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Citations de Ovidie (225)


La beauté et la soumission sexuelle sont les seules choses que nous ayons à monnayer contre une bonne situation ou contre un capital social, une particule ou un poste, et pourquoi pas contre des papiers, puisque les hommes sont prêts à croire, en toute bonne foi, qu'une jeune fille de la moitié de leur âge, rencontrée en Thaïlande, pourrait tomber amoureuse de leur gros bide. Leur capacité à se mentir à eux-mêmes me fascine.
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Le problème est que casser une norme pour en imposer une autre n'est jamais libérateur.
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Je ne dis pas que tous les hommes sont des violeurs. Je dis que tous les viols sont commis par des hommes.
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Il ne faudrait pas non plus passer pour des méchantes sorcières misandres, des féministes poilues, qui, c'est bien connu, finiront seules avec leur chat.
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La liberté sexuelle, c'est la liberté de disposer de son corps. (...) Mais c'est aussi la liberté de ne pas en avoir envie, sans passer pour une ringarde.
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J'éviterai égalent de commenter le twerk que je peinais à cerner jusqu'à ce qu'une de ses adeptes ne m'explique qu'il s'agissait à l'origine d'une danse abortive censée aider les femmes à décrocher les embryons non désirés. J'adore l'anecdote, mais je reste dubitative face à la mise en scène des nanas à quatre pattes twerkant dans des jacuzzis à côté de mâles très fiers d'étaler leur pognon de parvenus et boire du champagne en prenant des poses prétendues viriles. Je doute que les rappeurs y fassent l'apologie de l'avortement.
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La chatte est avant tout un lieu de paix, de recueillement, de plaisir et pourquoi pas une source de vie. Et si on commençait par transmettre cette vision positive, peut-être qu'on parviendrait à développer des rapports plus apaisés avec notre corps.
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Matte-moi ces nichons ! Ça au moins, c'est pas du silicone !
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En cautionnant le fait que notre identité se définisse essentiellement par notre fonction décorative et notre capacité à faire bander - puisque nous faisons de notre corps notre capital - nous acceptons de nous recouvrir de toutes ces couches d'oppression, de plonger la tête la première dans la servitude en nous infligeant douleurs et meurtrissures. Quel est ce monde où des femmes acceptent de risquer leur vie dans un bloc opératoire pour avoir des gros seins ? Pour que des hommes viennent y coller leur bite en attendant qư'on leur fasse une cravate de notaire ? Et c'est bien pratique de nous maintenir dans cet « enclos symbolique » - la formule n'est pas de moi mais de Bourdieu, tiens, encore un homme - ce contrôle du corps des femmes. Qu'il s'agisse de nous imposer d'être de parfaites fées du logis ou de nous envoyer courir sur un tapis roulant, en fin de compte, c'est toujours la même histoire, le fond idéologique reste identique.
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En réalité, je connais davantage de femmes mal baisées que d’hommes bien. « Mal baisée », voilà d’ailleurs une insulte intéressante. Ces féministes, toutes des mal baisées ! Évidemment que nous sommes mal baisées, c’est justement ça, le problème ! Pourquoi devrions-nous en avoir honte ? Ce serait plutôt à nos partenaires de raser les murs !
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Se prendre constamment en photo, se mettre en scène sur Internet et s'observer sur un écran modifie le rapport que nous entretenons avec notre propre corps. Lorsque le féminisme invitait les femmes à se dénuder, c'était pour s'affranchir du jugement social, non pour attendre son approbation. Or, à chaque photo que nous postons sur les réseaux sociaux, nous attendons des autres qu'ils la commentent et nous complimentent.
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- Crache ça ! Allez, crache, Raziel ! Vilain chien !
- Eh bah au moins, ton clebs est un super complice pour faire disparaître les preuves gênantes !
- Tu trouves ça drôle ? [...] À ton avis, elle va ressortir comment, la capote ?
- Ah oui merde, c'est vrai que le latex ne se digère pas. Tu crois vraiment que...
- Je crois surtout que j'ai intérêt à le promener seule demain...
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Si la pornographie n'a pas inventé la phallocratie, disons simplement qu'elle la met souvent en scène et qu'elle se met au service de l'idéologie dominante.
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[...] dans la mode comme dans le porno, les représentations de la féminité sont erronées.
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C’est comme ça que j’ai gagné ma liberté. Un peu de travail scolaire en échange d’une paix royale.
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La pornographique fait désormais partie intégrante de notre environnement culturel, au point même que l'on retrouve ses codes partout, dans les clips, la pub, les jeux vidéo. Il est inutile-et sans doute contre productif-d'en réclamer l'interdiction.
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 Ovidie
La sodomie, c'est un peu le travail du dimanche pour l’employé lambda: on ne te l’impose pas, mais tu touches des compensations en plus du salaire de base, et on te fait comprendre que si tu veux un poste t’as intérêt à t’y faire.
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J'aurais voulu étreindre et être étreinte, exister entre les mains de l'autre, entre ses bras, sans obligation de passer à la casserole ni de me retrouver une bite à la main ou un doigt dans la chatte. J'aurais voulu un contact humain, bienveillant, empathique, inconditionnel.
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Par un formidable tour de passe-passe, les nonnes ont réussi à instaurer un mode de vie en non-mixité sans que personne n'y trouve rien à redire. Les bonnes sœurs sont des féministes qui s'ignorent ; elles ont compris la sororité avant tout le monde.
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Alors voilà ma réponse : ce que je voudrais, c’est un couple exclusif où chacun trouverait suffisamment de sources d’accomplissement dans sa vie personnelle pour ne pas avoir besoin de se disperser dans de basses relations adultérines ou des romances à la petite semaine. Et je voudrais qu’on m’aime moi, pour ce que je suis et non pour ce que je représente. Qu’on m’aime et qu’on me laisse libre de vaquer à mes occupations, de la même manière que je respecterais la liberté de l’autre, parce que cette relation serait fondée sur la confiance et la sécurité. Je voudrais croire en un amour affranchi de notre culture de la domination, en un monde dans lequel il serait possible d’envisager l’égalité entre deux êtres, une « hétérosexualité qui trahirait le patriarcat », pour citer Mona Chollet. Je fantasme une société plus égalitaire, où les individus vivraient et travailleraient ensemble d’égal à égal et qui ouvrirait la voie à des relations d’un type nouveau, fondées sur l’affection mutuelle et non plus entachées par des questions de propriété, de possession, de valeur, de prix et d’échange.   Vous voyez bien que c’est strictement impossible.
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