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3.41/5 (sur 57 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cannes , 1952
Biographie :

Né à Cannes en 1952, Jacques Barozzi vit à Paris depuis une trentaine d’années. Piéton inlassable de la capitale, journaliste et scénariste, il est l’auteur de nombreux guides.

Depuis 2002 il participe à la collection «Le goût de» des éditions Mercure de France qui s’est enrichi de cette série d’anthologies littéraires consacrées à des villes, des régions, des pays et à de nombreuses thématiques.

Source : www.parigramme.com, mercures de France
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Bibliographie de Jacques Barozzi   (38)Voir plus

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La pente secrète des avenues ramène d'elle-même malignement vers la touffeur du hallier central : forêt labyrinthe, à la voirie trompeuse et non innervée, qui semble machinée tout entière autour d'une chambre secrète : quiconque fait l'expérience de se laisser aller en aveugle au hasard des allées se retrouve naturellement empelotonné dans le cocon de la forêt-piège, et, s'il ne dispose d'un plan ou d'une boussole, ne saurait s'en extraire à moins des cailloux du Petit Poucet.

Julien Gracq
Carnets du grand chemin
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Ce qui dérivait immanquablement dans sa direction le cours de mes promenades, c'étaient les friches, les pâtis de chèvre semés de chicots rocheux du mont Palatin, totalement imprévus pour moi, où le vent inclinait les herbes sauvages en plein cœur de la ville, ou encore l'immense berceau de gazon inhabité du Circo Massimo, allongé entre les maisons comme un hippodrome désaffecté, prémuni contre les lotissements par quelque tabou municipal. Ces clairières urbaines contre nature, ces enclos de solitude amis du vent, restitués à la sauvagerie et aux plantes folles, et où il semble qu'on ait semé du sel, je ne me lasserais pas aisément de les arpenter : l'air qui les balaie, pour toute la place nette que le hasard a faite ici de l'alluvion étouffante du souvenir, a plus qu'ailleurs un goût de liberté.

Julien Gracq.
La forme d'une ville.
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« Donc, voici, j'écris pour Libération. Je suis sans sujet d'article. Mais peut-être n'est-ce pas nécessaire. Je crois que je vais écrire à propos de la pluie. Il pleut. Depuis le 15 juin il pleut. Il faudrait écrire pour un journal comme on marche dans la rue. On marche, on écrit, on traverse la ville, on est traversé, elle cesse, la marche continue, de même on traverse le temps, une date, une journée et puis elle est traversée, cesse. Il pleut sur la mer. Sur les forêts, la plage vide. Il n'y a pas les parasols même fermés de l'été. (…) L'été n'est pas arrivé. À sa place, ce temps qu'on ne peut pas classer, dont on ne peut pas dire quel il est. Dressé entre les hommes et la nature il est une paroi opaque faite d'eau et de brouillard. Qu'est-ce que c'est encore que cette idée, l'été ? Où est-il tandis qu'il tarde ? Qu'était-il tandis qu'il était là ? De quelle couleur, de quelle chaleur, de quelle illusion, de quel faux-semblant était-il fait ? (…) Dans les rues il y a des gens qui marchent seuls dans le vent, ils sont recouverts de K-Way, leurs yeux sourient, ils se regardent. La nouvelle aux Français en vue d'une année difficile qui vient, de mauvais semestres, de jours maigres et tristes de chômage accru, on ne sait plus quel effort il s'agit, de quelle année pourquoi tout à coup différente, on ne peut plus entendre ce monsieur qui parle pour annoncer qu'il y a du nouveau et qu'il est là avec nous face à l'adversité, on ne peut plus du tout le voir ni l'entendre. Menteurs, tous. Il pleut sur les arbres, sur les troènes en fleurs partout, jusqu'à Southampton, Glasgow, Édimbourg, Dublin, ces mots, pluie et vent froid. »
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Au vagabond des villes essentiellement urbain,qui élit son domicile dans la rue , s'opposait traditionnellement le chemineau, son homologue des routes et des villages , qui avait fait de la nature tout entière son royaume .
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"un voyage fut-il de mille lieues,commence sous votre chaussure".CONFUCIUS.
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Je suis en racontant mes voyages, comme j'étais en les faisant ; je ne saurais arriver. Le cœur me battait de joie en approchant de ma chère Maman, et je n'en allais pas plus vite. J'aime à marcher à mon aise et m'arrêter quand il me plaît. La vie ambulante est celle qu'il me faut. Faire route à pied par un beau temps, dans un beau pays, sans être pressé, et avoir pour terme de ma course un objet agréable : voilà de toutes les manières de vivre celle qui est la plus de mon goût.
(Vertige de la marche - Jean-Jacques Rousseau)
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« Le mouvement de la mer les avait alanguis, troublants leur équilibre ordinaire, le grand air salin les avait affamés, puis le déjeuner les avait étourdis et la gaîté les avait énervéss. Ils se sentaient maintenant un peu fous avec des envies de courir éperdument dans les champs. Jeanne entendait bourdonner ses oreilles, toute remuée par des sensations nouvelles et rapides. Un soleil dévorant tombait sur eux. Des deux côtés de la route les récoltes mûres se penchaient, pliées sous la chaleur. Les sauterelles s'égosillaient nombreuses comme les brins d'herbe, jetant partout, dans les blés, dans les seigles, dans les joncs marins des côtes, leur cri maigres et assourdissant. Aucune autre voix ne montait sous le ciel torride, d'un bleu miroitant et jauni comme s'il allait tout d'un coup devenir rouge, à la façon des métaux trop rapprochés d'un braisier. »
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« Je me rappelle, la fois où je suis partie dans la nuit. C'était cet été où tout s'est décidé, l'été où les récoltes brûlaient, où les villes brûlaient, où les soldats marchaient dans les rues. Je me souviens, parce que l'air était encore frais dans la nuit, le ciel était rempli d'étoiles. Je voulais voir le ciel, guetter les météores, je voulais entendre les criquets chanter. J'avais de l'électricité dans tout le corps, je ne pouvais pas dormir. J'écoutais le bruit du vent dans les tamaris, le grincement de l'éolienne au bout des champs, j'écoutais le crissement continu des insectes, ça faisait un bruit qui gonflait et décroissait, pareil à la mer. Plus loin, quelque part dans les arbres, la chouette sifflait à intervalles réguliers, comme quelqu'un qui appelle. »
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Je me levais avec le soleil, et j'étais heureux; je voyais Maman, et j'étais heureux; je la quittais, et j'étais heureux; je parcourais les bois, les coteaux, j'errais dans les vallons, je lisais, j'étais oisif, je travaillais au jardin, je cueillais les fruits, j'aidais au ménage, et le bonheur me suivait partout : il n'était dans aucune chose assignable, il était tout en moi-même, il ne pouvait me quitter un seul instant.
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Le miracle, dans toute cette cohorte d’influences et de cultures diverses, d’invasions extérieures et de guerres internes, c’est que la Corse soit parvenue à conserver intacte sa propre identité !
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