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3.92/5 (sur 748 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 26/01/1804
Mort(e) à : Annecy , le 03/08/1857
Biographie :

Eugène Sue est un écrivain français.

Il est principalement connu pour deux de ses romans-feuilletons à caractère social : Les Mystères de Paris (1842-1843) et le Juif errant (1844-1845).

Son père, Jean-Joseph Sue fils, était chirurgien de la garde de Napoléon 1er, sa marraine n’était autre que Joséphine et son parrain Eugène de Beauharnais. Il étudia au lycée Condorcet. Chirurgien de la marine, en poste en mer, de 1826 à 1829, il accumulera des souvenirs bien utiles pour ses romans maritimes.

Dandy, voyageur, il hérite à 26 ans de la fortune paternelle, devient l’amant des plus belles femmes de Paris (il est surnommé le Beau Sue), adhère au très snob Jockey Club dès sa création en 1833. Il dilapide la fortune de son père en sept ans, et commence à écrire lorsqu’il est ruiné.

Eugène Sue est l’auteur, selon ce qu’en rapporte la bibliographie établie par Francis Lacassin, de sept romans exotiques et maritimes, onze romans de mœurs, dix romans historiques, quinze autres romans sociaux (dont une série intitulée Les Sept Péchés capitaux), deux recueils de nouvelles, huit ouvrages politiques, dix-neuf œuvres théâtrales (comédie, vaudeville, drame) et six ouvrages divers.

Sue a la plume facile, il se convertit au socialisme et écrit Les Mystères de Paris sur le modèle d'un ouvrage qui s'est fait en Angleterre, intitulé Les Mystères de Londres. Ce roman suscite un intérêt énorme dans toutes les couches de la société. Le succès est immense et dépasse les frontières. Cela influença sa vie personnelle — il est élu député de la Seine — et son orientation littéraire. Il inspire, au siècle suivant, la série Les Nouveaux Mystères de Paris à Léo Malet.

Il publie ensuite le Juif errant, également en feuilleton dans le Constitutionnel.

Il fut député républicain et socialiste de la Seine, il fut élu le 28 avril 1850. Lorsque Louis-Napoléon Bonaparte effectua son coup d’État, il dut s’enfuir en 1851 et s’exiler. Il finit par s’installer à Annecy-le-Vieux où il y vécut de 1851 jusqu’à sa mort. Décédé le 3 août 1857, il est enterré au cimetière Loverchy d'Annecy (74).



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Source : Wikipedia
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Tu es laid... sois terrible : on oubliera ta laideur. Tu es vieux... sois énergique : on oubliera ton âge. Tu es repoussant... sois menaçant. Puisque tu ne peux être le noble cheval qui hennit fièrement au milieu de ses cavales amoureuses... ne sois pas du moins le stupide chameau qui plie les genoux et tend le dos... sois tigre... un vieux tigre qui rugit au milieu du carnage a encore sa beauté... sa tigresse lui répond du fond du désert.
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– Voyons, pas de bêtises… Je vous dis que le maître clerc m’a fait promettre de ne dire à personne…
– Oui, mais il ne t’a pas défendu de le dire à tout le monde ?
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L’Etat dépense annuellement beaucoup de millions pour la stérile punition des crimes. Avec cette somme énorme, il entretient prisonniers et geôliers, galériens et argousins, échafauds et bourreaux. Cela est nécessaire, soit. Mais combien dépense l’Etat pour la rémunération si salutaire, si féconde, des gens de bien ? Rien. Et ce n’est pas tout. (…) combien d’artisans d’une irréprochable probité seraient au comble de leurs vœux s’ils étaient certains de jouir un jour de la condition matérielle des prisonniers, toujours assurés d’une bonne nourriture, d’un bon lit, d’un bon gîte ! Et pourtant, au nom de leur dignité d’honnêtes gens rudement et longuement éprouvée, n’ont-ils pas le droit de prétendre à jouir du même bien-être que les scélérats, ceux-là qui (…) auraient pendant vingt ans vécu laborieux, probes, résignés, au milieu de la misère et des tentations ? (…) Supposez, par la pensée, une société organisée de telle sorte qu’elle ait pour ainsi dire les assises de la vertu, comme elle a les assises du crime : un ministère public signalant les nobles actions, les dénonçant à la reconnaissance de tous, comme on dénonce aujourd’hui les crimes à la vin-dicte des lois.
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Tu connais mes idées au sujet du bien que l’homme peut faire. Secourir d’honorables infortunes qui se plaignent, c’est bien. S’enquérir de ceux qui luttent avec honneur, avec énergie et leur venir en aide quelquefois à leur insu… prévenir à temps la misère ou la tentation qui mènent au crime … c’est mieux. Réhabiliter à leurs propres yeux, rendre tout à fait honnêtes et bons ceux qui ont conservé purs quelques généreux sentiments au milieu du mépris qui les flétrit, de la misère qui les ronge, de la corruption qui les entoure, et pour cela braver, soi, le contact de cette misère, de cette corruption, de cette fange…c’est encore mieux. Poursuivre d’une haine vigoureuse, d’une vengeance implacable, le vice, l’infamie, le crime, qu’ils rampent dans la boue ou qu’ils trônent dans la soie, c’est justice… Mais secourir aveuglément une misère méritée, mais dégrader l’aumône et la pitié, mais prostituer ces chastes et pieuses consolatrices de mon âme blessée… les prostituer à des êtres indignes, infâmes, cela serait horrible, impie, sacrilège.
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- (…) Oh ! Ces riches, c’est si dur !
- Pas plus durs que d’autres, Madeleine. Mais ils ne savent pas, vois-tu, ce que c’est que la misère. Ca naît heureux, ça vit heureux, ça meurt heureux : à propos de quoi veux-tu que ça pense à nous ? Et puis, je te dis, ils ne savent pas… Comment se feraient-ils une idée des privations des autres ? Ont-ils grand’faim, grande est leur joie, ils n’en dînent que mieux. Fait-il grand froid, tant mieux, ils appellent ça une belle gelée : c’est tout simple ; s’ils sortent à pieds, ils rentrent ensuite au coin d’un bon foyer et la froidure leur fait trouver le feu meilleur ; ils ne peuvent donc pas nous plaindre beaucoup, puisqu’à eux la faim et le froid leur tournent à plaisir. Ils ne savent pas, vois-tu, ils ne savent pas ! A leur place, nous ferions comme eux.
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Le malheur est qu’il y a, par exemple, beaucoup d’agents pour découvrir les gueux qui ont commis des crimes, et qu’il n’y a pas d’agents pour couvrir les honnêtes ouvriers accablés de famille qui sont dans la dernière des misères, et qui, faute d’un peu de secours donné à point, se laissent quelquefois tenter. C’est bon de punir le mal, ça serait peut-être meilleur de l’empêcher. Vous êtes resté probe jusqu’à cinquante ans ; mais l’extrême misère, la faim vous poussent au mal, et voilà un coquin de plus ; tandis que si on avait su… Mais à quoi bon penser à cela ? Le monde est comme il est. Je suis pauvre et désespéré, je parle ainsi ; je serais riche, je parlerais de fêtes et de plaisirs.
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L’homme qui n’a en partage que force, bon vouloir et santé, a droit, souverainement droit, à un labeur, justement rétribué, qui lui assure non le superflu, mais le nécessaire, mais le moyen de rester sain et robuste, actif et laborieux… partant honnête et bon, parce que sa condition sera heureuse. Les sinistres régions de la misère et de l’ignorance sont peuplées d’êtres morbides, aux cœurs flétris. Assainissez ces cloaques répandez-y l’instruction, l’attrait du travail, d’équitables salaires, de justes récompenses, et aussitôt ces visages maladifs, ces âmes étiolées renaîtront au bien, qui est la santé, la vie de l’âme.
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La perversité contagieuse de vos geôles est tellement connue, est si justement redoutée, que celui qui en sort est partout un sujet de mépris, d’aversion et d’épouvante : serait-il vingt fois homme de bien, il ne trouvera presque nulle part de l’occupation.
De plus, votre surveillance flétrissante l’exile dans de petites localités où ses antécédents doivent être immédiatement connus, et où il n’aura aucun moyen d’exercer les industries exceptionnelles souvent imposées aux détenus par les fermiers de travail des maisons centrales.
(...)
La condition d’un libéré est donc beaucoup plus fâcheuse, plus pénible, plus difficile qu’elle ne l’était avant sa première faute : il marche entouré d’entraves, d’écueils ; il lui faut braver la répulsion, les dédains, souvent même la plus profonde misère…
Et s’il succombe à toutes ces chances, effrayantes de criminalité, et s’il commet un second crime, vous vous montrez mille fois plus sévères envers lui que pour sa première faute…
Cela est injuste… car c’est presque toujours la nécessité que vous lui faites qui le conduit à un second crime.
Oui, car il est démontré qu’au lieu de corriger, votre système pénitentiaire déprave.
Au lieu d’améliorer, il empire…
Au lieu de guérir de légères affections morales, il les rend incurables.
Votre aggravation de peine, impitoyablement appliquée à la récidive, est donc inique, barbare, puisque cette récidive est, pour ainsi dire, une conséquence forcée de vos institutions pénales.
Le terrible châtiment qui frappe les récidivistes serait juste et logique, si vos prisons moralisaient, épuraient les détenus, et si à l’expiration de leur peine une bonne conduite leur était, sinon facile, du moins généralement possible…
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Mais oublions ces utopies, folles, absurdes, stupides, impraticables, comme de véritables utopies qu'elles sont.
La société est si bien comme elle est !!! Interrogez plutôt tous ces repus qui, la jambe avinée, l’œil incertain, le rire bruyant, sortent d'un joyeux banquet !
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Tu comprends bien... nous coulerons, et attends toi à voir plutôt cela qu'un marsouin fumer une pipe.
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