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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La cantine de minuit est un petit restaurant du quartier de Shinjuku qui est ouvert de minuit à sept heures du minuit. Peu de plats proposés, surtout préparés à la demande selon les ingrédients que possède le patron. Les clients qui viennent ici, ont chacun une petite vie, ils parlent avec leurs voisins, donnent envie de goûter ou de découvrir un plat particulier.
Très charmant ! 29 petits chapitres pour 29 nuits en compagnie du patron et de ses clients. On découvre autant de plats que de rencontres diverses et variées : des amours, des amitiés, un joyeux mélange pour faire connaissance avec ce monde nocturne. J'ai beaucoup aimé cette chronique sociale, certains personnages qui reviennent parfois, d'autres ne font qu'un brève passage. La cuisine parait simple mais en même temps, très appréciable.
Le dessin au début m'a surtout avec des personnes aux têtes rectangulaires allongés aux petits yeux, contrairement aux mangas "classiques" (je n'ai pas le terme exact !).
C'était mon dernier livre de 2017, une très belle découverte. Je continuerai avec le tome 2 en 2018 !
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La cantine de minuit est un petit restaurant japonais ouvert toute la nuit. Le patron y écoute ses clients et peut même leur cuisiner des plats qui ne sont pas à la carte.
Chaque petit chapitre de ce manga se déroule durant une nuit et à chaque fois, nous découvrons les états d'âme et les soucis de divers clients, réguliers ou de passage, et le patron essaie de leur proposer un plat qui les apaisera, leur redonnera du courage, de la force, les guérira pour quelques heures d'une fatigue, d'une colère ou d'une tristesse qu'on espère passagère.
Le quartier est modeste, les clients le sont aussi, ce sont tous des gens qui travaillent la nuit : des danseuses, des acteurs de porno, des petits commerçants, des boxeurs, des yakuzas et des insomniaques.
Ce recueil donne véritablement l'eau à la bouche et j'ai beaucoup aimé ces rencontres avec des personnages qui semblent n'avoir d'existence que le temps d'une nuit.
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un manga d'Abe Yaro, intitulé La cantine de minuit et adapté en série live disponible sur Netflix.

-Beeeeeerk ! J'lis pas ça moi, t'as vu le dessin, c'est moche et remoche !

-Ah, c'est sûr, on est loin de l'esthétique habituelle des mangas. Ce style ressemble plus à ce que j'ai pu voir dans des productions indépendantes.

-Nan mais une telle hideur, c'est violent, quoi ! Regarde-moi cette couverture !

-Ben quoi ? je la trouve très bien, cette couverture.

-Mais comment peux-tu ?

-Comme ceci, écoute et regarde bien. La cantine de minuit, de quoi ça parle ? D'un restaurateur qui ouvre son établissement tard dans la nuit pour servir ses clients. Il les connaît, lesdits clients, il discute avec eux, ils reviennent parce que sa cuisine est bonne et qu'il cherche à faire plaisir. le restau offre un lieu où ils forment un groupe soudé par des goûts communs.

Or, regarde-les. La façon dont ils sont tournés, le regard interrogateur, tous cadrés dans un beau carré où ils forment un ensemble dans l'espace clos de l'établissement. Tu ne remarques rien ?

-Euuuh… c'est pas plus beau que tout à l'heure ?

-Nan, mais, en-dehors du jugement esthétique !

-Beeeen…

-Les personnages te regardent toi.

C'est très malin d'avoir placé cette case en couv'. le dialogue entre le lecteur et les personnages commence avant même d'entrer dans l'histoire, avant d'ouvrir le livre. Normalement, c'est le lecteur qui s'interroge sur l'objet qu'il tient ou qu'il remarque dans un rayon, mais ici, la curiosité t'est renvoyée en miroir : ce sont les personnages qui s'interrogent en te renvoyant ton regard. Il y a aussi de la surprise sur ces visages : visiblement, le lecteur n'est pas attendu. On entre ?

-Mbof.

-Allez zou, on entre. Une fois à l'intérieur, on découvre quoi ? Une multitude de petites histoires découpées en brefs chapitres, en nuits. A chaque nuit, un plat différent.

-Quel intérêt ?

-La culture générale culinaire, pour commencer. Je m'intéresse à la nourriture, j'aime donc apprendre l'existence de plats en attendant de les goûter. Et puis j'adore apprendre de nouveaux jolis mots ou de les retrouver, comme de vieux copains : « Tiens, le nikujaga, comme dans Monster ! le bol du chat, comme dans Mes petits plats faciles ! « Ochazuke », oh làlààà, c'est joli, ça… » Et pour continuer, la tendresse amusée ou émue des dessins.

Ce restau est fréquenté par des gens plus ou moins recommandables et je me suis surprise à éprouver de l'attendrissement devant leurs manies gourmandes, à ne pas les juger, parce que ce n'est pas le propos du manga. Les pages sont remplies de fraternité et d'affection. J'ai trouvé plaisant la façon dont ces gens se réunissent pour partager un goût commun pour la nourriture, la partageant parfois et scellant ainsi des amitiés.

La cuisine représente une forme d'amour que ces courtes chroniques célèbrent en illustrant les mille manières de manger au cours de vies dramatiques, ternes ou tragiques, avec humour ou tristesse, mais jamais avec malveillance malgré ce trait qui ne tourne personne à son avantage. Et je me demande si on connaîtra l'histoire du patron dans le ou les tomes suivants. »
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J'ai emprunté à la médiathèque ce manga dont j'avais repéré une excellente critique et c'est un coup de coeur !
J'ai adoré les saynètes qui se déroulent dans ce restaurant peu banal, ouvert la nuit, où le patron propose de cuisiner ce que chacun a envie de manger (à condition que les ingrédients soient disponibles).
On y croise des personnes solitaires qui y trouvent des compagnons avec lesquels partager des goûts culinaires, des habitués, des travailleurs marginaux... ils forment une communauté finalement solidaire qui se soucie les uns des autres. C'est plein d'humanité de tendresse et d'humour autour des repas et de ce que les plats cuisinés évoquent comme souvenirs...
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Si tu erres en ville passe faire un petit tour à la cantine de minuit.

Une super découverte … le temps d'un plat, petite spécialité du patron ou improvisation avec ce qu'il y a de stock, vous rencontrerez la faune et la flore qui peuplent les nuits de Shinjuku (Tokyo)

Dés la première lecture d'une traite, impossible de refermer ce truc, je me suis retrouvée à farfouiller mes placards et frigos comme une frénétique en plein milieu de la nuit pour me faire un met de riz, wakame, et anchois marinés (ce que j'avais sous la main)…. ce livre met en grand appétit.
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Une lecture très agréable!
Un restau, une cantine dans un quartier que l'on imagine loin des quartiers chics de Tokyo, ouvert de minuit à 7h du matin. Un cuistot au grand coeur qui propose de vous cuisiner ce que vous voulez à condition qu'il ait les ingrédients. Je ne connais rien à la cuisine japonaise mais on est loin des sushi et d'une cuisine chic. Cuisine simple et revigorante pour noctambules. On sent la cuisine traditionnelle, de famille, populaire. Ce cuistot accueille ses clients toujours avec bienveillance et simplicité. On les voit de son point de vue.
29 chapitres courts, on découvre un plat et des gens, leur histoire, leur relation nouée autour de ce plat, tous autour de la table en U.
De l'affection pour ses personnages, jamais de cynisme, c'est doux comme le trait de crayon, un noir et blanc très doux. Quelques habitués se retrouvent et on les reconnait. D'autres font un tour et puis s'en vont.
Lecture d'un manga, de droite à gauche, un petit moment pour s'y faire ...
Je suis curieuse de savoir comment on peut faire plusieurs tomes d'un tel argument sans lasser.... Je lirai le tome 2 pour le savoir. Envie aussi de goûter à cette cuisine japonaise!
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Manga japonais sur la cuisine, mais surtout aussi sur un quartier et ses gens qui l'habitent, le fréquentent, ou y passent, ce livre m'a enchanté par des courts récits où le plat n'est que le prétexte à nous faire découvrir une nouvelle anecdote, une nouvelle personne, un petit bout de la vie du quartier.
Les personnages y sont attachants, ponctuels pour certains, récurrents pour d'autres, et les récits tantôt attendrissants, poignants ou amusants.
Un très bon moment de lecture, à conseiller.
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La cantine de minuit de Yarô Abe est un manga magnifique qui renferme les chroniques de vie des noctambules fréquentant un restaurant ouvert de minuit à sept heures du matin. « Chez moi, vous pouvez commander ce que vous voulez. Si j'ai de quoi vous le préparez, je le ferai » clame le propriétaire des lieux.

Le dessin est beau, le trait fin et le style assez épuré. Il se dégage un vrai charme de ce manga. J'ai été complètement happée par l'univers du restaurant, un lieu accueillant et chaleureux, un lieu d'échange et de partage, au coeur de la nuit nippone. On croise dans ce restaurant des personnalités singulières qui évoluent essentiellement dans le milieu de la nuit. Cela donne des rencontres inattendues qui évoluent en amours ou amitiés tout aussi surprenantes.

La cantine de minuit est une série qui compte pour l'instant deux volumes publiés en France (le troisième sort en mars prochain). Ce premier volume comporte 29 chapitres qui constituent autant de petites chroniques de vie des habitués du restaurant. Certaines histoires sont cocasses, avec des personnages exubérants qui sont amenés à être confrontés à leur total opposé, ce qui donne des situations complètement incongrues et des rencontres qui n'auraient jamais eu lieu autre part. D'autres histoires vont toucher la corde sensible du lecteur, avec des personnages d'une grande beauté et des moments de vie extrêmement émouvants.

Les personnages se révèlent à travers les plats qu'ils commandent, avec une façon bien particulière de les préparer, de les assaisonner. Ces plats les caractérisent et jouent un rôle de liant avec les autres protagonistes. Les relations se nouent et se dénouent au fil des plats. L'auteur met la nourriture au centre, c'est le point de départ d'une rencontre dans chaque histoire. Je n'ai pu m'empêcher de penser au magnifique « Gourmet solitaire » de Taniguchi et Kusumi, pour qui chaque plat était associé à une sensation, à un souvenir, à un moment de vie particulier.

La cantine de minuit est un manga lumineux et très esthétique. J'ai adoré ma lecture et je souhaite continuer à fréquenter cette petite gargote et ses habitués, je vais donc poursuivre cette belle lecture et me procurer les volumes suivants.
Lien : https://thebookcarnival.blog..
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Quelle belle découverte ce manga !

29 nuits, 29 chapitres où l'on suit avec délice la vie des clients de ce restaurant dans lequel on rêve d'aller y manger un morceau après lecture. Tout le milieu interlope y pose ses valises le temps d'un repas pour souffler, terminer ou commencer sa journée. Heureusement que le patron sait tout cuisiner pour satisfaire sa clientèle hétéroclite!

A chaque chapitre, une cuisine simple mais néanmoins goûteuse, préparée sous les yeux du client...et ça donne l'eau à la bouche! Pendant ce temps là, on suit les histoires et les anecdotes savoureuses, drôles, attendrissantes, tristes de chacun et chacune.

Les clients (dont certaines trognes sont irrésistibles) s'émerveillent devant leur plats, les mangent avec beaucoup de gratitude et de reconnaissance, n'hésitant pas à les partager avec leurs voisins. Pour eux, certains plats sont de vraies madeleine de Proust. Les histoires personnelles prennent alors une valeur particulière et rendent les personnages véritablement attachants.
Lien : https://fromtheavenue.blogsp..
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J'ai tout simplement adoré, ces petites fresques de vie, fresque de la population et de la société japonaise.
Certes ce sont des petites scénettes qui s'enchaînent, mais il y a quelques personnages en commun qui donne ce sentiment de continuité, ce sentiment que quelque chose se construit petit à petit et qu'on commence à s'inclure dans un groupe, que l'on partage le moment avec eux.
Un vrai plaisir de lecture
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