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Citation de migdal


Même l'agression dont il est victime le 28 septembre (1944) ne parvient pas à le freiner. Un homme se présente en effet, un soir, à son hôtel particulier. Comme il porte l'uniforme de la police militaire américaine, le valet de chambre lui ouvre. Interloqué, Marenches, en tenue, quitte son dîner et le somme, en anglais et en français, de s'expliquer, mais en guise de réponse, l'individu arme son fusil... Il a à peine le temps de détourner le canon qu'un coup part juste à gauche de sa tête et se loge dans le mur de l'antichambre. La balle suivante restant bloquée dans le canon, s'ensuivent une bagarre et l'immobilisation de l'impudent qui, véhément, prétend appartenir à la division Leclerc.

Marenches n'apprend sa véritable identité qu'après l'arrivée de la police : André Brunet, pâtissier de vingt-cinq ans, appartiendrait au groupe de FTP ayant élu domicile dans le lycée voisin Janson-de-Sailly. La proximite de la plupart de ces résistants avec le Parti communiste n'arrangeant rien, le jeune officier s'en voudra longtemps de ne pas lui avoir réglé son compte lui-même. Libéré au bout d’un an, Brunet tuera, le 15 novembre suivant, le gardien de la paix Joseph Geoffre après le braquage d’un cinéma et le paiera de la guillotine.
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