A la guerre, il faut faire des choix, souvent difficiles. Privilégier le plus grand nombre au détriment du plus petit, c’est souvent ce qu’on nous demande de faire. On appelle ça le sacrifice.
Stop ! Il ne s’agit pas de zombies, bon sang ! Cette rumeur est ri-di-cule ! Les infectés ne sont rien d’autre que des personnes dont le métabolisme a été modifié par la maladie, si vous préférez. Rien à voir avec cette stupidité de morts ressuscités qu’on voit dans les films d’horreur.
Logiquement, la perspective de mourir en sauvant la vie d’autres êtres humains lui parut, à cet instant précis, la meilleure façon de mettre un terme à la sienne.
La mission. Quelle foutaise ! Du délire d’huile. Le monde crève debout, la bouche ouverte et immobile, complètement dépassé. Une mission, même importante, ne changera rien à ce foutu merdier. Comment le pourrait-elle d’ailleurs ? Un porte-avions aux trois-quarts vide. Des avions en nombre insuffisants, comme les munitions. Des types démoralisés à bord. Aucune escorte de surface, et encore moins sous- marine. Pas plus que de couverture aérienne depuis la terre ferme. Cette mission… Elle n’existe peut-être que dansl’imagination de marins en mal d’action, stressés depuis le départ…
Ce n’est pas tant l’obstacle lui-même que la peur de l’obstacle qui fout la trouille.
Si tu ne sais pas où est ton ennemi, c’est qu’il est derrière toi !
Rien qu’une paire de seins, un cul et un vagin directement connectés au cerveau sans passer par la case ‘réflexion’ mais avec l’option ‘dépenses’ activée !
Le chef, c’est comme le père ou l’instit, ça doit savoir encourager et botter le cul.
… Va falloir que je porte ma chef ! Parce que la ‘pitaine, c’est le lapin Duracell sans ses piles en ce moment.
Comme elle l’avait déjà vécu plusieurs fois, il y avait pire que les infectés. Les hommes. Féroces, sauvages, sans scrupules et surtout plus intelligents.