ce n’est déjà pas mal).
Je suis d’avis, au contraire, que les nouvelles découvertes scientifiques et leurs implications métaphysiques, dont ce livre se fait largement l’écho, ont réenchanté le monde. D’abord parce que la cosmologie moderne a redécouvert l’ancienne alliance entre l’homme et le cosmos. Parce que nous sommes tous faits de poussière d’étoiles, parce que nous sommes tous constitués d’éléments lourds fabriqués par l’alchimie nucléaire des astres, nous partageons la même généalogie cosmique que les gazelles des savanes et les nymphéas des étangs.
Rien en physique quantique ne parle en faveur du déisme, ne nous incite à penser qu’un Dieu personnel se cacherait derrière le voile qui nous masque la réalité indépendante. Mais, en balayant les fondements de systèmes de pensée qui avaient pour conséquence « l’inutilité des religions », la physique quantique a ouvert de nouvelles possibilités philosophiques et religieuses comme le disent encore Sven Ortoli et Jean-Pierre Pharabod : « une chose est certaine, la situation philosophique et religieuse n’est plus bouchée comme il y a quelques décennies. Tout devient possible, et la vision assez noire, selon laquelle nous ne serions que le résultat éphèmère et sans signification de chocs et de combinaisons de « petites billes » errant dans l’espace n’est plus la vision scientifique. » Sans rien prouver directement dans ce domaine, cela redonne une certaine crédibilité à l’idée de l’existence de Dieu, comme l’a énoncé Arthur Eddington dans une phrase célèbre : » la conclusion à tirer de ces arguments de la science moderne est que la religion redevint possible pour un scientifique raisonnable, aux alentours de l’année 1927″. (1927 est l’année de la première synthèse de la mécanique quantique).
Je trouve scandaleux, dans un pays qui se vante d'avoir établi l'enseignement de la philosophie dans le cursus préuniversitaire, de constater que l'on ne donne à ceux qui seront de jeunes bacheliers aucune information sur la physique quantique. Cette vision de nos conceptions sur l'Univers est pourtant infiniment plus révolutionnaire que ne le furent en leur temps les systèmes de Copernic ou de Newton. Le résultat de cette carence est que ceux qui se flattent souvent d'être des gens cultivés ne connaissent de la physique quantique que son nom; la plupart des philosophes eux-même, après l'avoir saluée de loin, au mieux pour les questions ontologiques qu'elle révèle, l'ignorent ou, en tout cas, n'en font nul usage. Or il s'agit d'une mise en cause de la matière, que nous ne pouvons plus prendre pour une donnée d'évidence comme le fut la res extensa de Descartes. Les données les plus fondamentales de notre philosophie occidentale, la notion même de substance dont la stabilité et la permanence sont le fondement, sont mises en cause car, dans le monde quantique, c'est la relation qui est première: tout n'est qu'interférences.
Bernard d'Espagnat dit: "L'ordre impliqué de l'Univers est sans doute ce qui touche notre conscience en premier, car elle-même semble fondamentalement appartenir à cet ordre. Pourtant notre intelligence sensorielle s'interpose aussitôt entre le réel primaire et nous pour nous le rendre différencié, mais aussi du même coup, étranger. Terrible illusion du "bon sens commun".
Alors comment se fait-il que le darwinisme soit omniprésent dans les médias (du moins en Europe), dans les médias de vulgarisation scientifique et les pages consacrées aux sciences des grands quotidiens et que le remettre publiquement en cause soit presque aussi dangereux que de boire un verre de vin chez les talibans?
C'est qu'au fil des années, les darwiniens ont mis en place toute une série de stratégie qu'il convient d'analyser pour comprendre que le succès du darwinisme ne repose pas uniquement sur ses seuls mérites scientifiques
Seul ce qui change une vision du monde est important dans le long terme.
L`auteur de l`Évangile [selon Jean] est bien le "disciple que Jésus aimait". Cet Évangile est l`oeuvre personnelle d`un témoin direct des événements et non pas le produit d`une communauté qui aurait écrit longtemps apres les événements historiques. Cet auteur est un Judéen. Il fait partie d`une importante famille sacerdotale de Jérusalem. Cela lui a permis d`assister, sans se faire démasquer, aux échanges entre Pilate et les envoyés du Sanhédrin, a l`interrogatoire de Jésus par le Grand Pretre Hanne et d`etre au pied de la Croix sans etre inquiété (alors que les douze Galiléens formant le groupe principal d`apotres de Jésus ne pouvaient pas prendre le risque d`etre présents).
L`auteur du quatrieme évangile a été témoin de nombreux entretiens de Jésus avec des personnalités de Jérusalem, tels que Nicodeme, auxquels n`assistait aucun des Douze.
Il me semble également évident que la Cene a eu lieu chez lui, dans sa maison, d`ou sa présence a la droite de Jésus. C`est dans la meme "salle haute" que se réuniront les apotres apres la crucifixion et la résurrection.
Certes notre société a vaincu le nazisme et le communisme, mais il semble que nous soyons dans la situation de ces personnages de dessin animés qui courent sur une falaise, puis courent un certain temps au-dessus du vide, finissent par regarder sous eux, s'aperçoivent qu'il n'y a rien et tombent à la verticale. Nous n'avons plus de fondements pour notre humanisme, mais nous ne nous en sommes pas encore aperçus!
Chacun est libre de penser que "son" trou de serrure en dévoile plus sur l'intérieur de la pièce que les autres. Mais chacun doit accepter que les autres religions détiennent des vérités que ne possède pas la sienne. Cela tue dans l'oeuf le fondamentalisme religieux. Car il est toujours fondé sur la certitude de détenir toute la vérité, ce qui rend logique la volonté de vouloir l'imposer aux autres