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4.24/5 (sur 142 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Auteure de romance, Ella Lores a publié son premier livre, "Sexy Wedding : Faux mariage & vrai désir", en 2018.

son site : https://ellalores.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/ellaloresauteure/

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
"- Vous pouvez baisser votre hache ? 
Sa bouche se contracte pour réprimer son rire. Il se moque de moi là, hein ? Connard… [...]
– Monsieur Trani, nous sommes partis sur de mauvaises bases.
– On n’a aucune base commune, vous et moi, me lance-t-il, son menton pointant vers moi d’une façon insultante. 
Je le décapiterais bien avec sa hache.
– Permettez-moi de vous présenter en dix minutes notre projet, c’est tout ce que je vous demande. Après tout, c’est vous qui avez demandé qu’un représentant de ma société vienne en personne vous voir. Ensuite, si je ne vous ai pas convaincu, je disparais.
– Génial ! Je vais enfin être débarrassé de vous ! Je serre les dents et me répète un mantra inventé pendant ma nuit blanche : « Tu as besoin de ce con, tu as besoin de ce con, tu as besoin de ce con. » Je le mettrais volontiers dans son chaudron à cuire à feu lent. Le problème est que je n’en sortirais qu’une huile nauséabonde.
– Marché conclu, donc, lui dis-je avec mon plus beau sourire commercial."
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Chapitre 1 :
«… Je voudrais trouver une logique à tout ça, un souvenir. Mais rien… Que le vide, le noir total. Qu’est-ce que nous faisons dans cette chambre, et qui plus est nus ?
— Qu’est-ce qui se passe ?
J’ai parlé tout haut, sans m’en rendre compte. Je le vois alors me regarder, encore plus énervé, ses sourcils froncés étirant ses yeux d’un vert profond…
— Vous n’êtes même pas Américaine ? rétorque-t-il d’un air écœuré.
Il tourne la tête pour inspecter la chambre comme s’il essayait de trouver une explication à la situation. Mais chez moi, rien ne peut plus bouger, mon corps refuse de se mouvoir d’un centimètre.
J’ouvre la bouche pour lui répondre et je la referme immédiatement. Je lui ai parlé en français, le choc ayant sûrement permis à ma langue natale de refaire surface. Cela fait plus d’un an et demi que je travaille à Vegas, pour me perfectionner. Et depuis quelques mois, à ma grande fierté, je rêve même en anglais.
— Non, Française, je lui réplique en anglais, avec mon je-le-crois plus bel accent.
— Qui êtes-vous ? me demande-t-il en se tournant à nouveau vers moi, soulagé de voir qu’il peut communiquer avec moi.
Parmi toutes les questions qui se bousculent dans ma tête, celle-là au moins, je n’ai pas besoin de la poser. Je sais très bien qui il est.
Hace O’Keefe.
Il réitère sa question.
— Qui êtes-vous ?
— Lisandrina Marini.
Et je sais automatiquement qu’il ne comprend pas mon nom… Je le vois secouer la tête… Diù, une si jolie tête !
— Je suis comme vous… Je ne comprends rien.
Je dois continuer à parler, il faut que mon cerveau se réveille. Mais aucun son ne sort de ma bouche engourdie.
— Vous… êtes… quoi… Qui ? me jette-t-il à la figure.
Une idée jaillit probablement sous ses cheveux à la coupe courte impeccable, car il se reprend tout de suite :
— Une fan qui a traversé l’océan pour me droguer et me mettre dans son lit ? Je suis un de vos fantasmes ? Ou…
— Non, mais ça ne va pas !
Il me prend pour qui ? Une folle obnubilée et immorale, qui cherche à le persécuter ? Même si, sans le savoir, il a raison sur un point – mais je ne peux l’admettre devant lui – il est bien mon fantasme…»
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Chapitre 2 :
Elsie
«… Il se raidit à mon entrée, me détaillant avec désapprobation.
Oups, j’aurais peut-être dû me changer. Tant pis, c’est trop tard maintenant.
– Qu’est-ce que je fais ici ? lui demandé-je, ne pouvant retenir mon ton revêche.
Son soupir exaspéré s’entend à travers toute la pièce ; à mon avis, mes lacunes en protocole karanien sont la cause de son agacement. Ne sachant que faire, je reste plantée à la porte.
– Vous ne connaissez pas les bonnes manières, mademoiselle MacNee. Peut-être parce que vous êtes boursière ? me lance-t-il.
Sous l’insulte puant le snobisme, je redresse les épaules. Il est peut-être roi mais je ne l’autorise pas à me rabaisser !
– Pour qui vous prenez-vous ? Mes parents m’ont bien élevée ! J’ai mérité cette bourse ! m’exclamé-je hors de moi en marchant vers lui, les poings fermés au bout de mes bras tendus.
Il recule de plusieurs pas comme s’il craignait que j’envahisse son espace vital. Ses pectoraux roulent sous sa chemise sous l’effet de sa respiration devenue lourde. Il tente de maîtriser son ressentiment devant mon manque de bienséance malgré l’absence d’émotion apparente sur son visage ; je le lis dans ses yeux en mouvement.
– Je sais. Vous avez obtenu les meilleurs scores dans toutes les matières.
Je bosse dur pour ça !
– Comment le savez-vous ? lui demandé-je, encore plus sur mes gardes.
– Aussi piquante que les chardons, murmure-t-il pour lui-même.
Il n’a encore rien vu s’il continue ainsi ! ...»
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Chapitre 1 :

Rachel
«… J’appelle Trani plusieurs fois. Rien ! Il ne jette même pas un regard par-dessus son épaule. À cause de ses grandes enjambées, il m’oblige à courir, mais j’arrive enfin à le tirer par le bas de son tee-shirt.
— Trani, attendez !
Il se retourne d’un bond.
— Lâchez-moi !
Aussitôt, je retire ma main électrisée par son contact. Je ne vois que ses magnifiques yeux bleus qui dérèglent mon centre de gravité, car je manque de vaciller sur mes pieds. Ce type me trouble à en oublier ma bonne éducation. Je ne me reconnais plus, je n’applique aucune de mes tactiques de négociation habituelles, mon cerveau n’analyse rien à cause de lui et de son caractère de merde.
Je mets un sourire poli sur mes lèvres et reprends d’un ton le plus calme possible :
— Monsieur Trani, je m’excuse si je vous ai vexé, mais…

Il me coupe, le doigt levé :
— Vous débarquez ici et vous croyez que vous allez pouvoir m’imposer votre loi ? Vous savez où vous êtes au moins ?
— La seule chose que je souhaite est que vous m’écoutiez, mon-sieur.
— Ma-de-moi-selle, commence-t-il, j’ai dit à votre patron que je n’étais pas intéressé, mais Antoine a insisté pour que je vous rencontre. Ça y est, je vous ai rencontrée, alors maintenant foutez-moi le camp de ma propriété !
Connard : 1. Moi : 0. Mais le combat ne fait que commencer.
— Je n’ai pas dit mon dernier mot, lui crié-je en revenant sur le chemin… »
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Chapitre 2 :
Elsie
«… Sa présence suffocante alourdit l’air autour de moi, je dois prendre une grande aspiration avant de détourner mes yeux des siens, qui seraient capables de vous clouer d’un seul coup sur une croix. Il n’est pas dupe de mon envie d’être ici, ses mâchoires carrées se contractent sous l’effet de ma réponse laconique qui pue l’ennui.
Bordel, je viens de contrarier le roi de Karanie.
– En fin de compte, je vais déjeuner avec vous, déclare-t-il.
– Super ! s’exclame son frère cadet, ravi, qui ordonne aussitôt de rajouter un couvert en bout de table.
Merde, non ! Il vient de me couper l’appétit avec son regard sur moi qui en dit long sur son mécontentement.
Pourquoi suis-je aussi tendue ? En temps normal, je suis à l’aise partout, avec tout le monde. Mais le roi me déstabilise complètement. Il faut dire que son statut de monarque a de quoi impressionner, pas par son titre, en ce qui me concerne, mais par la façon dont il le porte : comme une armure à travers laquelle se dégage une aura fascinante de puissance et d’autorité...»
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Chapitre 1 :
«… Je le vois prendre un papier roulé dans la poche de sa veste. Il le lit et, désabusé, laisse tomber une feuille au sol. Il doit sentir ma présence parce qu’il relève la tête et la hoche négativement. Ses yeux ne reflètent plus que dégoût. Je recule, le froid se répandant dans mon corps et mon cœur.
Nous sommes mariés ! crie-t-il de toutes ses forces.
À ce moment-là, je perçois une sorte de douleur dans sa voix, un désespoir dont je ne peux pas être l’unique cause. J’en suis sûre, c’est plus profond.
Je dois le voir pour le croire. Je descends les escaliers quatre à quatre et cours ramasser le papier. C’est bien un acte de mariage américain.
— Nous sommes à Vegas. Nous pouvons faire annuler rapidement ce mariage.
Je murmure, plus pour moi-même que pour lui.
— Je ne divorce pas, rétorque-t-il durement.
Il repart alors vers l’escalier, me laissant seule au milieu de ce salon, clouée au sol par ces quelques mots. Je le vois rentrer dans la chambre et claquer la porte violemment…»
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– Embrasse-moi, je lui ordonne.
– Non.
Elle a appuyé ses mains sur le revers de ma veste de smoking ; pour autant, elle ne me repousse pas. Au contraire, elle me nargue de ses grands yeux splendides. Je remonte la main sur l’arrière de sa nuque.
D’habitude, j’aime les cheveux longs chez une femme. Chez elle, j’adore le contact de la peau nue de son cou dans ma paume. Je glisse mes doigts dans ses mèches courtes et approche mes lèvres de sa bouche. Son petit sourire ironique me dit qu’elle s’amuse avec mes nerfs. Furieux, je prends le joli cadeau qui s’offre à moi : je vais à la rencontre de sa langue, joue avec et la mange, comme promis.
Elle grogne sous mes légers coups de dent puis soudain, c’est elle qui prend le contrôle. Elle enfouit ses mains dans mes cheveux blonds et enfourne sa langue tentatrice dans ma propre bouche ! Jamais une femme n’avait essayé de me dominer !
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Chapitre 3 :

Jack
«…Ma tension est montée d’un coup. Je romps notre joute visuelle et me place derrière mon comptoir avant de lui lancer :
— Mademoiselle Parof…
À mon ton tranchant, elle perd son sourire. Bien.
— … je vais vous dire la même chose qu’à Brice, continué-je, les bras croisés sur ma poitrine. Vous me donnez votre contrat et je le lirai demain matin. Réponse à midi. Que cela vous convienne ou non !
Sa jolie bouche s’élargit à nouveau. À cet instant, j’ai juste envie d’écraser la mienne sur la sienne.
Arrête tes conneries, Jack !
— Merci, monsieur Trani, c’est tout ce que je vous demandais… »
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Mon coeur s'est rempli d'amour pour cet homme fissuré de toutes parts qui porte à bout de bras ce qui lui reste de famille et son royaume.
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Elle est ma faille depuis le premier jour, celle qui révolutionne mon univers.
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