Durant deux mois, Fabien Devilliers a pédalé, la journée, avec en tête l’obsédante réminiscence des exactions nazies, et le soir, accueilli par ses hôtes, il a renoué avec la bienveillance chaleureuse et le sens du partage. Chemin faisant, il a en quelque sorte été confronté, à son tour, à « un extraordinaire résumé de la condition humaine » comme l’écrivait, en d’autres temps, Jean Guéhenno.
Sa démarche, sobrement relatée dans ce récit, ne manque pas de questionner le citoyen. Et ce n’est pas le moindre mérite de cet ouvrage.
Un livre utile.
(Jean-Michel VALADE, préface du livre)