Rien ne différencie des tomates poussées hors-sol en France, en Espagne ou en Italie. Dans les deux cas, et même si l'étiquette précise Provence ou Aquitaine, la géographie ne change rien à l'affaire et le fruit mal poussé, ici ou là-bas, reste toujours aussi insipide. Mais il n'empêche: la proximité rassure.
Torpilla española
Omelette
Une recette d'Alberto Herraiz
Pour 4 à 5 personnes
Préparation : 25 minutes, Cuisson : 20 minutes
800 g de pommes de terres, 5 œufs, 1 oignon, 30 cl d'huile d'olive, sel, poivre
Éplucher et laver les pommes de terre.
Les couper en lamelles de 2 millimètres. Peler et émincer l'oignon. Dans une poêle frire les pommes de terre et l'oignon avec l'huile d'olive. Les retirer avant qu'ils ne soient dorés puis enlever le surplus d'huile.
Dans un saladier battre les œufs avec une pincée de sel et de poivre. Ajouter les pommes de terre.
Dans une poêle bien chaude, verser la préparation et la mélanger quelques secondes à l'aide d'une fourchette afin que la coagulation soit homogène.
Lorsque la préparation est bien prise, baisser le feu.
Recouvrir la poêle d'une assiette recouverte d'un filet d'huile puis retourner le tout de manière à recueillir l'omelette dans l'assiette. La faire glisser dans la poêle sur sa face non cuite et la laisser prendre à feu doux.
Déposer l'omelette sur l'assiette et la servir découpée en petits carrés.
La cuisine vietnamienne n'a pas de chance : elle est si populaire qu'elle est inconnue. Elle a pourtant, dans notre pays, une histoire déjà ancienne. Dans les années trente, quand s'ouvrent à Paris ou à Marseille les premiers restaurants asiatiques, ce sont souvent des immigrés venus du Tonkin ou de Cochinchine, ces lointaines provinces de l'empire colonial, qui importent en France l'art de manger avec des baguettes et de tremper les rouleaux de printemps dans la sauce aigre-douce.
Mais voilà : l'Indochine, à l'époque, c'est un peu notre "petite Chine", et l'on dit plus volontiers qu'on va manger "chinois" qu'indochinois, sans aller chercher si le patron vient réellement de Canton ou s'il est de Saigon, voire de Phnom Penh. L'image de la cuisine vietnamienne est, d'emblée, brouillée par celle de ses encombrants voisins.
(p.5 - Introduction)
oui, ils sont là, ces bons vieux plats tout simples, véritables tronc commun de l'Espagne. Son minimum vital en somme: la tortilla, les bocadillos, les calamars, les boulettes de viande hachée, les olives, quelques lamelles de poivron rouge allongées dans l'huile d'olive et bien sur, le jamon serrano, le roi des rois.
Toute la force de ce pays est là : dans sa nourriture populaire et quotidienne. Dans ses cantines qui ne font pas de chichi.
L'image de la cuisine vietnamienne est d'emblée brouillée par celle de ses encombrants voisins
la cuisine vietnamienne n'a pas de chance: elle est si populaire qu'elle est inconnue.
se nourrir, c'est aussi se soigner.