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4.07/5 (sur 294 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pont-de-Buis-lès-Quimerch , le 22/11/1968
Biographie :

Gaétan Nocq est à la fois graphiste, dessinateur, carnettiste et graphiste.

Enseignant à l'école Olivier de Serres à Paris, il est aussi président des Carnettistes Tribulants avec lesquels il travaille sur Paysannes et Bringuebalés, édités à la Boîte à Bulles.

Il conçoit en tant que graphiste la mise en page de différents carnets de voyages: Banlieue Nomade, Ce que j’aime en toi, Sahara, Vivre vieux !, etc., aux éditions Alternatives.

Pour sa première bande dessinée "Soleil brûlant en Algérie" (2016) chez la Boîte à Bulles, Gaëtan adapte le récit d'Alexandre Tikhomiroff, "Une Caserne au soleil" (2009), dans lequel il raconte sa propre expérience en tant que soldat du contingent dans la petite ville de Cherchell.

En 2019, il publie Le rapport W.

son blog; http://gaetannocq.blogspot.fr/
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Avec Octopolis, Gaétan Nocq explore les mystères des fonds marins


Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Avec elles, c'est si simple de regarder le monde, il devient tellement clair.
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" Je dirais que ce soir, je ne suis pas venue toute seule dans votre studio, je suis venue avec, sur mes épaules, les arbres de ma forêt. Je suis venue avec les cerfs. Ici, ce soir, je suis venue avec les salamandres que je ne vois presque plus. Je suis venue avec le grand mars changeant, que je n'ai plus vu depuis deux étés. Je suis venue avec les autres papillons. Je suis venue avec ce qui est en train de disparaître. Et si ie suis venue, c'est pour eux. Parce qu'ils n'ont pas la parole.

... Et je vois, et j'ai vu le monde disparaître en deux ans sous mes yeux. C'est quelque chose de vertigineux qui est en train de se passer, et c'est parce que c'est vertigineux et parce que ça va très vite que je suis sortie des bois et que je suis venue accompagnée de tout ce monde sur mes épaules et derrière moi. Il y en a plein dans le studio, on peut pas les voir mais ils sont là et je parle pour eux. "
Claudie Hunzinger, entretien avec Laure Adler L'Heure bleue, 26 août 2019
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Il faut du silence pour contempler l'invisible.
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Et moi, j’approchais de la veille de la quille. Je comptais surtout vers la fin. Certains comptaient en dimanches, d’autres en gardes, en tasses de café, en lettres à recevoir, en n’importe quoi. Dans ce monde cafardeux, on comptait tout. Et ces chiffres, dont on n’était jamais certain qu’un événement ne vienne pas les bouleverser, tendaient tous vers une seule et même échéance : la libération de ceux qui avaient survécu
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Nous rentrions au camp par le portail. Je comprends maintenant l'inscription en fer forgé. Oui, le travail rendait libre... car il libérait du camp... il libérait l'esprit du corps, ce corps destine au crématoire. (p. 68)
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Il existait encore un monde où les gens vivaient normalement. Et là-bas, à quelques kilomètres, il y avait ce camp, où régnait l'enfer. Le meurtre, l'anéantissement de toute humanité... Des hommes torturaient, assassinaient d'autres hommes. Et ce SS ? Là-bas, dans le camp, c'était un tortionnaire, un boucher ; ici, il prétendait être un homme. Dans cette maison, il faisait son nid. Sa femme allait arriver. Il pouvait avoir des sentiments.

[p41-42]
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Le jeu que je jouais à Auschwitz était dangereux. En fait, j'avais largement dépassé ici ce que, sur terre, on appelle dangereux. (p. 135)
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Toute la journée, nous avons roulé. Aucune nourriture, aucune boisson ne furent distribuées. Mais, après tout, personne ne voulait manger. Du pain avait été fourni le jour précédent. Nous le gardions. Nous n'avions pas conscience alors de la valeur d'un morceau de pain (p. 5-7)
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Les voir, c'est voir l'invisible
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Des collines arides, des mechtas isolées, des chemins secs parsemés de touffes de végétation brûlées par le soleil. Des couleurs vives partout qui changent dès que le soleil décline. Et ces montagnes d’un bleu effarant. Des montagnes comme une foule de géants silencieux. Elles se pressaient pour mieux me voir et m’appeler. Présence terrible car, en elles, se cachait la mort
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