Bande annonce de la série Midnight Texas, adaptation des romans de Charlaine Harris
Jason et Granny commencèrent à échanger des ragots (ils appelaient cela "se tenir informés de l'actualité") sur les gens du village et de la paroisse.
Tu n'as pas le téléphone ?
Si pourquoi ?
Dans ce cas, où est le problème ? Tu peux appeler tous les artisans que tu veux !
En pleine nuit ? Et même en admettant que je puisse leur parler, la belle affaire ! Tu viendrais à un rendez-vous que t'aurait fixé un vampire à minuit dans une maison abandonnée près du cimetière ?
Bill et Eric semblaient écœurés et, quand des vampires ont l'air écœurés, vous n'avez vraiment pas envie d'aller y regarder de plus près.
J'étais sur la véranda lorsque Bill arriva. Ce fut une entrée typiquement "vampire", avec nuage noir, sifflements dans l'air et apparition subite de l'intéressé au pied des marches de la véranda. Il ne manquait que le roulement de tambour
Tout de même, ça avait quelque chose d'un peu dégradant de désirer quelqu'un si... voracement, juste parce que, physiquement, il était la perfection incarnée. J'avais toujours cru que c'était un truc de mec.
p.155 « Avec Eric et lui [Lèn], ça faisait deux grands mecs baraqués dans la même pièce : un sacré concentré de virilité au mètre carré. Ma chambre m’a paru toute petite, brusquement, et drôlement envahie. Il n’y avait peut-être pas assez d’oxygène pour deux ego de cette trempe dans un espace aussi réduit. »
p.343 « Quand on a été battu, on prend brusquement conscience de ce qu’on est, en réalité : une simple enveloppe de peau, une enveloppe fragile qui retient tout un tas de liquides, d’amas mous et de structures rigides susceptibles d’êtres brisées. »
Parmi les humains plus ou moins déguisés, fascinants et pathétiques se trouvaient d'authentiques vampires. Ceux-ci, contrairement aux faux n'avaient rien à faire pour paraître inquiétants : leur teint spectral et leur regard fiévreux en disaient assez
p.48 « J’ai donc repris ma reptation en m’éloignant de la chaussée [...]. Mourir sur la route comme un chien écrasé manquait singulièrement de panache ou, pour le moins, de dignité. »
p.66 « On m’avait louée, comme on loue une tronçonneuse ou une paire de béquilles ? Je me suis demandé si les vampires de Dallas avait versé une caution, au cas où le matériel serait endommagé. »
p.113 « Que j’ai seulement osé lui adresser la parole était aussi incongru qu’aurait pu l’être la supplique d’un hamburger sur pattes s’adressant au P.D.G. de McDo. »
- Je ne sais pas, mais j’aurais cru qu’un chat parleur serait plus… amical. Ou… chaleureux, fit observer Bobo.
- Il parle, certes, mais ça reste un chat, précisa le Pater.
- J'ai l'impression d'entendre ma grand- mère !
- Je suis plus âgé qu'elle, répliqua Bill [ vampire ] d'un ton sec.