le goût de la famille: Mon carnet de recettes de Mauro Colagreco et Danièle Gerkens aux éditions Hachette Pratique
https://www.lagriffenoire.com/1099039-cuisine-le-gout-de-la-famille-colagreco---mon-carnet-de-recettes.html
Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com
Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv
Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter
Vos libraires passionnés,
Gérard Collard & Jean-Edgar Casel
#lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionshachettepratique
+ Lire la suite
Fin septembre 2013, l'article parut sous la forme d'un sujet d'une page dans le magazine Elle. Son titre : "Le sucre, pire que la coke ?". Un titre choc pour un contenu qui ne l'était pas moins. En effet, parmi d'autres informations, Reginald Allouche décrivait dans son ouvrage comment des expériences en laboratoire ont montré que les rats cocaïnomanes préféraient une dose de sucre à une dose de cocaïne.
Manger moins de glucides et plus de protéines le matin augmente l’énergie, diminue la sensation de faim au cours de la journée, sans pour autant accroître la quantité de calories absorbées au quotidien...
Certaines petites filles ont accès à la boîte de maquillage de leur mère et se familiarisent dès l’enfance avec les fards. Ce ne fut pas mon cas. Non pas que ma mère m’interdisait ses poudres et ses rouges ! Elle n’en avait tout simplement pas. En y repensant, je réalise à présent que je n’ai vu ma mère maquillée que trois fois : pour le mariage de ses trois enfants. En dehors de cela, rien. Ni fond de teint, ni poudre, ni anticernes, ni fard, ni mascara, ni rouge à lèvres, ni blush… Rien.
Vin, bière, champagne, cocktails… Dans notre culture, l’alcool, en quantités raisonnables, rime avec fête, plaisir, partage, sociabilité. Or, on a tellement entendu qu’il y avait du sucre dans ces boissons que, spontanément, on imagine qu’il faut « éradiquer » tout alcool d’un régime sans sucre.
Dans le monde anglo-saxon, de plus en plus de personnalités et de médecins prônent une baisse drastique, voire un arrêt complet de la consommation de sucre. Et ce, tant pour des raisons médicales que pour lutter contre le vieillissement, maintenir le capital énergie et bien-être. Documentaires, livres, essais, recueils de recettes « no sugar » s’y succèdent.
Les problèmes de santé sont multifactoriels et, s'il est absurde de condamner un seul nutriment, il est indispensable de faire attention à la nourriture industrielle et de limiter notre consommation de produits gras et sucrés.
Le carburant de notre corps, c’est le glucose, une molécule utilisée par les mitochondries, sortes de centrales énergétiques présentes dans chacune de nos cellules. Sans glucose, nous ne pourrions pas vivre.
Ma seule dérogation des vacances ? Quelques Spritz le soir au crépuscule, en admirant les voiliers passer entre Groix et Lorient. Oui, je sais, l'Aperol contient du sucre. C'est vrai. C'est peut-être la preuve que je suis humaine. Une fois encore, je transige en n'en prenant pas tous les soirs, loin de là, en remplaçant le prosecco par de l'eau pétillante et en forçant sur les glaçons.
Faut-il renoncer au sucre pour toujours et à jamais ? Au vu de ce que j'ai découvert ou confirmé, non, un renoncement total ne me paraît pas utile. Mais une consommation éclairée me paraît indispensable. Pour mieux mesurer le plaisir qu'elle nous apporte, sans hypothéquer notre avenir.
« D’un côté, on s’inquiète de notre mauvais état de santé et du trou abyssal de la Sécurité sociale française. De l’autre, on ne fait rien ou pas grand-chose. La santé des consommateurs français serait-elle devenue une sorte de « variable d’ajustement » des politiques publiques ? »