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4/5 (sur 372 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Browning (Montana) , le 18/11/1940
Mort(e) à : Missoula (Montana) , le 04/08/2003
Biographie :

James Welch est un romancier et poète américain, né dans la réserve indienne Pieds-Noirs de Browning (Montana) en 1940, et décédé en 2003 à Missoula (Montana).

En 1963 il s'inscrit à l'université du Montana, à Missoula. Ils sont une dizaine de jeunes Indiens à essayer d'intégrer la fac. Il rencontre Richard Hugo, poète et instigateur du premier atelier d'écriture de Missoula.

Pendant huit ans il écrit de la poésie, puis encouragé par Richard Hugo il se lance dans la prose.

Son premier roman "L'hiver dans le sang" (1974) raconte l'histoire d'un jeune Indien, perdu entre le monde des Blancs et celui des Indiens. James Welch s'inscrit dans une reconquête de la culture Indienne.

Il a été fait en France chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2000.
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Source : ecrivainsmontana.free.fr
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Le Café Littéraire accueille le public pour la 34è année au premier étage du Palais du Grand Large. Animé par Maëtte Chantrel, co-fondatrice du festival, et Pascal Jourdana, il donne à voir l'actualité littéraire d'un grand nombre d'auteurs et suscite l'envie de poursuivre cette rencontre de manière intime en tête-à-tête avec le livre. Les archives du festival Étonnants Voyageurs vous permettent de revoir ces Cafés littéraires, enregistrés depuis 1991. L'occasion de voir et d'entendre des grands noms de la littérature du monde entier qui nous ont accompagnés des années durant : Nicolas Bouvier, Jacques Lacarrière, Alvaro Mutis, Hugo Pratt, Théodore Monod, James Crumley, Tony Hillerman, James Welch, Luis SepulvedaJim Harrison, pour ne citer qu'eux. Pas de débats à thèmes au Café Littéraire, juste des rencontres chaleureuses avec les auteurs, leurs récits et leurs personnages, réels ou sortis de leur imagination. Une captation vidéo par TVR35, à retrouver sur notre site et tout l'été sur la chaîne. www.etonnants-voyageurs.com

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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
- Va te faire scalper !
- Va te faire scalper toi-même !
Ils s'esclaffèrent. C'était une plaisanterie indienne.
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C'était le crépuscule, cette heure de la journée où la lumière vous joue des tours, où l'on s'imagine voir mieux qu'on ne voit en réalité, ou encore voir des choses qui n'existent pas. Cette heure de la journée où vos yeux, vos oreilles, votre nez s'égarent, où tout ne forme plus qu'un brouillard gris dans le cerveau, si bien que vous quittez votre corps et que vous regardez le film d'une scène que vous avez déjà vu.
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Les choses n'ont guère changé sur la réserve de Pine Ridge, ni d'ailleurs sur les autres, et c'est cela qui devrait nous préoccuper. Mais qui s'en soucie ? Une fois l'occupation de Wounded Knee terminée, le gouvernement reprit ses activités habituelles, qui ne prévoyaient pas de s'occuper des problèmes des Indiens, à savoir la pauvreté, la vétusté de l'habitat, le chômage, les soins médicaux, et les problèmes sociaux que constituent l'alcoolisme et la toxicomanie. De tout cela, la nation américaine se détourna.

p. 84
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« Tu es un excellent maître de maison, vieil homme.
— J'ai de nombreuses années de pratique. Et il est plus facile de mener une vie frugale que d'affronter les chagrins que valent les biens matériels.
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- C'est quoi, ça ?
- Du rhum. 50 degrés. Ça vous réchauffe les couilles d'une statue de singe. A propos, vos connaissez la définition d'un Esquimau qui bande ? Un nain frigorifié avec un petit doigt rigidifié.
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L’affaire de la brasserie lui donnait à réfléchir. Il savait qu’il avait eu de la chance, que son chant de mort avait désorienté les marins, si bien qu’il avait pu s’échapper avant qu’ils n’aient repris leurs esprits. Il pensait aussi que son chant avait eu un effet magique. Il n’était pas devenu invisible comme il l’avait espéré, mais le chant avait paralysé les marins, les privant du pouvoir de lui faire mal. Il le prenait un peu pour une arme surnaturelle plutôt que pour un moyen de le rendre fort et brave en face d’une mort certaine. Il n’ignorait pas que le but du chant avait été détourné, de sorte que, sans qu’il sache bien pourquoi, il était devenu un instrument de défense qui, cette fois, avait fonctionné, alors que tel n’avait pas été le cas dans la maison de fer. Peut-être que son destin était de vivre, de vivre ici, au bord de la grande eau qui le séparait de chez lui. A moins que chez lui, ce ne soit désormais ici.
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Il oubliait rarement un homme de cette étoffe, alors que les petits voyous, les minus et les perdants qui défilaient devant eux, tous interchangeables, lui sortaient aussitôt de l'esprit, de la même façon qu'on se désintéresse des produits d'épicerie qui ne figurent pas sur la liste des courses.
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Au début de la lune-des-chevaux-qui-muent, moins d’une année après la bataille contre les Longs Couteaux sur l’Herbe Grasse, les Indiens arrivèrent en vue du fort de l’homme blanc au fond de la vallée. Plusieurs femmes se mirent alors à pleurer. Les chefs, revêtus de leurs plus beaux atours, chevauchaient en tête des braves. Les femmes, les enfants et les vieillards suivaient, certains à pied, d’autres installés sur les travois au milieu des ballots, des tipis, des ustensiles divers. He Dog, Big Road, Little Big Man et Little Hawk portaient leurs coiffes en plumes d’aigles, leurs vêtements de daim à franges, leurs gants ornés de perles et leurs mocassins décorés de piquants de porc-épic. Leurs visages émaciés étaient peints comme pour la guerre, mais ils n’avaient plus le cœur au combat.
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- Construisons une cabane. On pourrait abattre ces petits arbres déjà vieux. On habiterait une cabane de rondins et tu chasserais. Comme tes ancêtres. Et tu me vêtirais de fourrure. Il y a des hermines dans le coin ?
- Des belettes. Elles deviennent hermines en hiver.
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Quand je suis rentrée du Zaïre, je me disais que l'Amérique, au moins, était un pays civilisé. Là-bas, la situation politique était épouvantable, et ici, c'est la situation sociale qui est épouvantable. Qu'est-ce qui est mieux ? Et est-ce que l'un et l'autre s'amélioreront un jour ?
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