Ne me libère pas, je m'en charge! Audrey Chenu à EDxChampsElyseesWomen 2013
Un très joli témoignage, poignant. Du courage, de la volonté, pour parvenir à concrétiser son rêve...elle n'a jamais lâché malgré les bâtons qu'on lui a mis dans les roues ! Puis devenue enseignante, elle repère les enfants en difficulté, différents, elle est une institutrice hors norme. Un témoignage qui permet d'espérer qu'après la drogue, il peut y avoir aussi la vie...
Autorisons les filles à manifester une certaine agressivité en sport, en classe, dans la rue. L'agressivité n'est pas forcément quelque chose de négatif, c'est aussi une réponse physique au défi, à la confrontation. Les garçons sont constamment encouragés à cette agressivité, l'école se doit de la limiter lorsqu'elle bascule dans la violence. Avoir envie de dépasser ses limites, c'est un des moteurs de l'apprentissage, et nous en avons besoin à l'école, alors que dépasser sans cesse les limites des autres c'est pénible et inacceptable. L'école se doit de transmettre une culture de la non-violence, une culture de l'empathie, de l'attention à autrui. (22)
Plus on « cache » le corps des filles et des femmes, plus chaque centimètre en devient une « partie intime », davantage l’excitation monte.
La politesse, c'est le respect d'autrui.
Le courage, c'est faire ce qui est juste.
La sincérité, c'est s'exprimer sans déguiser sa pensée.
L'honneur, c'est être fidèle à la parole donnée.
La modestie, c'est parler de soi-même sans orgueil.
Le contrôle de soi, c'est savoir se taire lorsque monte la colère.
L'amitié, c'est le plus pur des sentiments humains.
Nous nous retrouvons à la bibliothèque, autant pour lire que pour échapper à notre cellule. Tout est bon pour rompre la monotonie de la vie carcérale qui gangrène tout. Porter tous les jours les mêmes vêtements, manger le même repas ; c'est un peu comme si on revivait la même journée chaque jour à l'identique.