Sortir de la dépendance affective
À qui s’adresse ce livre dépendance affective : six étapes pour se prendre en main et agir de Geneviève Krebs ? Elle le dit elle-même tout au début à la deuxième page.
Quand la vie semble continuellement jouer les mêmes schémas de souffrance dans vos relations.
Quand ce sont toujours les mêmes types de personnes que vous croisez dans votre vie personnelle.
Quand le vide et la solitude vous terrifient et vous obligent à rester dans une situation insupportable.
Quand le doute s’installe, et que vous en êtes arrivé à ne plus savoir d’où vient le souci : vous ou l’autre ?
À toutes celles et ceux qui se sentent prêts à transformer leur situation, mais ne savent pas comment s’y prendre.
À ceux qui ont perdu confiance en eux, en l’autre, et en tout le reste.
À ceux qui pensent avoir perdu le respect d’eux-mêmes.
À ceux qui ont chuté dans le déni de soi, le sacrifice, la manipulation pour avoir de l’attention, de la présence, ou pour se sentir aimé.
À ceux dont les preuves et gestes d’amour ne suffiront jamais pour les rassurer.
À ceux qui retombent sans cesse dans les mêmes pièges, continuent malgré les conséquences difficiles de se comporter de la même façon, tout en étant conscient de ce qui se joue, comme si c’était plus fort qu’eux, sans tenir compte des leçons de la vie et des années qui passent.
À ces familles déchirées par les jeux de pouvoir et de manipulation.
À ces couples qui ne savent que jouer avec l’attirance, le charme, le déchirement, la pression, la jalousie maladive et la violence en tous genres.
À ces faux amoureux qui confondent passion et amour, attirance sexuelle et amour, sécurité affective et amour, amitié amoureuse et amour…
À ces hommes et femmes qui vivent dans la peur de la violence conjugale, ou soignent leurs plaies, sans jamais trouver le courage de partir.
À ceux et celles qui dominent et se font dominer.
À ces dépendants affectifs qui choisissent ou se font choisir par des pervers manipulateurs et/ou pervers narcissiques.
À ceux qui sont dans l’autosabotage, dans une forme d’autopunition mis en place pour donner raison à leur culpabilité, leur mal-être, leur sensation de ne pas être aimable.
À celles et ceux qui sont dans la comparaison, dans le sentiment d’infériorité.
À tous ceux qui ont pris conscience de ce cercle infernal et des blocages du recommencement.
À ceux qui ressentent le sentiment de manque au point de n’être capable d’identifier la moindre plénitude.
À ceux qui veulent agir sur leurs modes de penser, leurs croyances bloquantes, leurs angoisses permanentes et émotions toxiques.
À ceux qui ont du mal à se remettre en question et admettre… Ce livre est fait pour vous !
La dépendance affective trouve sa source dans un manque d'amour, de sécurité, de reconnaissance, d'encouragement et d'accompagnement à l'autonomie et à la maturité affective, durant l'enfance ou l'avant-puberté : au moment même où l'enfant a besoin de se sentir important pour ses parents, mis en sécurité et conforté dans une confiance affective. Si l'absence et le vide s'installent à ce miment de la vie, c'est alors laisser la place au doute et à la culpabilité. La conviction de ne pas être suffisamment bien pour être aimé. Cet état devient une vérité, SA vérité, et peu importent les preuves du contraire qui se présenteront.
La punition que vous vous êtes infligée a assez duré ! Surtout lorsqu'elle ne repose que sur une perception des faits et non la réalité ! Vous n'êtes coupable de rien... pour de vrai, comme disent les enfants. Vous avez uniquement cru à un moment donné à cause d'un événement mal interprété ou des paroles dites à votre égard, que vous étiez moins que, pas assez que, et du coup... vous en avez fait votre vérité. Le plus profond de votre être sait lui, que vous êtes une belle personne et que vous méritez. Il vous le dit régulièrement, mais vous n'entendez que
les injonctions de ce bourreau interne qui vous a répété sans cesse jusque-là que vous n'êtes pas aimable et que vous méritez d'être seul et abandonné. Foutaise ! Pardonnez-vous si vous ressentez malgré tout de la culpabilité. Réétudiez-la avec du recul, parfois avec des années de recul si cela est nécessaire. Persévérez. Lâchez prise et définissez ce que vous voulez pour vois, ici et maintenant, et pour l'avenir.
Il arrive souvent que le dépendant affectif donne immédiatement et qu'en
face, son partenaire ne sache plus comment rendre ce qu'il a reçu. Cela crée un déséquilibre qui en finalité créer un chemin vers l'autosabotage. Celui qui reçoit trop, ne sait plus comment rendre et du coup préfère saboter la relation pour se défaire du trop-perçu. Le dépendant affectif se sent alors comme victime d'une grande injustice. "J'ai tout donné pour elle" me disait dernièrement une personne. Oui mais, justement... Trop !
Sortez de votre bulle, prenez-vous VOUS-MÊME par le bras, tenez-vous la main, et travaillez sur vous pour sortir enfin de la souffrance liée à la dépendance affective. Et si l'aide et l'accompagnement au travers de mes mots et de cet ouvrage ne suffisent pas, je vous encourage avec insistance à aller encore plus loin : faites-vous aider. Osez dire. Osez demander. Osez avouer. Osez exprimer vos besoins. Osez poser vos limites et les limites respectueuses que vous exigez des autres vis-à-vis de vous.
"J'ai confiance en toi, mais ce sont les autres en qui je n'ai pas confiance." Voilà la plus belle des illusions qui soit ! Si l'autre vous fait peur et que vous le positionnez comme un ennemi ou rival potentiel pour votre couple, votre emploi, votre relation d'amitié, c'est qu'au plus profond de vous, vous vous accordez que très peu de valeur. Et si vous laissez la comparaison s'installer, c'est forcément l'autre qui gagne et vous qui perdez tant votre estime de soi est basse.
A retenir
Avancez ! Sortez de là ! Passez de l'information à la mise en pratique.
"Savoir", ou "avoir compris" ne suffit pas. Pour sortir de la dépendance
affective. Il est nécessaire d'agir. Les actes font la différence? La persévérance assure le changement.
La continuité dans le changement permet la transformation.
L'observation permet le réajustage.
Le respect de soi permet l'estime de soi.
L'estime de soi ouvre à l'amour de soi.
Aimez-vous et vous serez rassasié.
Travaillez à atteindre l'autonomie et la maturité. Sortez de la plainte et des jérémiades d'enfants.Affirmez-vous clairement et directement. Fonctionnez comme un adulte. Entendez-vous avec votre enfant intérieur, dans le sens où, ici et maintenant, dans votre vie d'adulte, c'est vous en tant qu'adulte qui agissez et qu'il (votre enfant intérieur) peut être rassuré, vous le connaissez tellement que vous tiendrez compte de son besoin d'être aimé, de se sentir en sécurité et d'avancer vers l'autonomie. Je vous encourage à avoir un dialogue interne avec lui. Par exemple, chaque situation difficile que vous aurez surmontée avec la maturité adulte et l'autonomie affective, expliquez à votre enfant intérieur le sens de ce qu'il s'est passé et tout en revisitant l'histoire, de lui donner du sens. C'est ainsi que vous accompagnerez votre enfant intérieur à l'autonomie. Personne à l'extérieur ne peut agir sur votre enfant intérieur et lui apporter ce dont il a besoin. Vous seul le pouvez.
Travaillez à atteindre l'autonomie et la maturité. Sortez de la plainte et des jérémiades d'enfants.Affirmez-vous clairement et directement. Fonctionnez comme un adulte. Entendez-vous avec votre enfant intérieur, dans le sens où, ici et maintenant, dans votre vie d'adulte, c'est vous en tant qu'adulte qui agissez et qu'il (votre enfant intérieur) peut être rassuré, vous le connaissez tellement que vous tiendrez compte de son besoin d'être aimé, de se sentir en sécurité et d'avancer vers l'autonomie. Je vous encourage à avoir un dialogue interne avec lui. Par exemple, chaque situation difficile que vous aurez surmontée avec la maturité adulte et l'autonomie affective, expliquez à votre enfant intérieur le sens de ce qu'il s'est passé et tout en revisitant l'histoire, de lui donner du sens. C'est ainsi que vous accompagnerez votre enfant intérieur à l'autonomie. Personne à l'extérieur ne peut agir sur votre enfant intérieur et lui apporter ce dont il a besoin. Vous seul le pouvez.
Fermez les yeux. Identifiez et retrouvez en vous l'enfant que vous étiez et que vous êtes encore pour une partie de vous. Visualisez-le, caressez son petit visage.
Tenez-lui la main. Prenez-le dans vos bras comme s'il était l'enfant le plus précieux au monde pour vous. En quelque sorte, il est votre premier enfant, celui à aimer, celui à sécuriser, celui à qui apprendre l'autonomie, celui à encourager et à accompagner.
Chuchotez-lui les mots qu'il a besoin d'entendre et les "je t'aime" que vous n'avez jamais osé poser. Bercez-le, calmez)le, entendez-le, rassurez-le... Et dites-lui que vous êtes là pour lui. qu'à partir de ce jour, il ne sera plus jamais seul, qu'il peut se poser et jouer comme un enfant. Que tout va bien. Et que vous oeuvrez dans votre vie d'adulte pour votre bien et pour le sien. Allez lui rendre visite régulièrement.
Il en a besoin et vous aussi. Vous vous êtes manqués... depuis trop longtemps !