La pratique des arts martiaux. Tout ce qui m’est étranger et lointain nourrit ma soif d’évasion. Depuis tout petit, je suis attiré par l’état d’esprit oriental. J’aime l’intériorité avec laquelle cette culture habille ses gestes et ses traditions : la tradition du thé, la calligraphie, les origamis, les arts martiaux, le tir à l’arc. Il y a une spiritualité et un sens du sacré dans chaque geste.
J’aime le papier depuis ma plus tendre enfance. J’aime toucher le papier, le respirer.
Il est né de mon autre passion, les montres à complication. Dans le monde de la haute horlogerie, il existe une quête à la fabrication de montres compliquées qui contiennent toutes les mesures du temps. Je pense notamment à Patek Philippe, Vacheron Constantin, ou Franck Muller par exemple. Je suis toujours émerveillé quand je pense qu’un boîtier tout petit contient autant de rouages fonctionnant à la seule force mécanique. C’est un monde qui me fascine.
Alors, Casparo, qui est un passionné, se dit que peut-être, lui aussi, y parviendra. A construire la montre la plus compliquée du monde.
Oui. Au fur et à mesure de l’écriture, j’effaçais les mots, les idées, qui faisaient trop de bruit.
La question de notre rapport au temps qui passe est centrale. Le temps est un luxe dont nous ne disposons pas. Nous sommes bien trop occupés pour cela. Occupés à faire et occupés à avoir. Le risque est d’oublier d’être, simplement cela : être.
Je ne me suis pas posé la question en l’écrivant. J’ai voulu raconter une histoire qui émeuve, qui soit hors du temps et qui fasse réfléchir.
J’écris depuis longtemps, en secret. A 17 ans, j’ai découvert les dix conseils d’Hemingway et je les ai appliqués. J’ai écrit Monsieur Origami avec, pour la première fois de ma vie l’intention de l’envoyer à une maison d’édition. Ne connaissant absolument personne, n’ayant aucune relation dans le milieu littéraire ou de l’édition, je l’ai envoyé par la poste.
5 livres m’ont donné chacun une impulsion :
Personne ne pourrait me donner envie d’arrêter d’écrire, parce que c’est en moi. Je comprends le sens de la question : je confronte la qualité de ce que j’écris au regard des grands écrivains. Il faut lire, écrire, et douter. Mais il faut écrire quand même. C’est la seule façon d’avancer.
Enfant, cela a été Le Petit Prince. Par la suite, l’une de mes plus belles surprises de lecteur a été Don Quichotte. Je m’attendais à un classique austère et ennuyeux. C’est dire que j’ai été surpris en le lisant. Je me suis régalé.
Océan mer, je pense.
Les grands classiques russes. Mais je sais que je les lirai. Je les ai achetés, ils sont là, à portée de main.
Corps et âme de Frank Conroy. Je ne sais pas si ce livre est méconnu. Je n’en avais jamais entendu parler avant de lire un simple mot posé dessus, dans une librairie. Ce simple mot écrit par le libraire disait : « le livre que je recommande à tous mes clients ». Je l’ai dévoré.
Je ne peux pas répondre à cette question. Je pense qu’il s’agit de rendez-vous entre un lecteur et une œuvre. J’ai laissé tomber quelques grands livres et je me dis que ce n’était tout simplement pas le bon moment. Je les relirai peut-être.
« Ce dont on ne peut parler, il faut le taire ». Tractatus Logico-Philosophicus
Je lis souvent plusieurs romans en même temps. En ce moment, je lis L`enfant bleu de Henry Bauchau, Chants : Edition bilingue français-italien de Giacomo Leopardi, Presqu`elles de Guy Goffette, et La Quarantaine de J.M.G Le Clézio. Et je relis Le poney rouge de John Steinbeck.
Ma Librairie : Delamain à Paris, à la rencontre des libraires passionnés | lecteurs.com .
Ma Librairie vous embarque dans la capitale, à deux pas de la Comédie française, dans cette librairie qui a vu passer tellement d?artistes, d?écrivains, au fil du temps. Entrez avec nous à la rencontre de la Librairie Delamain et de son libraire passionné, qui vous fait partager son amour de la lecture et quelques anecdotes ? Suivez les conseils du libraire ! Jean Marc Ceci, Monsieur Origami (Gallimard) "Si vous aimez la concisions des Haïkus, découvrez la philosophie de l'origami" Laurent Mauvignier, Continuer (Éditions de Minuit) "Si vous aimez les portraits de femmes aux caractères trempés, ce livre est pour vous" Antoine Bello, Ada (Gallimard) "Si vous appréciez les nouvelles technologies, embarquez-vous avec Ada dans le monde virtuel" Jean-Paul Dubois, La succession (Éditions de l'Olivier) "Si les personnages en équilibre dans la vie vous émeuvent, vous apprécierez La succession" L'Ajar, Vivre près des tilleuls (Flammarion) "C?urs sensibles, les 18 membres du collectif L AJAR réveilleront en vous l'amour d'une littérature pleine de sensibilité" Article à lire sur lecteurs.com : http://www.lecteurs.com/article/ma-librairie-a-paris-librairie-delamain/2442785 Visitez le site : http://www.lecteurs.com/ Suivez lecteurs.com sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/orange.lecteurs/ Twitter : https://twitter.com/OrangeLecteurs Instagram : https://www.instagram.com/lecteurs_com/ Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCWQQ-VlGEFs22XKdO15tQCg/videos Dailymotion : http://www.dailymotion.com/OrangeLecteurs
Sur un plat d’argent à l’achat duquel trois générations ont contribué, le saumon arrive, glacé dans sa forme native. Habillé de noir, ganté de blanc, un homme le porte, tel un enfant de roi, et le présente à chacun dans le silence du dîner commençant. Il est bien séant de ne pas en parler.