Citations de Irvin D. Yalom (1634)
Pour établir une relation avec autrui, il faut d'abord établir une relation avec soi-même. Si nous sommes incapables d'affronter notre propre solitude, nous ne faisons qu'utiliser les autres comme des boucliers.
Les enfants privés de l’amour maternel ne parviennent pas à entretenir la confiance minimale requise pour s’aimer eux-mêmes, pour croire que les autres vont les aimer ou, tout simplement pour aimer la vie.
Je ne crois pas que le questionnement soit une maladie. L'obéissance aveugle sans questionnement est la maladie.
Lorsqu’on ne parle pas de l’essentiel rien d’autre ne peut être dit d’important.
Le talent, c'est le tireur qui atteint un but que les autres ne peuvent toucher ; le génie, c'est celui qui atteint un but que les autres ne peuvent même pas voir. (Schopenhauer)
La force d'une conviction est sans rapport avec sa véracité.
La définition de l’ami par Aristote, est celui qui tire de vous ce que vous avez de meilleur et de plus sain, se rapproche de ma vision du psychothérapeute idéal.
“I’m not afraid of death. I just don’t want to be there when it happens.”
Woody Allen
( Je n’ai pas peur de la mort. Je ne veux juste ne pas être là quand il arrivera.)
L'envers sombre de l'admiration est l'envie. S'y ajoute la conscience de sa propre banalité.
Mourir est une chose difficile. J'ai toujours considéré que le privilège des morts est de ne plus mourir!
Réjouissez-vous de ce que vous avez ! Combien de fois y songeons-nous véritablement ? Généralement, nous ne prenons plus la mesure de ce que nous avons ni de ce que nous pouvons faire, obnubilés que nous sommes par nos manques ou nos incapacités, ou encore par des préoccupations ou des menaces futiles touchant à notre prestige ou notre fierté.
Ne pas s'emparer du cours de sa vie, c'est réduire l'existence à un simple accident.
Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse.
Comme Bouddha nous l’a enseigné, la question du sens de la vie n’est pas édifiante. L’être humain doit s’immerger dans le fleuve de la vie et laisser la question être emportée par le courant.
Allons, disséquez encore un peu plus vos raisons profondes! Vous découvrirez que personne n'a jamais, jamais, agi entièrement pour les autres. Tout acte est dirigé vers soi, tout service ne sert que soi, tout amour n'aime que soi. (...) Vous paraissez surpris par mes propos? Peut-être songez-vous aux êtres que vous aimez. Creusez plus profondément, et vous verrez que vous ne les aimez pas. Ce que vous aimez, ce sont les petites sensations agréables qu'un tel amour suscite en vous! Vous aimez le désir, et non l'être désiré.
- Malgré tout, Josef, vous fuyez ma question. Avez-vous vécu votre vie ? Ou bien est-ce votre vie qui vous a vécu ? L’avez-vous choisie ? Ou avez-vous été choisi par elle ? L’avez-vous aimée ? Ou la regrettez-vous ? Voilà ce que j’entends lorsque je vous demande si vous avez vécu jusqu’au bout. […]
« Ces questions… Mais vous en connaissez la réponse ! Non, je n’ai pas choisi ! Non, je n’ai pas vécu la vie que j’ai voulue ! J’ai vécu celle que l’on m’a donnée. J’ai été, moi, le vrai moi… j’ai été enfermé dans ma propre vie.
- Et c’est là, Josef, j’en suis persuadé, la cause première de votre angoisse. Cette pression précordiale que vous ressentez est tout simplement due au fait que vous débordez d’une vie non vécue. Et votre cœur bat à l’unisson du temps qui passe, de ce temps qui ne cesse d’être vorace, qui engloutit, mais ne rend jamais rien. Qu’il est terrible de vous entendre dire que vous avez vécu la vie qu’on vous a donnée ! De vous voir affronter la mort sans avoir jamais réclamé votre liberté, si dangereuse fût-elle ! »
J'use du terme Nature" dans un sens particulier. Je ne désigne pas par ce mot les arbres ou les forêts, l'herbe ou l'océan, ni tout ce qui n'est pas produit par la main de l'homme. Je désigne par ce mot tout ce qui existe : le nécessaire absolu, l'unité parfaite. Par "Nature", je fais référence à ce qui est infini, unifié, parfait, rationnel et logique. C'est la cause immanente de toutes choses. Et tout ce qui existe, sans exception, se conforme aux lois de la Nature. Donc quand je parle de l'amour de la Nature, je ne parle pas de l'amour que vous portez à votre femme ou à votre enfant. Je parle d'une autre sorte d'amour, d'un amour intellectuel. En latin, je l'appelle Amor dei intellectualis.
From both my personal and my professional experience, I had come to believe that the fear of death is always greatest in those who feel that they have not lived their life fully. A good working formula is: the more unlived life, or unrealized potential, the greater one’s death anxiety.
(De mon expérience personnelle et professionnelle, j’en suis arrivé à croire, que la peur de la mort est toujours plus fort chez ceux qui n’ont pas vécu leur vie pleinement. Pour en émette une bonne formule : moins une vie est vécue, ou son potentiel non accompli, plus s’accroît chez la personne l’anxiété de la mort ).
Words permit one to cross into the life of the other.....
( Les mots énoncés par quelqu’un à un autre , permettent à ce dernier de pouvoir franchir le seuil de la vie de l’autre)
Nietzsche avait si peu de contacts avec les autres humains qu'il passait un temps fou à converser avec son propre système nerveux.