Santa Cruz de la Serós, deux randonneurs trouvent la mort subitement, dans des circonstances inexpliquées. Non loin de là, c'est toute la ville qui, visiblement, semble avoir subi le même sort tragique...
Réserve de la Doklså, Suède. Théodore Atem, un jeune stagiaire, débarque dans ce coin paisible. Il y fait la connaissance de Moon et du professeur Frawley, un pionnier de la paléo-botanique, dont la recherche porte sur la communication des arbres entre eux et avec les humains, mesurant les messages qu'ils envoient sous forme gazeuse. La tâche de Théodore sera de relever ces capteurs disséminés un peu partout dans la forêt avoisinante. C'est alors qu'il remarque la présence de nombreux champignons d'une étrange couleur, un comportement inhabituel des animaux qui n'ont plus peur des hommes et l'implantation d'une usine Pharmacorp, un laboratoire de développement, à la limite de la réserve...
Zep change de registre et nous offre une fable écologique pour le moins tragique. Il pose la question de savoir si la nature, notamment les arbres, peut agir et réguler son environnement. Partant du principe que les arbres communiquent entre eux, peuvent-ils alors réagir à la présence des hommes afin d'assurer leur propre survie ? L'auteur donne simplement à réfléchir sur notre comportement vis-à-vis de la nature. Sous les traits de professeur Frawley, l'on reconnaitra le biologiste et botanique
Francis Hallé avec qui Zep s'est associé. À son contact, le jeune Théodore apprendra beaucoup et se retrouvera au coeur-même de cette fiction d'anticipation fantastique, intelligente et, on l'espère, imaginaire. Graphiquement, de par son choix de couleurs monochromes (bleu, vert, ocre, rose...), l'auteur nous plonge dans une ambiance étrange.