Professeur de philosophie au lycée d'Aire-sur-Adour, Landes (en 1993). - En poste à l'IUFM de Lorraine (en 2001). - Professeur d'épistémologie du corps et des pratiques corporelles, Université de Nancy I (en 2006). - Chercheur au laboratoire d'histoire des sciences et de philosophie-Archives Poincaré et membre associé au laboratoire d'anthropologie bioculturelle du CNRS (en 2011)
La sensibilité, c’est la faculté de tendre ou de désirer et par suite d’éprouver du plaisir et de la douleur ; la nature et l’intensité des affects éprouvés sont déterminées par une sensibilité à l’œuvre.
Si l’on reconnaît désormais le rôle primordial des dimensions affectives de la cognition dans l'ensemble de nos manières incarnées de construction du sens de -et d'engagement dans- notre monde, et s’il y a lieu d’explorer les modes profondément affectifs par lesquels nous engageons notre monde à un niveau qui précède et sous-tend nos expériences émotionnelles conscientes, c’est bien la conception de l’affectivité qui reste à questionner.
La crise du contact social vécu par l'individu se poursuit aujourd'hui par la crainte d'une pénétration de l'espace intime et psychique, même dans l'acte médical.