Plus de dix ans auparavant, des scientifiques de l’université de l’Illinois avaient mis au point un type d’ADN à base de nanoparticules : les nanostructures d’acide nucléique, ou NAN. Contrairement à l’ADN naturel, linéaire, ces petites sphères d’ADN synthétique étaient capables de franchir toutes seules et sans difficulté la membrane d’une cellule humaine. Une fois à l’intérieur de la cellule, elles pouvaient s’insérer dans l’ADN de l’hôte afin de modifier les gènes ciblés. Les applications paraissaient infinies : il deviendrait possible de guérir non seulement les anomalies génétiques, mais aussi toute une foule de cancers auparavant incurables. Dès l’instant où James, alors étudiant en biologie cellulaire à Berkeley, avait entendu parler des NAN, il avait été déterminé à mettre la main sur ces agents qui pourraient faire de ses rêves une réalité.
Etrangement, elle n'avait pas peu. Le soleil se reflétait sur la vitre translucide du cocon vide, là où se trouvait la fille aux cheveux noirs quelques instants plus tôt. Elle pouvait voir l'intérieur doux de la main que Sara avait conçue. La seule chose qui occupait son esprit était une admiration totale, un émerveillement profond. Sa Mère, celle qui l'avait portée dans le désert... sa Mère avait été comme elle.
J'ai adoré. L'auteur traite la capacité des humains à s'adapter dans un monde apocalyptique en faisant appel à des mères robots. Les enfants dont elles s'occupent vont s'avérer malgré leurs âges plus ouverts que les adultes qui devront revoir leur manière de penser dans leur relation avec l'intelligence artificielle.